C'est préoccupée que je me levais en cet journée de pluie. Une journée qui s'associait apparemment merveilleusement bien avec mon humeur actuelle. Comme je l'avais deviné Vassili était déjà levé. Une épine de moins c'est malgré tout le sourire aux lèvres que je lu le petit mot laissé sur ce plateau garnit de viennoiserie.
« Je suis à Perm pour la journée, nous nous voyons ce soir, ne fais pas de bêtises, ya tebya lyublyu V.A »
Ces derniers mots firent accélérer les battements de mon cœur. Oui il m'aimait et malheureusement je l'aimais aussi. Je soupirais face à cette situation. Lorsque j'avais quitter l'Italie je m'étais jurée de ne lier aucune relation. Cela m'aurait empêcher de devoir révéler le moindre souvenir de mon passé. Évidemment j'avais parjuré quelques mois après avec une de mes voisines. Elle était là seule amie que je m'étais faite en Russie. Avec elle nous parlions de tout et de rien, néanmoins j'avais bien compris qu'elle aussi ne voulait pas parler de sa vie passée. C'était donc dans un accord commun que nous n'avions jamais abordé le sujet. Malgré tout et même si nous ne nous épanchions pas sur certaines choses j'avais toujours pu compter sur elle. Croyez le ou non elle était une amie de grande valeur à mes yeux et j'avais eu la chance de tomber sur quelqu'un de si bienveillant à l'époque. Malheureusement aujourd'hui j'avais besoin d'elle et pas pour une soirée télé. Attrapant mon téléphone que Vassili avait déjà fait réparé, je l'appelais.
-Salut Irina.
-Une revenante! Tu sais lorsque l'ont part en vacances c'est bien de prévenir sa copine de pallier! En moins pour tes plantes les pauvre! Je suis certaine qu'elles sont toutes desséchées et...
-Irina je t'expliquerai plus tard pour l'instant j'ai besoin de toi.
Au ton de ma voix mon amie comprit que quelque chose n'allait pas. Prenant un ton plus sérieux elle s'exclama.
-Raconte.
-J'ai besoin de tes talents.
Si Irina n'en avait pas l'air, elle était le hacker le plus performant de Russie. Je m'étais d'ailleurs surprise à faire la remarque que Vassili ne l'avait pas dans ses filets. Lui qui ne s'entourait que des meilleurs.
-C'est à dire?
-Il va falloir que tu recherches quelqu'un, je veux savoir où il est et ce qu'il fait, il s'appelle Antonio Russo.
-Je te rappelles dans une heure.
Et sur ceux nous raccrochâmes. Le cauchemar que j'avais fais cette nuit m'avait convaincue de faire ces recherches. Mon père était quelqu'un de déterminé et fuir avait était pour lui la provocation ultime. En faisant ça j'avais signée mon arrêt de mort et nous le savions tous. Néanmoins mon appel avait était une des choses les plus bêtes que j'avais faites depuis ces deux années de cavale. L'appeler avec mon téléphone portable mais pourquoi avais je fais ça! Retouchant le haut de mon épaule qui cachait le morceau de fer je soupirais. Je devais me protéger et si mon père me retrouvais je savais que tout ce que j'avais fais serait vain. Longtemps j'avais eu envie de mettre fin à mes jours. Mettre fin à mes souffrances et à mes souvenirs. Malgré tout lorsque mes mains allaient commettre l'irréparable les maudites paroles de ma mère revenaient.
«Sauve toi, sauve ta vie et vie pour nous »
Si facile à dire mais si compliqué à faire. Néanmoins je devais y arriver et si je ne le faisais pas pour moi je le ferais pour elle. Les semaines passées ici m'avait apprise quelque chose. Si jusqu'ici j'avais réussis à le fuir ce n'était pas pour baisser ma garde maintenant. Perdue dans mes pensées je ne remarquais pas tout de suite mon téléphone qui sonnait.
-Irina?
-Ton bonhomme à prit un avion pour la Russie il y a deux heures, il est censé arrivé dans quatre heures à l'aéroport de Moscou. Pour l'instant il est en escale à Paris.
A ses mots j'entendis mon cœur cesser de battre. Prise de panique c'est complètement déboussolée que je lâchais mon téléphone. Il ne me fallut que quelques minutes pour réaliser.
Le diable en personne m'avait retrouvé.
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MAFIA
RomansaDeux années qu'à nouveau, elle vivait, ou du moins essayer. Seulement comme on dit toute bonne chose a toujours une fin. C'est donc avec le retentissement d'un neuf millimètre que la vie d'Elena c'était à nouveau arrêter. Mais c'était elle réellem...