[1] Soraya //L'enfer sur terre

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Une minute de silence.
Pour tous ces rêves éteins.
Sur le bord de l'oreiller.
Entre insomnie et errance.

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Lorsque je me réveille, je pars prendre une douche et m'habille. Il faut que j'aille faire les courses, je n'ai rien à la maison.

Je descends les escaliers et comme à leurs habitudes les teneurs de mur sont présents , je ne calcule pas je n'ai envie de m'embrouiller aujourd'hui je suis fatiguée.

Je commence à marcher mais je me rappelle que je ne connais strictement rien de cette ville.J'allais mettre mon Gps quand je vois une jeune fille passer, je vais l'arrêter pour lui demander

-Excuse-moi est-ce que tu sais ou je peux trouver un magasin.

Elle:Oui tu tournes simplement à droite et ensuite tu continues de marcher.

-D'accord merci.

Elle:Avec plaisir.

Je tourne à droite comme elle me la dit ensuite je continue de marcher lorsque je vois un magasin.

Je rentre à l'intérieur et commence à faire mes courses. Je prends des aliments dont j'ai besoin au quotidien.Une fois fini je me dirige vers la caisse pour payer.Je prends tous mes sacs et refais le chemin inverse.

Lorsque je suis arrivée devant mon bâtiment, j'allais monter lorsqu'une voix masculine m'interpelle.

Gars:Eh la miss ta besoin d'aide.

-Non.

Gars:C'est bon arrête de faire la sainte, t'es qu'une grosse pute.

-Écoute-moi bien petit merdeux déjà tu commence par soigner ton langage parce que je suis pas ta copine moi.

Pour un non il commence à insinuer pleins de chose je ne comprendrai jamais.

Il fait les gros yeux et me dévisage.Ils n'ont vraiment rien à faire dans leur vie à pars m'énerver.

Je lui laisse même pas le temps de répliquer que je monte par les escaliers. Une fois arrivée chez moi je cache toutes mes courses et je décide d'aller faire un petit tour dans un parc que j'avais repéré tout à l'heure.

Je sors de chez moi écouteurs aux oreilles, comme ça personne ne vient me parler. Je me dirige vers le parc et m'assoie sur un banc.

Cela me rappelle beaucoup de souvenir, lorsque j'étais partie m'assoir sur un banc et que j'avais croisé Souheila. D'ailleurs elle me manque énormément cette petite.

J'étais dans mes pensées lorsque des cris d'une jeune fille me réveille.Je tourne ma tête et remarque des jeunes enfants entrain de la frapper. Je prends mes jambes à mon coup et me dépêche d'arriver près d'eux.

-MAIS VOUS AVEZ PAS HONTE DE FRAPPER UNE PETITE FILLE OU QUOI.VOS PARENTS NE VOUS ON JAMAIS APRIS À NE PAS FRAPPER.

Un silence de mort régnait.

-DÉGAGER D'ICI ET QUE JE VOUS SURPREND PLUS À LA FRAPPER.

Tout le parc me regarder bon je m'en fous j'ai l'habitude de me faire remarquer.Je décide de m'abaisser au niveau de la petite fille elle avait des vêtements sal et déchirer.Elle était remplie de sang.

-Tu va bien ?

Elle lève la tête vers moi, et des yeux magnifiques croisent mon regard. Elle a des yeux verront qui sont juste magnifiques.

Ses yeux mon hypnotisé, c'est la première fois que je vois de beaux yeux comme ça.

Elle:T..oi au..ssi tu vas m..e f..r...a..p..p..e.r

-Jamais de la vie.

Elle:Alors tu vas rien me faire.

-Je ne vais pas te frapper ni te faire du mal ne t'inquiète pas.

-Où habites-tu ?

Elle:J'ai pas de maison mes parents sont mort depuis 1 mois.

-Tu n'as pas une personne qui peut t'héberger.

Elle:Non je n'ai personne.

-Viens chez moi je suis toute seule et cela va me faire un peu de compagnie.

Elle:Je veux pas te déranger.

-Tu ne dérange personne d'ailleurs comment tu t'appelle.

Elle:Rym

-Enchantée Soraya.

Rym:C'est un beau nom.

-Merci essaye de te lever si t'arrive pas je te porte.

Elle essayas mais n'arrive pas, je la prends et nous rentrons chez moi.

-Va prendre une douche ensuite je vais voir si j'ai quelque chose qui te va.

Elle avait l'air gênée, ses joues prenaient la couleur des tomates.

-T'inquiète tu ne me dérange pas.

Elle court dans mes bras et si refuge, cette action m'a surpris mais sans mentir cela m'a faits du bien de sentir une présence humaine et chaleureuse dans mes bras.

Je l'aide à prendre sa douche et lui passe un de mes chandails, il était trop grand pour elle mais elle était mignonne à l'intérieur.

Je me suis sentie obliger de l'aider, lorsque je la vois elle me rappelle la galère dans laquelle j'étais, je ne veux pas qu'elle vive dans le malheur toute sa vie.

Lorsqu'elle a fini je prépare des pâtes avec des escalopes. Je dresse la table et l'appelle.

-Rym vient manger.

Elle prend une place et commence à manger.
Lorsque nous avons terminé elle prend son assiette et la débarrasse.

-Tu peux partir je vais débarrasser.

Elle:Non pas grave je vais t'aider.

-Comme tu veux.

Elle m'aide et lorsqu'elle a fini je commence à faire la vaisselle.

Quand j'ai terminé je vais la rejoindre au salon et la trouve endormis. Je la porte et la mets sur mon lit.

Je la regarde dormir, elle était tellement belle qu'elle ne mérite pas tout ce qu'elle a vécu.Cette petite fille est plus forte qu'elle ne le pense.Je me vois dans elle, quand j'étais petite j'avais la peau sur les os, j'étais toute blanche.

Je vais l'aider, il le faut.