Lorsque je repris peu à peu conscience je remarquais être dans une voiture. Me redressant vivement je pus apercevoir que je me trouvais sur la banquette arrière. L'homme qui conduisait ne semblait pas m'avoir remarqué. C'est donc d'une voix éteinte que je le surpris à parler.
-Ou... ou est ce que vous m'enmenez?
Le conducteur ainsi que le passager ne m'adressèrent aucun mot. Comme si je n'existais pas. Fulminant intérieurement je ne comprenais pas pourquoi je n'étais pas déjà morte. C'est donc en colère que j'essayais à nouveau de répliquer quand une arme vint à nouveau se planter devant moi.
-Boucle là avant que je ne te tire une balle entre les deux yeux.
Il semblait si lassé par cette conversation comme si le simple fait de ne pas me tuer ne l'amusez plus.
-Pourquoi ne l'avez vous pas déjà fait?
Demandais-je toujours ce brin de colère en moi. Il souffla comme s'il avait eu envie de dire « j'aimerais bien ».
-Le patron n'aime pas qu'on tue n'importe qui.
Alors s'ils n'allaient pas me tuer qu'allaient ils faire de moi? Ma question fut stopper en même temps que cette voiture. Face à moi prônait une villa merveilleusement belle. Elle était si grande et si empreinte au luxe que je l'aurais certainement idolâtrer si je n'étais pas ici contre mon grès. Je pu alors remarquer que deux autres voitures identique à celle où je me trouvais arrivèrent derrière nous. Le conducteur qui était je le reconnaissais bien, celui qui m'avait frapper me fit brusquement sortir de la voiture. A la pensée du coup que j'avais pris je posais mes mains gantées sur la dite joue. A travers mes gants je sentis que celle ci était chaude, ainsi que fendue. Cet enfoiré ne m'avait pas loupé.
-Avance!
Me dit froidement l'homme en me poussant vers l'avant. C'est donc le cœur battant que j'avançais dans cet énorme domaine. Beaucoup d'hommes similaires à mon assaillant couvré les lieux. Mais bon sang qui étaient ils et qui était ce patron qui ordonner de tuer? Je me stoppais face à l'immensité des lieux. Ce manoir était absolument renversant même s'il dégageait une inquiétude palpable. L'opulence qui décorait chaque recoins de l'endroit était aussi fascinant qu'il était terrifiant.
-Avance j'ai dis!
L'homme derrière moi me poussa plus violemment vers les escaliers où je faillis tomber à la renverse. Je me retournais pour voir que lui ainsi qu'un autre se foutaient royalement de ma personne. Puis comme si nous étions en retard il se mit à presser le pas. Nous traversâmes alors des couloirs puis arrivèrent enfin devant une imposante porte de bois. Il toqua brièvement puis entra sous l'accord du propriétaire.
-Votre colis a était livré monsieur.
Et cette fois ci lorsque celui ci me poussa je tombais à genoux devant cette immense bureau. Je compris alors que le « colis » n'était rien d'autre que moi. Un autre homme apparut alors dans mon champs de vision.
Si je ne venais pas de me faire enlever par ses soins je vous dirais que je n'avais jamais vu de ma vie un homme aussi beau. N'ayant d'égale son élégance que sa beauté. C'est d'un pas déterminé qu'il vint m'approcher. Mon regard rivé sur son costume noir je pris mon courage à deux mains pour le rivé au sien. Une mâchoire carrée, une barbe rasée de près et ses yeux. Deux yeux bleu profond faisant si opposition au regard noir et au visage impassible qu'il semblait renvoyer. Il m'observa lui aussi quelques instants sans jamais ne rien laisser paraître. Puis il approcha sa main de ma lèvre fendue. Alors que j'eus un mouvement de recule, il s'éloigna. Son regard arrimé à présent sur ses hommes. Car je l'avais bien compris ils s'agissaient de ses hommes, il parla.-Qui l'a frappé.
Sa voix aussi inspirait la peur, si grave, si forte. Implacable, même lorsqu'il posait une question cela sonnait comme une accusation. À cet instant je donnerais tout pour ne pas être à la place des hommes derrière moi. Une tension palpable s'installa alors et ce silence. Un silence qui ne m'apaisais guère au contraire. C'était le genre de silence que j'avais bien trop entendue. Sa voix gronda une nouvelle fois tel le tonnerre s'abattant sur la terre.
-NE M'OBLIGEZ PAS À RÉPÉTEZ.
Un de ses sbires répondit alors.
-C'est moi monsieur je..
Mais le malheureux n'eut à peine le temps de rétorquer que l'homme devant moi dégaina son arme et tira.
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MAFIA
RomanceDeux années qu'à nouveau, elle vivait, ou du moins essayer. Seulement comme on dit toute bonne chose a toujours une fin. C'est donc avec le retentissement d'un neuf millimètre que la vie d'Elena c'était à nouveau arrêter. Mais c'était elle réellem...