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Vendredi 26 juin 1944 :

Le faire se lever a été un véritable casse-tête, ses blessures lui font affreusement mal et l'aider à se mettre debout est presque impensable au vu de ses douleurs qui l'empêchait de faire beaucoup de mouvement.

Mais jouer les infirmières ne me dérange pas, loin de là. Je désire sincèrement l'aider et le remettre convenablement sur pied, même si je ne suis pas médecin.

Désormais assis sur mon lit, en simple sous-vêtement. Je lui change ces multiples bandages avec minutie et concentration, je suis attentif à toutes ces réactions. J'essaye de ne pas lui faire mal, mais c'est chose compliquée, comme en témoignent les fois ou il se mord légèrement la lèvre de douleur.

Sa chaîne froide autour de son cou et le seul habit qu'il peut porter pendant que je lui soigne le buste. Mes doigts frôlent ses abdominaux à la recherche d'une plaie que j'aurais pu oublier de soigner. Son bras et sa hanche droite sont dorénavant bandés, j'en ai fini pour le haut de son corps et de sa main, mais maintenant, je dois soigner sa jambe.

Je me baisse alors et enlève son ancien pansement sous ses gémissements de douleur plutôt bruyant. La plaie n'est pas belle à voir, mais elle est en voie de guérison. J'ajoute ensuite le bandage et enroule sa blessure, sous son regard concentré et sa mâchoire serrée qui ne fait que se contenir de hurler à la mort. Après avoir fini le dernier tour, je redresse mon regard vers son visage sans pour autant bouger mon corps.

— C'est douloureux ?

Son visage ne me montre que souffrance et les bruit qu'il émet me confirme qu'il doit endurer un mal-être terrible, mais il ne me le dira jamais clairement.

— Mmh, assez.

Suite à ses dires, je regarde pendant quelques secondes sa jambe légèrement hésitant, avant d'y déposer avec délicatesse mes lèvres douce. Mon action le fait se tendre de surprise alors que plusieurs baisers s'inscrivent désormais dans la même zone que sa cuisse. Sa main s'accroche tendrement à mes cheveux noir ébène, il me caresse ces derniers tandis que je lui procure des baisers tout aussi doux.

Suite à cette action, je redresse légèrement le visage avant de lui murmurer en même temps :

— Laisse-moi te faire du bien un instant.

Son regard se fige pendant quelques secondes pendant qu'il comprend rapidement à quoi je fais allusion. Je lui redemande donc avec le même timbre de voix :

— Est-ce que tu me le permets ?

Sa main se pose sur ma joue pour la caresser délicatement, pendant qu'il m'accorde son consentement.

Mes lèvres s'inscrivent donc une nouvelle fois sur sa peau fine et chaude pendant que mes doigts passent en dessous de son sous-vêtement pour s'y infiltrer avec délicatesse et douceur. Mes lippes laissent quelques traces sur sa chaire mate et blessé, pendant que mes doigts tentent désespérément d'aller plus loin dans son sous-vêtement. Finalement, ces derniers trouvent son membre semi-dure et le touche aussitôt, le faisant soupirer de satisfaction dans la seconde qui vient.

Ma main empoigne finalement son sexe au bout de quelques secondes et y exerce aussitôt dés mouvement régulier encore sous son seul vêtement. Mes lèvres s'écartent de son épiderme et de l'autre main, je baisse un peu son sous-vêtement pour rendre visible son pénis dressé et gorgé de sang.

Je me redresse légèrement par réflexe et avance mon visage vers ses hanches tout en continuant de le masturber minutieusement. Alors que mes yeux fixent son sexe, je me mords légèrement la lèvre avant de déposer ces dernières sur le côté droit de son membre, pour y laisser un léger suçon.

Délivrance ✿ NᥲmgιOù les histoires vivent. Découvrez maintenant