MAFIA

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-Non!

Cria Vassili en rebroussant chemin.

-Je ne veux pas, on change nos plans!

-Vassili..

Soufflais-je. Depuis deux jours Vassili, Rafael, Nikolai et Dimitri concoctaient le meilleur plan pour attraper mon père. Si la solution avait était rapidement trouvé, notre véritable mission était de convaincre Vassili d'accepter. Armé jusqu'aux dents, tous s'apprêtaient à partir. Nous avions répéter le plan une bonne dizaine de fois afin de rassurer Vassili. Ils partaient, je courrais m'enfermer dans notre chambre sans jamais lâché ce glock qu'il m'avait fait essayer il y a quelques jours puis dès qu'ils le voyaient rentrer, tous revenaient. Néanmoins Vassili s'inquiétait et je ne pouvais lui en vouloir, dire que je n'avais pas peur serait mentir. Au fond de moi j'étais terrifiée et je savais qu'il le savait. Malgré tout et même si nous voulions faire autrement rien ne pouvait changer ça. Nous devions le faire et ça il le savait.

-On ne peux pas la laisser seule!

-Il y a tes hommes mon frère et nous rentrerons rapidement. Elena sait ce qu'elle doit faire tout se passera bien.

Rassura Rafael. M'approchant de lui c'est timidement que je déposais mes levres sur les siennes.

-Tout va bien se passer, tu viendra me chercher dès qu'il sera là.

-S'il t'arrives quelques chose je..

-Il ne m'arrivera rien.

Le coupais je alors que ses yeux brillait de rage et d'inquiétude. Tout en hochant la tête il partit vers la grande porte. Néanmoins avant de l'ouvrir il réajusta son oreillette.

-Cours.

Sur ces dires je me mis à courir jusqu'à notre chambre. M'y enfermant c'est le cœur battant aux tempes que je fis tomber le cran de sureté.

-Nous sommes dans la voiture.

Me dit Vassili à travers l'oreillette.

-D'accord, vous le voyez?

-Non il se cache, répondit Nikolai.

Inspirant difficilement j'essayais de calmer le rythme effrénée de mes battements. Priant silencieusement pour qu'il n'arrive rien à Vassili c'est plus qu'inquiète que j'observais discrètement les alentours.

-Nous avons quitter le domaine prépare toi.

-Oui..

Dis je d'une voix mal assurée. Si je savais qu'il essayait de rester professionnel la douceur caché dans sa voix me rassurais. Malheureusement le pire n'était pas encore arrivé et c'est en espérant que ce cauchemar ne cesse bientôt que je serrais les mains moites l'arme dans mes mains.

-Tout va bien se passer.

Me dit alors Vassili, si j'avais toujours cru au destin aujourd'hui je le confirmais. Cela n'avais pas était un hasard de croiser la route de ce gros mafieux cette nuit d'hiver. Lui seul me comprenait et même lorsque nous n'étions pas face à face il pouvait ressentir mon angoisse.

-Dès qu'il pointera le bout de son nez nous reviendront et il n'aura à peine le temps de monter le premier escalier que nous serons là.

Le croyant sur parole je baissais mon arme. Mais soudain, j'entendis. Pas de balles, non mais de simples pas. Ma respiration devenant erratique c'est horrifiée que je vis la poignet bouger. Sachant pertinemment que chaque hommes de mains de Vassili se trouvait au rez de chaussée pour bloquer son passage je savais.

Il était là, derrière cette porte.

Je ne savais comment il avait fait mais au fond de moi j'en étais persuader. Au fond de moi j'avais su qu'il ne se laisserait pas faire. Malheureusement j'avais secrètement espérer que notre plan fonctionne. Mais bien évidemment j'avais oublié de qui nous parlions. Les larmes qui commencèrent à rouler sur mes joues m'empêchèrent de parler mais lorsqu'il arriva à crocheter la serrure je susurrais.

-Papa..