Samedi 25 mai :
9h36Mes paupières s'ouvrent naturellement à la vu de la lumière extérieur qui surplombe mon appartement. En ouvrant les yeux je me retrouve en face d'un dos musclé et bien battit. J'ai aussitôt un léger mouvement de recul, je ne comprend pas la situation qui m'entoure puis d'un coup, tout me reviens.
Les flash de la soirée d'hier me reviennent et me procure une honte inimaginable.
Je me mord la lèvre inférieure et sors précipitamment de mon lit sans le réveiller. J'enfile mon sous vêtements avant de fouiller dans la poche de mon manteau une de mes rares cigarette de contrebande, que j'allume un peu après.
J'ouvre l'une des fenêtres et fume ce bâton de nicotine en pensant à un tas de chose. Je pense à ce qu'il s'est passé hier soir et je ne peux que tout regretter. Je n'aurai jamais du coucher avec lui. Il devait y avoir une autre solution, pourtant dans ma tête c'était la meilleure chose à faire. J'ai commencé sans même y être obligé.
Qu'est se qui m'arrive ?
J'expire la fumée toxique de ma bouche et au même moment je pose le regard sur mon canapé. Il dort toujours et d'une façon tellement paisible, je me demande ce qu'il va se passer quand il se réveillera, ce qu'on va se dire. Je vais lui dire quoi ?
Je n'ai même pas le temps de réfléchir à cet éventualité que je le vois ouvrir doucement les yeux. J'havale difficilement ma salive et jette ma cigarette du haut de ma fenêtre tout me posant dix mille questions mais je finir par murmurer :
— Bonjour.
Je ne peux prononcer que ce simple mots qui me ronge déjà la gorge. Il relève légèrement sa tête et pose une nouvelle fois son regard intense sur ma personne. Je dégluti péniblement alors que je ne sais où poser mes yeux.
— Bonjour.
Cette simple réponse me soulage, j'ai eu peur un instant qu'il me dispute pour hier soir. Après tout ce qu'on vient de faire, c'est hors des principes de son régime.
On se fixe un instant après, sans rien se dire et sans oser faire le premier pas. Je détourne aussitôt le regard et le pose en face de moi, sur les immeuble de la capital française qui se dresse à ma fenêtre. J'en prend cette fois une bouffée d'air frais pour me donner du courage.
Le fait que personne ne parle me rend nerveux alors je finis par me tourner une nouvelle fois vers lui. Il a bougé, il n'est plus allongé sur mon canapé mais bien debout dans mon salon. Il remet son sous vêtement lentement, me laissant la chance de voir ces fesses très bien sculptées et son corps musclé. Cette vision bien que agréable me fait aussitôt rougir.
Quand il a finit de remettre son bas, il pose ses yeux sur ma maigre personne, qui sont toujours concentré a le regarder sans impunité. Et au moment où je croise son regard, je sort de mon coin légèrement gêné et marche aussitôt en direction de la cuisine tout en lui proposant :
— Vous voulez manger quelques chose ? Je- enfin je n'ai que des pommes malheureusement.
J'argumente en lui montrant le maigre panier à fruit placé sur ma table à manger. Il n'a pas de réaction alors je m'avance vers le support des ou je dîne tout en ajoutant :
— Je suis désolé, je n'ai que ça à vous proposez.
Je prend une pomme rouge dans ma main et m'apprête à la croquer suite à son silence mais au même moment j'entends :
— Tu continue à me vouvoyer même après ce qu'il s'est passer entre nous hier soir ?
Je lache ma pomme par réflexe, cette dernière rebondit sur la table en bois de mon salon. Je suis choqué par sa dernière phrase et je ne sais pas vraiment quoi y répondre. Que devrais je lui dire ?
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Délivrance ✿ Nᥲmgι
Roman d'amourParis 1944. Yoongi, jeune épicier et résistant Franco-coréen va tout faire pour libérer son pays de l'invasion Allemande. Mais sera-t-il prêt à faire tout les sacrifices nécessaires pour y arriver ? Et sera-t-il prêt à aimer son pire ennemi durant...