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Cet homme était vraiment lunatique et moi j'étais vraiment folle. Ma petite crise passer il m'aida puis partit comme s'il venait de se brûler. Je me faisais des idées où notre gros mafieux était mal à l'aise? Je levais les yeux aux ciel face à mes suppositions idiotes. Mal à l'aise, lui? C'était certainement autre chose. Peut être se retenait il tout simplement de me tuer. Expirant l'air emmagasinée dans mes poumons je pris sur moi pour ne pas exposer ma terreur lorsque ses bulldogs vinrent me chercher. Rapidement alors je m'enfermais dans la chambre.

Comme si je pouvais lui échapper

Quelques heures plus tard lassée de ma prison dorée et malgré mon sang pulsant dans mes veines je sortis quelques instants. Arpentant les couloirs, curieuse maladive que j'étais, je pu découvrir avec stupeur et admiration que ces murs regorgeaient d'œuvre d'art. C'était absolument fabuleux. Passant par des peintures que je n'avais jamais vu en vrai ou par certaines que je croyais être dans des musées. Je me stoppais lorsque je découvris une célèbre peinture de Picasso. J'avais toujours aimé l'art, ma mère lorsque j'étais enfant m'amenait très régulièrement dans beaucoup de musée. Mon père lui détestait cela. De toute manière je me demandais bien ce qu'il aimait. En pleine admiration devant cette merveille je me tournais brusquement lorsque j'entendis des pas derrière moi.

-Aimez vous l'art mademoiselle Russo?

-Beaucoup.

Répondis je en déglutissant légèrement en le voyant plus beau que jamais. Cette fois ci il ne portait plus son éternel costume trois pièces non. Mon ravisseur avait troqué sa tenue d'hommes d'affaires pour un jean et une simple chemise noir. Je finis par papillonner des yeux afin d'arrêter de le dévisager et reporte mon regard sur la peinture.

-N'est-il... n'est il pas censé se trouvait à Paris?

Demandais je un bref regard dans sa direction.

-Oh vous savez avec l'argent on achète tout.

Je fus contrit par sa remarque mais ne rétorquais rien. Je n'étais absolument pas d'accord. L'argent n'achetait pas tout. La preuve il avait beau se pavaner avec tout son fric il n'avait personne avec qui le partageait. Évidemment les prostituées qu'il ramenait, ne lui servait qu'à assouvir ces besoins sexuels. Rien d'autre. Je me fis alors la remarque que cet homme n'étais peut être pas le personnage sombre, aigri et méprisant qu'il laissait paraître. Je pensais sincèrement que tout ceci n'était qu'une carapace pour cacher sa solitude. C'était triste de voir des personnes se renfermaient sur eux même. Je devais certainement me dire que lorsque nous entrions dans le monde de la mafia un personnage sombre avec une personnalité ambiguë et indéchiffrable était sûrement important dans leur CV. Mon ravisseur me coupa de mes songes en annonçant qu'il était bientôt l'heure. Cette bref aparté n'avait malheureusement pas duré puisque c'est brutalement qu'il nous ramena à la réalité, moi et mes craintes.

-Soyez prête pour 15h dans l'entrée, changement d'horaire.

Assez curieuse et même si quelque chose en moi me poussais à ne plus être vraiment effrayée par chacune de ses paroles, je demandais.

-Pourquoi allons nous en Espagne monsieur Antonov?

Il s'approcha alors de moi, ses beaux yeux bleus ancré dans les miens. Une mystérieuse atmosphère s'installa soudain alors qu'il attrapa mon menton entre ses doigts.

-Pour un gala Elena, d'autres questions?

Dit il d'une voix sensuelle qui me laissais quelque instant sans voix. Cet homme était bien trop sexy pour être réel. C'était sans doute un Dieu vivant. Un Dieu qui se rapprochait tout de même plus du diable. Je déglutis, une nouvelle fois, en le voyant approcher encore. Son souffle chaud frappant ma peau délicate. Rougissante je fermais les yeux alors que je sentis sa main effleurer ma joue. Son touché était si électrisant que je me surpris à aimer son contact.

Mais que disais je?

Mais, tout à coup, il se recula brutalement, comme foudroyé. Je le vis se renfrogner sur lui même avant de m'observer avec la même froideur qu'au premier jour. Sa bipolarité allait sans doute me rendre folle si bien évidemment je ne mourrais pas avant.

-Ne soyez pas en retard.

Souffla t-il d'un ton glacial. Et voilà le vilain mafieux de retour. C'était fou comme il était différent lorsqu'il se montrait humain. Mais je devais me rendre à l'évidence il n'avait rien d'humain. C'était tout bonnement un monstre sanguinaire, aimant sans aucun doute me torturer psychologiquement. Je soufflais en descendant les bagages que l'ont m'avais préparer. Un gala? J'étais déjà aller dans des réceptions ou dans des vernissages cela devaient donc se ressembler non? Mais bien entendu ce n'était pas un gala comme les autres. Je le savais car l'invité n'avait rien de banal. Par déduction je su alors que cette réception serait emplie de mafieux plus dangereux les uns que les autres. Je soufflais en le voyant arriver. Quelques minutes plus tard et sans aucuns mots échangés, nous étions à bord d'un jet.

MAFIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant