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Un être humain dont je ne citerais le nom à un jour dit que l'espérance mourrait en premier. Aujourd'hui je pensais sincèrement qu'il avait eu tord. L'espérance m'as pousser à vivre, m'as pousser à survire. L'espoir d'une nouvelle vie, l'espoir d'une tranquillité absolue, l'espoir d'être libre et heureuse. A l'heure d'aujourd'hui j'ai compris que c'est cet espoir qui m'as fais arriver la ou j'en suis. Au près de mon bébé et au près de Vassili. L'espoir n'est pas mort au contraire, tel un phénix il renaît de ses cendres.

Fermant avec force les yeux je ne su quand je le réalisais. Était ce quand je repensais au mariage fabuleux que m'avais offert Vassili? Ou était ce quelque chose de plus simple mais de meilleur encore? Nous pouvions alors penser à la fois ou alors que je me fondais dans ses iris et qu'assourdis par les émotions je n'avais seulement vu ses lèvres se mouvaient.
Ce jour là.
Ses incroyables lèvres charnues et légèrement rosés qui me procurais tant de plaisir. Ses lèvres qui avaient formés un oui.
Le oui comme « oui je le veux ».
Je n'avais même pas pu rire lorsque tout le monde s'était amuser de la façon dont il avait répondu. Un oui animal, un oui déterminé et avide mais surtout un oui emplit d'amour. Ma robe avait était dessiné sur mesure et retouchée une bonne dizaine de fois et pour cause l'arrondi sur mon ventre avait causer quelques soucis aux stylistes désignés. Au plus grand bonheur de mon mari.
Oui, mon mari.
Je me rappelle avoir éclater en sanglot, certainement dû aux hormones, lorsque Vassili m'avais appeler Madame Antonov.
Tout cela me paraissait si irréel comme si ce n'était pas mes souvenirs qui défilaient dans ma tête comme un diaporama.
Mais si, il s'agissait bien des miens.
C'étaient mes souvenirs, les nôtres.
Notre mariage avait été grandiose, Vassili y avait mit toute son âme sans évidemment souhaitant que je fasse le moindre effort. Nous nous étions pratiquement disputer lorsqu'il m'avais interdit de me lever pour accueillir le prêtre de la cathédrale Saint Basile le Bienheureux. Heureusement, Vassili était un homme qui se laissait rapidement déconcentré lorsque cela touchait au domaine du plaisir charnel.

Ah les hommes.

Malgré l'argent immensément dépensé, tout avait été d'une simplicité incroyable. Vassili avait respecté tous mes choix et n'avait invité que l'essentiel. Comme je l'avais voulu la réception s'était déroulé en intérieur. Le château qu'avait loué Vassili pour l'occasion fut d'une beauté stupéfiante et en avait laisser plus d'un admiratif. Nos invités avaient été triés sur le volet et dans un accord commun seulement nos proches avaient été conviés. Rafael, Irina, Dimitri, Nikolai, quelques cousines dont j'étais proches enfant ainsi que quelques membres de la famille à Vassili, nous avaient entourés de bienveillance le deuxième jour le plus important de notre vie. C'était sous un soleil rafraîchissant que nous avions alors sceller notre amour. Un magnifique mariage, épuré mais étincelant à l'image de notre couple si singulier. Aujourd'hui tout était si clair, si facile, si beau. J'avais attendue si longtemps ce moment que je m'étais persuadé ne jamais atteindre mon but. À présent j'étais actrice de cette vie parfaite et encore une fois je n'en revenais pas.

Caressant du bout des doigts mon ventre plus qu'arrondi je soupirais d'aise en observant les gouttes d'eau se laisser glisser contre la baie vitrée. Le châle précautionneusement déposée sur mes genoux me rappelais chaque fois lorsque mes doigts rentrer en contact avec le tissus l'attention de Vassili. Si depuis le premier jour celui ci me protégeait, aujourd'hui il me couvait littéralement. Telle une mère poule, ou plutôt un père, il ne cessait de veiller à mon bien être.

Un sourire barrant mes lèvres, je sursautais légèrement lorsque je sentis un poids sur mes épaules. Les effluves de son odeur musquée qui me montais au nez eut le mérite de me détendre.

-Pardonne moi de t'avoir surprise moya dorogaya. Est ce que tout va bien?

Me demanda t-il de sa voix rauque avant de s'agenouiller à mes pieds. M'attrapant la main il me la baisa du bout des lèvres alors qu'il se mît à tracer des cercles sur mon ventre. Une habitude attendrissante qu'il avait prit.

-Tout va bien Vassili, pour la énième fois.

Des yeux faussement réprobateurs assombrirent ses yeux alors que je me mis à rire. Instantanément il ne pu que cesser son cinéma.

-Tu sais que je m'inquiète.

J'hochais la tête tout en le détaillant. Depuis que je l'avais rencontré, j'avais l'impression de ne plus avoir le même face à moi. Évidemment son corps d'Apollon n'était qu'éternel, malgré ça cette lueur dans son regard avait changer. A chaque fois que mes yeux rencontraient les siens je la voyais.
L'âme réparée, l'homme repentit.
Tout semblait tellement plus apaisé chez lui, c'était amusant d'avouer qu'il ne me fallait que l'observer un instant pour mettre mes émotions en émoi. A contrario il n'avait qu'à me jeter un coup d'œil pour que je me sente en sécurité, tout près de lui.

-Bientôt je vais devoir partager ton amour.

Grogna t-il en embrassant mon ventre. Caressant ses cheveux ébènes j'approuvais.

-Dans six mois tu chériras et protégera le fruit de notre amour comme tu la fais avec moi.

-Comme je l'ai fais et comme je le ferais jusqu'au dernier souffle de ma vie.

Les yeux larmoyants j'hochai de la tête, bouleversée par la sincérité saisissante qui transparaissait de ses paroles.

-Et j'en ferais de même, jusqu'à mon dernier souffle..

MAFIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant