Ce fut à cause des rayons du soleil s'infiltrant dans ses vieux rideaux troués que mes paupières s'ouvrirent. Un coup d'œil vers le réveil posé sur cette miteuse table chevet et j'aperçus l'heure.
-8h14 bon sang..
Soufflais je en me relevant. Si j'avais passé de nombreuses nuits blanches celle ci avait était une des pires. Prenant quelques affaires je me pressais vers la salle de bain. Alors que je tirais le rideau de douche je du ravaler un haut le cœur en apercevant des cheveux au fond du bac. Prenant sur moi je les chassais à coup d'eau. La chaleur me fit tout de même du bien. M'habillant d'une simple robe qui me permettrais d'être ample dans mes mouvements je mis tout de même un short en dessous. J'étais en cavale tout de même, ne l'oublions pas. Bouclant mes cheveux, mettant un chapeau et rajoutant des lunettes de soleil j'espérais que mon stratagème fonctionne. Attrapant mon sac je partis de la chambre. Alors que j'allais rendre les clés je me stoppais.
Impossible.
Deux de ses hommes se dirigeaient vers le comptoir. Faisant demi tour je fis tomber les clés par terre. Alors que j'allais partir par derrière je fus tout de même tenté d'écouter. C'est donc caché dans la cage d'escalier que je tendis l'oreille.-Avez vous vu cette femme?
Demanda un des hommes de mains en montrant une photo de moi.
-Seigneur..
Susurrais je en me mettant à courir.
-Bordel, bordel..
Cherchant désespérément une sortie je tournais en rond jusqu'à la voir.
-Non, non je ne peux pas... et puis merde!
N'ayant plus le choix j'escaladais cette fenêtre. Heureusement que je me trouvais au premier étage, me dis je en observant la hauteur. Respirant un bon coup je jetais mon sac. Perdant mon chapeau dans la foulée je me retins de crier avant de sautais à mon tour. Par je ne sais quelle miracle lorsque j'atterris en bas je pus observer ne rien avoir de casser. Inspirant je soufflais légèrement en repartant le plus discrètement possible.
Au bout de presque une heure de marche je m'arrêtais. Mon regard posé sur le paysage je fus aussitôt attiré par cette galerie. Avais je vraiment le temps de flâner dans un musée? La réponse nous la connaissions néanmoins je ne pus m'en empêcher. Cela pourra être un trompe œil utile à ma fuite. Après tout qui viendrait me chercher dans un musée?
Lorsque j'entrais je fus subjuguée par ce que je vis. Amatrice d'art ne pas prendre du temps pour admirer ces beautés serait un crime. Me perdant alors dans mon admiration je fus pris de soubresauts lorsque je vis l'heure qu'il était. Je venais très clairement de perdre toute avance que j'avais pris. Et ce fut lorsque je sortis de la galerie que mon cœur s'arrêta pour de bon.-J'en étais sur.
Dit Vassili face à moi accompagnée d'une dizaine de russes. Il était là, en Argentine, devant moi, pour moi. Il m'avais retrouvé, il allait me ramener. Non je ne pouvais pas. Lâchant mon sac je fléchis. Ma respiration saccadée je sentais mon cœur au bord de l'implosion. Je ne pouvais pas perdre aussi vite. C'est alors qu'une idée naquit dans mon esprit. Une idée bête et certainement vaine mais elle était là. Profitant de la foule de touristes je me mis alors à courir. Me mélangeant à la foule je remerciais le ciel d'arriver dans une place noir de monde. Malgré tout, les hommes tout de noir vêtus qui me pourchassaient ne me laisser aucun répit. Dans tous ce chahut je pu entendre mon prénom sortir de la bouche de mon amant. Tout était si dur pourquoi ne m'avais t-il pas écouté? Courant à présent sur la route j'évitais de peu une dizaine de voitures. Mon inconscience me permis de mettre quelques hommes de mains en difficulté. Mais évidemment la seule personne que je voulais vraiment éloigné ne le fit pas. Je vis son visage se tordre de colère lorsqu'à défaut de faire attention je détournais la tête pour le regarder. La chute que je fis pour ne pas me faire renverser ne me fis perdre que mes lunettes. Malgré ça je devais encore avancer mais n'ayant plus le choix je me stoppais et grimper sur les bordures de ce pont.
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MAFIA
RomanceDeux années qu'à nouveau, elle vivait, ou du moins essayer. Seulement comme on dit toute bonne chose a toujours une fin. C'est donc avec le retentissement d'un neuf millimètre que la vie d'Elena c'était à nouveau arrêter. Mais c'était elle réellem...