MAFIA

27

Et c'est une deuxième fois que je me réveillais dans les bras de mon ravisseur. Cette fois ci je ne fuyais plus. Fixant son visage j'approchais lentement ma main de sa joue. Au bout de quelques secondes je la déposais enfin sur celle ci que je sentis rugueuse. Même lorsqu'il dormait il semblait concentrer, cela était il vraiment possible? Avant même que je ne m'en rende compte ces deux grands yeux bleus étaient ouvert. Trop intimidée pour parler c'est lui qui répondit le premier.

-Bonjour Elena

Je souris légèrement jusqu'à qu'il me rapproche encore plus de lui.

-Bien dormis?

Me demanda t-il alors que j'essayais tant bien que mal de garder une distance raisonnable entre lui et moi.
J'hochais lentement la tête.

-Et toi?

Il sourit à son tour en hochant lui aussi de la tête. Sans que je ne m'y attende il m'embrassa. Rien à voir avec un de ses baisers sauvages, non celui là était doux et chaste. Il n'essaya pas d'aller plus loin et je lui en remerciais. Nos deux regard l'un vers l'autre ne se quittaient pas. Puis alors que je pensais qu'il voulait se lever il me dit.

-Pourquoi ne pas me l'avoir dis?

-Ce n'est pas très important.

Répondis je rapidement dans l'espoir qu'il laisse tomber ce sujet pour le moins gênant.

-Bien sur que c'est important!

Dit il en haussant le ton. Dès l'instant où ces yeux sombres refirent surface je me levais du lit.

-Ne t'énerves pas.

Lui dis je alors qu'il s'était levé à son tour. En m'embrassant le front il me releva le menton d'un doigt.

-Il fallait me le dire Elena.

-Cela n'aurait rien changer, tout était parfait.

Il sembla sincèrement touché par mes mots puis en jurant il me serra dans ses bras.

-T'ai je fais mal?

J'hochais négativement de la tête.

-Et là?

Demanda t-il en touchant le plus délicatement possible ma nuque.

-Non ça va.

Lui dis je en m'écartant légèrement.

-Mais il faut quand même que tu apprennes à te calmer Vassili.

Dis je d'une voix douce espérant qu'il m'écoute. Ses sourcils froncés ne donnait pas beaucoup d'espoir mais son délicat baiser sur ma joue me ravie.

-Allons manger.

Dit il lorsque nous étions tous les deux changés. J'allais m'attacher les cheveux mais il jeta l'élastique que je tenais entre mes mains.

-Mais enfin!

Dis je faussement en colère en allant le ramasser.

-Laisses les défait.

-Et tu ne peux pas me le demander au lieu de jeter mon élastique?

Demandais-je en croisant les bras sur ma poitrine.

-Elena j'essaye de faire des efforts mais ne m'en demande pas trop.

Je ne savais pas si je devais rire ou m'offusquer. Lui demandais je vraiment la lune? Apparemment oui lorsqu'on était un chef d'une des plus grandes mafia du monde la gentillesse et la délicatesse était aussi rare que du pétrole. En le suivant hors de la chambre je levais les yeux aux ciels. Je ne savais pas où tout cela aller me mener. Il était vrai que m'être donner à cet homme était une des choses les plus folles que j'avais fais dans ma vie. Et même si je pressentais de mauvaises choses je ne regrettais rien. Me laissant donc porter, je verrais bien où tout cela me mènerai. Même si je pouvais vous avouer que je ne savais même pas si notre relation en était vraiment une ou non. Peut être qu'au final je n'étais qu'une de plus, il m'avais désiré puis m'avais eu. Et dans quelques jours une autre lui tapera dans l'œil. Même si cette conclusion un peu trop hâtive je vous l'accorde me serrait atrocement le cœur. J'aurais en moins ressentis une fois dans ma vie ce sentiment.