Point de vue de Vassili
Le tumulte d'émotions qui me traversaient à cet instant fut si terrible que je soupçonnais mon cœur d'avoir déjà explosé. Le récit d'Elena m'avait mis dans une telle colère que même si je savais ne pas être le fautif je m'en voulais. La peine et la rage qui s'était emparé de moi depuis des heures maintenant me révulsaient. De nombreuses fois dans ma vie de grand patron j'avais était retrouvé dans un tel état mais la colère noir dont je venais d'être plongé était de loin la pire. Mélangé à mes sentiments, l'amour inconditionnelle que j'avais pour cette femme me transformer à nouveau en monstre sanguinaire. Longtemps j'avais essayé de réprimer mes ardeurs, essayant de lui cacher cette terrible facette de ma personnalité qui était comparable à celle du diable en personne. Malheureusement aujourd'hui je ne pouvais plus et je ne le voulais plus. L'homme de tous ses maux allait payer. Il mourra de mes mains et ceci n'était pas une menace mais une promesse. Mon cerveau qui ne cessait de mettre en scènes les paroles de ma bien aimée me rendait fou. L'imaginer entre ses mains me révoltais et mes envies de meurtres resurgissaient. Toute cette atrocité que j'avais essayé de mettre derrière moi depuis qu'elle était apparu dans ma vie refit surface. Et encore une fois je laissais faire. Puisque cette fois ci tout était différent. Cette fois ci je le voulais et rien ne m'en empêcherai. J'allais tuer ce monstre qui avait oser la toucher et ce ne sera que lorsqu'il sera six pieds sous terres qu'enfin je m'apaiserai.
C'est le cœur meurtri que je la vis se recroquevillée sous les couvertures. A la fin de son récit je l'avais rapidement amené jusqu'à notre chambre. Épuisée par ses confessions et emplit de chagrin elle s'était laissée portée tel un automate. Si son attitude m'inquiétait la savoir souffrir intérieurement me rendait malade. Démuni face à sa souffrance je fis ce que je pu et c'est en me couchant à ses côtés que je la berçais, caressant ses cheveux.
Elle s'endormit pendant plus de trois heures avant de papillonner des yeux. Pendant tout son repos je l'avais gardé près de moi, imaginant les tortures que j'infligerai à son géniteur dans j'espérais peu de temps. En quelques message échangés avec mon frère, mon second et mon ami j'avais rapidement eu les informations que je désirais. Cet enfoiré était là tout prêt et il n'attendait qu'une seule chose: me voir partir pour se retrouver seul avec elle. Lorsque son regarde vide rencontra le mien je lui caressais la joue.
-Pardonne moi de n'avoir pas compris plutôt.
Lui dis je finalement, déchiré par le regret. À nouveau je vis des larmes couler sur ses joues rosies et c'est d'un revers de la main que je les lui essuyai.
-Tu n'aurais rien pu trouvé, ma mère soignait chacune de mes blessures, là seule fois où je me suis retrouvée à l'hôpital fut pour ma clavicule et il avait prétexté une chute dans les escaliers. Il avait toujours un coup d'avance et tout était calculé.
-Je te jure sur mon nom que ce qui l'attend il ne le verra pas venir.
Fermant quelques secondes les yeux elle s'enfonça contre moi. Resserrant mon emprise autour d'elle je lui susurrais.
-Cet homme ne sera bientôt plus que du passé et bientôt tu ne risquera plus jamais rien, tu m'entends?
Je la sentis hochais de la tête, la couvrant de baisers je remontais la couverture.
-Bientôt tu n'auras plus rien à craindre je t'en fais la promesse.
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MAFIA
RomanceDeux années qu'à nouveau, elle vivait, ou du moins essayer. Seulement comme on dit toute bonne chose a toujours une fin. C'est donc avec le retentissement d'un neuf millimètre que la vie d'Elena c'était à nouveau arrêter. Mais c'était elle réellem...