MAFIA

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Point de vue de Vassili

Cela faisait quarante huit heures qu'elle s'était enfuit. La colère qui avait prit possession de moi n'avait laisser transparaitre que ma rage d'avoir était trahis. Le chaos que j'avais déchainé m'avais alors fais comprendre que tout ceci n'était qu'une façade. Lorsque me retrouvant dans mon bureau seule j'avais sentis une larme je m'étais observé dans le miroir. Depuis combien de temps n'avais je pas vu ces petites perles salées sur mon visage? Cela faisait si longtemps que je ne savais plus. Comprenant alors que ma colère n'était là que pour cacher ma peine je m'étais alors laisser aller à celle-ci. C'est lorsque j'avais remarquer que mes réactions à un chagrin étaient plus violentes que celle à une colère que je m'étais calmé. Malgré tout et ça je me devais de l'avouer une forte sensation étreignait mon cœur. Cette émotion était celui de la peur, oui j'avais peur. Peur de ce qui pourrait lui arriver, peur de la savoir en danger si loin de moi et peur de la perdre tout simplement. Ma rage fut telle que c'est d'un simple revers de la main que je brisais tout ce qui se trouvait aux alentours. Ni tenant plus je l'appelais.

-Vassili, tu tombes mal j'ai...

-Elle est partit.

-Quoi?

-Elena s'est enfuit!

Criais je au combiné. Mon frère sembla enfin réaliser et de sa voix de chef il tonna.

-J'arrive.

Et aussitôt dit aussitôt fait à peine deux heures après il était là. En avisant mon bureau sans dessus dessous et mes yeux noirs il me questionna prudemment.

-Que s'est-il passer?

Sans même lui répondre je lui tendis la lettre, sa lettre que j'avais sans mentir, du lire une bonne dizaine de fois avant de comprendre que j'avais raté quelque chose.

-Elle m'a laissé cette lettre avant de s'enfuir.

-Tu comprends donc que ce n'est pas à cause de toi qu'elle est partit? Vassili si on en croit ses écrits Elena est recherché et aussi stupide que cela soit il elle à préférée partir que de rester auprès de toi.

-J'ai fais des recherches sur elle et j'ai demandé un dossier complet à Dimitri et il n'y avait rien concernant quelqu'un à ses trousses!

-As tu bloqué le pays?

-Bien sur que oui!

Alors que mon frère allait répliquer un de mes hommes entra.

-Monsieur nous l'avons raté de peu elle vient de décoller pour l'Argentine sous une fausse identité.

Mon hurlement de rage accompagna le tir de mon arme. Une balle dans la jambe lui servira de leçon. Seulement aujourd'hui elle n'était plus là pour lui prodiguer les premiers secours. Je compris alors que la bête en moi refit surface. La colère mélangé à la tristesse et l'inquiétude n'était décidemment pas un cocktail fait pour moi. Mon frère qui essaya de s'approcher s'arrêta lorsqu'il aperçu cette lueur dans mes yeux. La lueur de l'impitoyable Vassili Antonov. Lui comme moi savions que tant qu'elle ne serait pas à mes cotés je tuerais. Alarmé par les gémissements de douleur de mon homme de main qui avait échoué c'est sans même me retourner que je l'abattu. Je ne savais pas qui en avait après elle, je ne connaissais pas la raison et je ne savais pas non plus s'il l'avait déjà retrouver. Aujourd'hui la seule chose que je savais en cette instant précis fut que n'importe ou elle serait je la retrouverais et que n'importe ou il se trouverait je le tuerais. Mon arme encore fumante en main c'est déterminé que je partis vers ma voiture direction mon jet. Avant d'entrer dans ma berline je l'entendis.

-Fais ce que tu veux en Argentine tu auras l'appuis des autorités je m'en assurerai et Vassili?

Un simple coup d'œil vers lui et je su.

-Ramène là.

Oh ça je pouvais le jurer sur les Dieux mais qu'ils protègent tous ceux qui oseront se mettre sur ma route.