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Près d'un mois s'était écoulés depuis la mort de mon géniteur. Un mois de convalescence certes mais un mois de pure bonheur. Je m'étais beaucoup rapproché de Vassili et même si nous étions déjà très proches à présent plus aucun secret n'entravait notre relation. S'il gardait certaines choses pour lui elles concernait principalement ses activités illicites. Néanmoins pendant ces semaines j'avais appris à mieux connaître son frère et ses deux amis les plus proches Nikolaï et Dimitri. À présent je savais pour quelle raison ces trois hommes entouraient étroitement mon amant. Ils étaient des hommes droits qui malgré le monde dans lequel ils vivaient avaient toujours su garder cet équilibre qui faisait d'eux des être humains à défaut des monstres qu'ils auraient du être.

Pendant ces quelques semaines j'avais aussi reçu la visite de mon amie Irina. Vassili et moi avions dépassé le statut « captive » et à présent il me laissait toute la liberté dont je désirais. Évidemment pour une question de sécurité je ne pouvais jamais sortir sans un garde du corps, néanmoins je m'en contentais. Mon amie était resté plusieurs jours dans le domaine. Il fut vrai que nous avions beaucoup de choses à rattraper. Et quelle surprise lorsque j'avais appris qu'Irina avait était recruté par Vassili. Comme on le dit les meilleures ne s'entourent que des meilleures. Notre génie de l'informatique Dimitri, n'avait pas était réellement conquis de ne plus être l'unique informaticien de Vassili. Néanmoins lorsqu'il avait posé les yeux sur mon amie tout avait changé. Je me rappelle avoir ris lorsque je l'avais vu pratiquement bavé quand sa main avait serré la sienne. Si au départ je n'étais pas enchanté par ce recrutement et pour cause le monde de Vassili était si dangereux je savais. Je savais qu'il était le meilleur et que plus prudent que lui n'existait pas. Je ne me berçais tout de même pas d'illusions son milieu était dangereux mais je l'avais choisis et jamais plus je ne pourrais vivre sans lui.

Il y a quelques jours je lui avais parlé de reprendre le travail. Évidemment sa première réponse fut un strict et catégorique non. Cependant mon minois l'avait apparemment convaincu puisqu'il n'avait suffit que de quelques minutes pour arriver à me le faire dire. Lorsque je lui avais dis quelques heures après que même si sa réponse aurait était négative j'y serais aller, il n'avait pas était tellement ravi. Malgré tout résigné il s'y était préparé. Ne pouvant plus me laisser enfermer dans sa cage dorée il m'avait tout de même imposée quelques exceptions. Aujourd'hui j'avais l'impression de revivre et tout allait bien dans ma vie. Je pouvais aussi remercier le manque de soignants présent dans le monde entier car même si je n'avais pas pris de congés depuis longtemps les trois mois que j'avais passer sans travailler m'aurais été fatale.

Ce matin, nous étions samedi. Comme prévu je reprenais le travail lundi. Mon excitation était à son comble néanmoins une ombre se dressait au tableau. Cette ombre se nommait la maladie. Depuis ce qui était arrivé des nausées m'avaient assaillis et elles n'avaient jamais cessés. Je n'en avais pas parlé à Vassili car lui aussi avait ses soucis. Par chance je n'avais plus jamais vomis en sa présence alors cela m'avais aidé à le masquer. Toutefois et même si je ne prenais pas réellement ces vomissements au sérieux j'avais peur de ne pouvoir aller travailler lundi.

-Oh et puis mince! Après tout je travaille dans un hôpital je verrais bien là bas!

Me laissant aller contre un banc du domaine c'est en sursautant que je sentis deux mains se poser sur mes épaules.

-Vassili! Tu m'as fais peur!

Il rit doucement en m'entraînant contre lui. M'embrassant doucement le front je forçais un sourire alors qu'un maux de ventre similaire à l'arrivée d'une nausée m'assaillis.

MAFIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant