22

44.4K 2K 572
                                    

Point de vue de Vassili

-Lâche moi!

Elle recula brusquement et sans que je n'ai le temps de la rattraper elle s'enfuit. Étais je aller trop loin? Sans doute mais cette jeune femme avait bien trop de mystères qui planaient autour d'elle. Et malheureusement pour elle j'étais bien trop curieux, surtout lorsqu'il s'agissait d'elle. Je fis signe à mes hommes de ne pas bouger. Ils ne comprirent pas tout de suite en la voyant courir à toute vitesse vers mon portail, mais comme toujours ils ne pipèrent mots.

-Elena!

Grondais je lorsqu'elle atteignait presque le portail. Cette fois je fis signe aux quatre hommes qui le sécurisaient de lui bloquer le passage. Comme folle elle recula en criant, ses deux mains posés sur la tête elle semblait complètement incontrôlable. Elle bougeait dans tous les sens, essayant de certainement se calmer. Je pris mes distances pour ne pas l'agiter plus et laissais quelques mètres entre nous. Ses cris mélangeaient à ses pleurs sonnait désagréablement dans mes oreilles. Elle semblait totalement désemparée et c'est à cet instant que je m'en voulu de l'avoir pousser à bout. Mais comment aurais je pu savoir qu'elle se serait mit dans un tel état? Tout à coup elle se jeta à terre ses mains portés sur sa gorge.

S'en était trop. Prostré à ses côtés, j'essayai de la réveiller des souvenirs dont elle venait d'être replonger par ma faute. Semblant peinée à respirer, une colère noir s'immisça en moi dont j'étais le seul responsable.

-Elena! Regarde moi! C'est moi, Vassili

Ses yeux qui brillaient des fantômes de son passé trouvèrent quelques secondes plus tard mon regard.

-J'arrive..... j'arrive plus..... à respirer

Dit elle difficilement en redoublant ses pleurs qui semblaient mourir au fond de sa gorge. Ses suffocations m'étaient insupportable. Sans perdre une minute je la pris dans mes bras et l'installa dans ma chambre en l'espace de quelques secondes. Ayant prévenu un médecin j'avais rapidement compris qu'elle était en pleine crise de panique. Assise sur le lit, je m'agenouillais devant elle.

-Regarde moi Elena, je suis là, tu es avec moi, ici.

Je disais ça comme si cela aller la rassurer. Et si cette crise était dû à sa séquestration? Non, j'étais persuadé que cela venait de notre conversation. Je devais la convaincre de se calmer avant que la situation ne dégénère.

-Tu es en sécurité Elena avec moi, tu entends ?

Elle hocha rapidement de la tête tout en essayant d'inspirer de l'air. M'asseyant à ses côtés je collais sa tête sur mon torse.

-Répètes le.

-Je suis.... en.....sécurité.

-Tu es avec moi, tu ne risques rien. Calme toi et respire ma douce.

Au bout de quelques minutes elle se calma enfin. Néanmoins sa crise manifestement éprouvante provoqua un endormissement pratiquement instantané. Je congédiais le médecin qui venait d'arriver et installa Elena sur le lit. Avec soin j'enlevais ses vêtements et lui enfilais rapidement une de mes chemises. Me déshabillant à mon tour je m'installais à ses côtés. Instinctivement et comme si elle n'était en sécurité nulle part ailleurs elle se colla contre moi. Sans attendre je resserrais mes bras autour de son petit corps frêle qui était encore prit de tremblements. À ce moment je me promis de découvrir ce qui la terrifier à ce point. La sentence allait tombait et que Dieu vienne en aide au malheureux qui avait eu le malchance de lui faire du mal. Je me promis alors de ne plus jamais l'effrayer et de la protéger comme j'en avais eu tant envie depuis le début.

Cette femme était à moi

MAFIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant