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Point de vue de Vassili

Je cru devenir fou lorsque j'entendis ses hurlements. Sautant pratiquement de la voiture je fus en à peine quelques secondes projeté au sol par mon frère. Rapidement je compris que des hommes nous visaient. Avec précision nous nous mimes à tirer. A l'aide de mon groupe et de mes autres hommes de mains c'est rapidement que nous tuâmes le groupe de mercenaires envoyés par cet enfoiré. Courant le plus vite que je le pu mes pensées battant à plein régime. Des mots s'abattît devant mes yeux ne faisant qu'attiser ma haine. En cet instant, je ne pensais plus à rien. Je ne pensais pas à me protéger des tirs, je ne pensais pas à ce qui m'attendait, je ne pensais pas à ma survie, je ne pensais qu'à elle.
A elle et uniquement à elle.
S'il lui arrivait malheur je savais que jamais je ne m'en remettrai et ne me le pardonnerai.

Enfin arrivé à notre chambre ce furent des cris que j'entendis tout d'abord. Puis la vision qui s'offrit à moi me tétanisa. La rage qui monta soudainement en moi fut si terrible que j'en perdis pieds, dévasté par la colère et l'amertume. Mes yeux devinrent noir et habité du diable en personne je lui sautais à la gorge. Obnubilé par ce malade qui avait osé la toucher, une fois de plus, je ne me contrôlais plus. La bête en moi ressurgit et c'est totalement embrouillé que je le frappais. Evidemment il essaya de se défendre mais ce fut inutile. Comment pourrait-il me vaincre? La peur que j'avais vu dans ses yeux alors que son visage livide menaçait de passer dans l'au de là me poussais à continuer, il allait payer. Si l'impitoyable Antonov refaisait surface je ne donnais pas cher de la peau de cet énergumène sachant qu'à présent mes sentiments en étaient mêlés.

Un coup, deux coups, il évita le troisième et m'en donna un.

Malheureusement pour lui l'adrénaline qui ne faisait que monter crescendo me donnais du souffle et c'est à califourchon sur son faible corps que j'enchaînais les droites. Frapper était la seule chose que je pouvais faire en cet instant et malgré les murmures de ma douce derrière je ne pu m'arrêter. Comment pouvions nous toucher notre enfant? Quel personne saine d'esprit oserait levé la main sur sa petite fille? Comment pouvions nous détruire la vie de milliers d'enfants, détruire sa vie à elle?

Un visage dessiné par un ange, une âme donner par Dieu lui même. Elle était là pureté incarnée. Sa bienveillance et sa gentillesse était si contradictoire avec tout ce qu'elle avait subis.
Dans un grognement de rage, du sang gicla dans mes yeux mais même cela ne pu m'empêcher de continuer. Si j'avais prévu une mort plus lente et plus douloureuse pour ce dégénéré je savais une chose.
Dans tous les cas il mourrait de mes mains.
Mes poings ensanglantées ne me firent pas arrêter mais lorsque je sentis mon frère se ruer sur moi je du me stopper. Pendant quelques secondes ma vision resta trouble puis comme une descente de cocaïne tout devint plus claire. Me réveillant de ma torpeur c'est d'un œil neuf que j'observais ce corps encore chaud mais fraichement tuer de mes mains. Soulager de sa mort, je ne l'étais néanmoins pas de l'avoir fait sous les yeux d'Elena. À ma réflexion c'est automatiquement que je tournais ma tête vers elle. Recroquevillée contre le mur elle peinait à reprendre son souffle. Je me précipitais alors vers le mur, me promettant de ne plus jamais me séparer d'elle. Parce que si les derniers événements m'avais bien fais comprendre quelque chose était qu'enfin je l'avais trouvé. Mon âme soeur, ma moitié, l'unique femme de ma vie. L'unique personne qui faisait encore battre mon cœur si noir.
Parce qu'en fin elle était là.

Elena

MAFIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant