Le choix de mon cœur

Chapitre 29

Theodore retira doucement le foulard de son cou et ils virent le tatouage de la mouche. La colère de Samuel l'emporta. Il le souleva et le plaqua au mur. Son rêve allait enfin se réaliser, il allait enfin pouvoir massacrer cet homme. Cet homme qu'il déteste tant. Il leva sa main pour le frapper quand la voix de Leyla l'arrêta.

- Samuel. Dit Leyla.

Samuel se retourna et Leyla s'approcha de lui et de l'homme. Leyla regarda l'homme avec colère. Il s'approcha de lui et Samuel la prit par le bras pour l'empêcher de s'approcher de cet homme.

- Pourquoi vous m'avez fait ca ? Demanda Leyla en essuyant rageusement une larme qui coula sur ses joues.

- Je... Je m'excuse vraiment... Je ne savais pas ce que je faisais. Bégaya Theodore.

- Tu t'excuses ?! C'est la seule chose que tu trouves à me dire après tant d'années. Tu n'es qu'un vaurien. Dit Leyla avec rage.

- Je...

- Vous avez détruit ma vie, vous m'avez pris mon honneur, ma dignité et après, vous êtes partis sans laisser de traces. Je m'excuse ne servira à rien. Mais la seule chose qui m'a rendu heureuse, c'est la fille que vous m'aviez donne. Elle ne mérite pas de savoir qu'un homme comme vous est son père.

Pendant que Leyla parlait à Theodore, Samuel a appelé ses sécurités qui vinrent dans quelques minutes.

- Je sais que tu ne pourras jamais me pardonner ce que je vous aie fait, mais sachez que je regrette le regrette vraiment. Dit Theodore avec un air sincère.

- Garde ton joli discours pour la police. Dit Samuel en le traînant vers les sécurités.

Les sécurités l'escortèrent sous le regard neutre de Leyla. La dernière chose qu'elle retint de cet homme est juste un regard remplit de regret. Ou du moins ce qu'elle pensait. Oui, elle a sûrement rêvé. Un homme comme lui ne regrettera jamais ses erreurs.

Samuel lut la désolation et la douleur dans les yeux de Leyla. Elle a les mêmes regards tristes et douloureux qu'elle avait quand elle lui a raconte ce cauchemar. Il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras. Elle passa ses mains autour de son cou et se mit a pleurer.

Veronica ne put s'empêcher de sourire. Elle n'arrive pas à croire qu'elle a une petite-fille si jolie et si intelligente. Elle n'a pas toujours été une bonne mère avec Leyla, mais, elle n'a pas élevé sa fille avec de la haine contre sa famille.

- Viens Cass. Dit-elle en lui donnant une vase. Allons faire un peu de jardinage, tu veux.

- Bien sûr ! Répondit Cass excite.

Veronica mit un chapeau et donna un chapeau à Cass. Elles mirent des gangs et se dirigèrent vers le jardin. Elles entrèrent dans le jardin et ils se mirent à jardiner.

- Tu sais, maman me racontait toujours qu'elle aime faire le jardinage. Dit Cass.

Veronica haussa un sourcil en signe d'étonnement. Leyla n'a jamais su comment jardiner. Peut-être, qu'elle a, change quand elle à quitté la maison.

- Vous viviez où ? Demanda Veronica.

- Nous vivions dans un petit village. Les habitants avaient chacun leurs fermes et chaque famille vendaient quelques choses. Maman par exemple s'occupait du lait et des œufs. Ma grand-mere lui a laissé une étable. Dit Cass.

- Grand-mere ? Demanda Veronica incrédule.

- Oui, elle s'appelait Cassidy Martha Lopez. Elle morte et ça a vraiment dévasté maman. Elle était une grand-mere courageuse, remplit de joie et elle souriait tout le temps.

Veronica sentit un sentiment de culpabilité envahir son cœur. Elle n'a jamais été une bonne mère avec Leyla, elle n'a jamais été là pour elle. Elle lui donnait toujours tort face a Daniella même quand elle savait qu'elle n'était pas coupable. Elle aurait dû la rendre plus heureuse au lieu de lui pourrir la vie.

- Tu sais qui est ton père ? Demanda Veronica curieuse.

- Non. Ma mère n'a jamais voulu en parler, mais j'ai...

- Depuis quand tu aimais le jardinage à ce point maman ? Dit la voix de Daniella.

Veronica et Cass se retournèrent en même temps pour voir une Daniella avec une petite robe rouge, des talons hauts noirs et ses cheveux en queue-de-cheval. Elles se mirent debout pour la regarder.

- Je peux faire ce que je veux, Daniella. Dit Veronica.

Elle prit la main de Cass et la dirigea vers une petite place qui se trouve près d'un lac. Daniella les suivit et elles s'assirent.

- Je voulais te dire que tu as un appel urgent qui t'attend dans ton bureau. Dit Daniella avec une pointe d'ironie dans la voix.

- Si c'étais si urgent que ca pourquoi tu ne me l'avais pas dit quand tu avais mis les pieds dans le jardin ? Demanda Veronica avec dureté.

- Je voulais jouer un peu, c'est tout. Répondit-elle en levant les yeux aux ciels.

Veronica se leva et prit la main de Cass pour l'emmener avec elle, mais Cass secoua la tête en signe de non.

- Je t'attendrai ici. Dit Cass.

- Tu es sûr ? Lui demanda Veronica.

Elle acquiesça et après un regard d'avertissement a Danielle. Elle partit.

- Bon, soyons claire petite...

- Cassidy.

- Quoi ? Demanda Daniella qui ne comprit rien.

- Mon nom est Cassidy. Répondit Cass.

- Et pourquoi devrai-je t'appeler Cassidy ? Demanda Daniella en plissant les sourcils.

- Parce que je ne vous connais pas. Seulement les personnes que je connais et que j'aime peuvent m'appeler Cass. Répondit Cass avec confiance.

- Dans ce cas, je ne t'appellerai ni Cass ni Cassidy. Tu sais pourquoi ? Parce que je m'en fiche. Tout ce que je veux c'est que tu t'en ailles là ou tu étais et que tu ne remets jamais les pieds ici, parce que, je déteste les enfants.

- Tu n'as pas toujours l'impression que tu es le vilain petit canard dans cette famille ? Lui demanda Cass en plissant les yeux. Je ne comprends vraiment pas pourquoi tu penses que tu es si supérieure.

- Je t'interdis de me parler sur ce ton petite. Dit Daniella en lui pointant du doigt.

- Pourtant je ne vous ai pas interdit de m'appeler petite. Répondit Cass du tac au tac. Et tu sais quoi ?! J'ai toujours déteste les femmes trop maquilles.

Elle lui donna un faux sourire et se leva laissant une Daniella rouge de colère près du lac.

Ça fait une bonne demi-heure que Leyla s'est blottis dans les bras de Samuel. Elle a arrêtée de pleurer, mais, sa douleur ne s'est toujours pas arrêter. La sonnerie du portable de Samuel lui tira dans ses pensées. Il décrocha et il dit un "oui nous serons là " et il raccrocha.

- Qu'est-ce qui se passe ? Demanda Leyla a Samuel.

- Nous sommes demandes aux commissariat.