J'avais dormis pratiquement toute la journée après les révélations de ce matin. D'un côté je me sentais plus légère d'avoir enfin confesser mon passé à l'homme que j'aimais. Néanmoins ce poids que je portais ne semblait pas vouloir s'en aller. L'inquiétude qui s'emparait de moi lorsque je pensais à cet homme ne disparaissait pas et pour cause nous ne savions pas où il se trouvait. Me réveillant en sursaut du à une nausée c'est rapidement que j'allais cracher aux toilettes. A peine quelques secondes plus tard je sentis deux mains me tenir les cheveux. M'essuyant la bouche et tirant la chasse c'est silencieusement que je remerciais Vassili. Le contournant alors je me rinçais la bouche alors que lui se trouvait déjà sur le qui vive son téléphone en main.
-J'appelle un médecin..
-Non ça va, ne t'en fais pas, je n'aurais simplement pas du boire.
Lui dis je les yeux larmoyants alors que mon ventre me lançait. L'alcool s'en était finis pour moi. Son visage froid et cet air implacable qui ne semblait pas vouloir quitter son visage, il me prit dans ses bras. Sachant pertinemment qu'il essayait simplement de cacher sa rage c'est au fond de ses yeux que je le vis.
-Qu'est ce que tu me caches Vassili?
Sans un mot il me porta jusqu'au lit. Tout en me remettant des couvertures il appela une cuisinière.
-Un grand plateau, oui, tout de suite , dépêchez vous.
La rage qui vibrait au fond de sa voix n'annonçait rien de bon. La tempête qui débuterai bientôt ne sera ni belle ni inoffensive.
-Vassili je ne suis pas en sucre, parle moi.
-Tu as eu ton lot de cruauté moya dorogoya.
Dit il alors en remettant quelques mèches de mes cheveux derrière mon oreille. Attrapant sa main je le regardais fixement en espérant que se soit de lui même qu'il me parle.
-La guerre a commencer et le perdant sera ce chien qui te servais de père.
-Pourquoi? Que comptes tu faire?
-Nous l'avons retrouvé, cet enfoiré n'est pas loin d'ici il pense pouvoir s'introduire dans le manoir lorsque je m'absenterai pour se retrouver seul avec toi.
La colère qui gronda au fond de sa voix était plus que palpable. Sachant pertinemment qu'il se retenait de la faire exploser je le questionnais mais cette fois ci plus calmement.
-Et... et qu'allons nous faire?
-Toi absolument rien!
Gronda t-il alors en se relevant. Lentement je le suivis alors qu'un mal de tête s'insinua dans mes tempes.
-Vassili dois je te rappeller que c'est mon problème?
-Elena écoute moi bien, tu es à moi, tu m'appartiens, tu es ma femme et jamais Grand Dieu! Jamais quelqu'un n'osera plus te toucher. Tes problèmes sont devenu les miens et crois moi que ce problème là ne sera bientôt plus qu'un lointain souvenir.
Essayant de le calmer je m'approchais de lui. La force émise dans ses paroles me fis perdre un instant mes moyens. Sa protection et son dévouement me suffisais à me faire oublier un instant le pourquoi d'une telle attitude. Mon cœur en fut soulevé lorsque j'admirais un instant ses yeux plein de détermination. Une main sur son torse et l'autre sur son visage, je l'embrassais.
-Oui Vassili mais tu sais toi comme moi que je devrais jouer un rôle dans tous ça.
Négativement il hocha la tête, ses yeux reflétaient une peine immense que jamais je n'aurais cru voir dans ses yeux. Résigné il tourna son regard vers la baie vitrée. Lui comme moi savions ce que je devais faire et même si à moi non plus cela ne m'était pas agréable je le ferais. Il fallait en finir avec tout ça et surtout il fallait en finir avec lui.
-Je serais l'apas.
VOUS LISEZ
MAFIA
RomanceDeux années qu'à nouveau, elle vivait, ou du moins essayer. Seulement comme on dit toute bonne chose a toujours une fin. C'est donc avec le retentissement d'un neuf millimètre que la vie d'Elena c'était à nouveau arrêter. Mais c'était elle réellem...