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-C'est magnifique Vassili!

-Tu es en Russie depuis deux ans et tu vas me faire croire que tu n'est jamais venue ici.

Dit il en me serrant dans ses bras. Face à nous trônait la célèbre cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux.

-J'évite les endroits bondés en générale.

Mon regard rivé sur le monument je pu apercevoir que le regard de Vassili n'était plus porté sur l'église.

-La vue te plaît?

Riais je en me retournant. C'est les yeux dans les yeux qu'il sourit. Enfin un vrai sourire.

-Absolument sublime.

Je ris à son compliment qui n'était malheureusement pas destinée à la belle cathédrale. Sans même réfléchir j'entourais son visage de mes mains et l'embrassais passionnément. Oh bon sang étais je réellement tomber amoureuse de cet homme? Je croyais bien que oui. Il parut un instant surpris par mon initiative. Malgré tout il y répondit avec fougue.

-Tu me rends complètement fou.

Je ris légèrement avant de répondre, sourire aux lèvres.

-Je vais prendre ça pour un compliment.

-Mais en est un.

Rit il à son tour. S'il vous plaît pincez moi, j'étais réellement entrain d'admirer le grand Vassili Antonov rire? Je ne pu alors m'empêcher de commenter.

-Alors tu sais rire!?

Dis je faussement outrée. Il secoua la tête face à ma mine théâtral et me prit à nouveau dans ses bras.

-Qu'avec toi.

Me chuchota il au creux de l'oreille me faisant frémir. Au bout d'une heure de visite nous nous étions arrêtés manger un morceau. Alors que le serveur nous indiqua une table il nous demanda nos noms de familles pour l'inscrire aux places réservés.

-Antonov et Ru..

-Petrova!

Répliquais en lui coupant la parole. Le serveur nous remercia puis partit après nous avoir laisser. Vassili lui me regarder de travers, les sourcils froncés. Et c'est repartit...

-Je suis Elena Petrova ici.

-Pourquoi avoir changé d'identité?

Demanda t-il de but en blanc. Ah oui donc aujourd'hui il n'y avait aucun détour? Peut être avait il compris que je ferais tout pour gagner du temps, comme toujours. En attendant qu'étais je censé répondre maintenant?

-Je te l'ai déjà dis je...

-Pas de mensonges.

Dit il d'une voix sévère. Qu'est-ce qu'il pouvait me gonfler parfois. J'inspirais lentement en cherchant au mieux une alternative.

-Toujours des questions mais m'as tu dis une chose sur toi?

Mon ton accusateur ne lui fit pas en démordre, au contraire il s'avança.

-N'essayes pas de changer de sujet Elena mais pourquoi pas parlons de moi. Que veux tu savoir? 

-Tout.

Dis je sans détour, son visage déformé par un rictus.

-Mon père était le chef de la mafia russe, ce pouvoir à toujours était transmis dans notre famille. Après la naissance de mon frère lors de mes deux ans ma mère est morte. Mon frère et moi nous sommes fait élevés à la dure par notre père. Il ne souhaitait qu'une chose, nous transmettre sa fonction. Nous avons baigné dans l'opulence du crime et des meurtres jusqu'à que tous les deux soyons assez grands pour reprendre la dynastie familiale.

Son récit était à la fois triste et morbide. Son enfance n'avait pas était un cadeau ça c'était sûr mais la chose qui me surprenait était qu'il n'ai jamais refusé. D'un côté pouvions nous refusé quelque chose qui nous avait était promis dès la naissance? Nous ne choisissions pas notre famille et ça je le savais plus que quiconque.

-Et ton père il...

-Il est mort il y a quelques années maintenant. Une tragédie pour certain et une véritable bénédiction pour d'autres si tu veux mon avis. Rafael est l'unique famille qu'il me reste. Évidemment nous avons de nombreux cousins et cousines éparpillés aux quatre coins du monde mais il n'y a que Rafael dans mon cœur.

J'hochais la tête face à la relation que me décrivait Vassili. Idyllique et très fraternels. Longtemps j'avais voulu ne plus être l'unique enfant mais lorsque j'avais compris que partagé ma douleur avec un autre innocent ne m'enchantais pas j'y avais rapidement renoncé.

Condamnée à souffrir, seule.

MAFIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant