Délivrance ✿ Nᥲmgι

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Contexte historique :

1944, deuxième guerre mondiale. La France est occupée par l'Armée allemande (la Wehrmacht) depuis l'armistice de ces deux pays, effectués le 22 juin 1940. La France est divisée en deux parties, le Nord qui occupé par les soldats Allemands et le Sud sous l'autorité du régime de Vichy, dirigée par le maréchal Pétain qui collabore étroitement avec les allemands (la France libre).

Vocabulaire important :

SS : Armée spéciale d'Hitler (nazi)
Wehrmacht : Armée Allemande.
Boch : Terme familier, employé pour désigner les soldats allemands.
Collaborateurs / collabo: Personnes qui aident les soldats allemands dans leur actions à travers plusieurs actes comme les dénonciations.
Régime de Vichy : Régime collaborant avec l'Allemagne, dirigé par le Maréchal Pétain.
Gestapo / Milice : Armée française crée par le gouvernement pour s'allier étroitement aux soldats allemand.
Résistant : Groupe de personnes résistant à l'invasion allemande et se battant pour la libération du pays à travers des complots, des attentas et des mouvements en tout genre.

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Paris - France

Lundi 13 Mai 1944 :
6h45

Les grésillements de mon poste de radio me tire naturellement de mon sommeil profond. Il est encore tôt, le soleil ne s'est pas totalement levé mais c'est déjà l'heure pour moi d'émerger. Je jette un coup d'œil à la grande l'horloge posée en face moi et remarque qu'il est même pas sept heures du matin.

Je sors de mon lit difficilement et me dirige directement dans la petite salle de bain de mon appartement parisien. Je me regarde mollement dans le miroir et observe l'étendu des dégâts. Me voilà avec un début de barbe pas du tout tailler, j'ai l'air si sale.

Je prends le reste de mousse a rasé et me l'étale méticuleusement sur le bas du visage. Je saisis ensuite ma lame de rasoir finement coupante et commence à enlever le surplus de barbe qui ne me donne pas du tout bonne mine. Quand j'ai finis mon opération, je m'éclabousse de l'eau pour enlever les résidus de mousse et de poile, puis je me sèche avec un torchon trouvé un peu plus loin.

Je reviens un peu après dans la pièce à vivre pour prendre mon déjeuner qui se compose d'une simple pomme. Je lis le journal en même temps de manger et comme d'habitudes ce dernier est bourré de propagande allemande. Je suis exaspéré de cette réalité et je mets vite fin à ma lecture.

Je troque mes habits de nuit pour un pantalon noir en soit un peu ample, avec une ceinture légèrement abîmée par l'usure. J'enfile ensuite un marcel blanc, sous une chemise de la même couleur et un polo noir sans manche. Une tenue modeste et surtout horriblement basique mais je n'ai que ça à me mettre. Je finit par mettre ma veste marron sur mes épaule avant de me chausser. Enfin prêt, je sors de mon appartement d'un pas plutôt rapide en direction de mon travail.

Je marche désormais dans les rue de Paris, le regard qui balaye naturellement les environs, je remarque ainsi les parisiens qui sortent de chez eux et qui partent également au travail. Certains enfants sont en route pour aller à l'école et d'autre vont sûrement faire l'école Buissonnière. C'est ce que j'aime dans Paris, l'animation que procure ces citoyens et qui ne cesse jamais de s'arrêter.

Malheureusement il y a toujours ces foutus boshs, ils patrouillent dans la ville et interpellent qui bon leur semble avec ou sans motif valable. Je donnerais tout pour que ces envahisseurs dégagent de notre pays et nous laisse enfin tranquille. Malheureusement ce n'est pas d'actualité.