« Fight for this love »

CHAPITRE XIX

Nous nous étions laissés une semaine pour nous préparer et être prêt à aller affronter Hibiki. Tout le monde était occupé à faire quelque chose. Les garçons s'occupaient de me remettre dans le bain grâce à des entraînements variés, les combats à main nue ou à l'arme blanche, la course, le tir et même la conduite même si je savais déjà me débrouiller. Mon grand-père s'était allié avec Igneel afin de nous guider et nous donner des informations. Les filles nous aidaient parfois lors des entraînements et apprenaient en même temps. Ma grand-mère, elle, s'occupait de nous nourrir.

J'avais appelé Caprico pour lui faire part de nos projet et même s'il était carrément contre au début, il avait finit par se faire à l'idée et nous prêtait main forte. Il m'avait aussi dit qu'il avait accueillit Nathanael chez lui et que celui-ci avait tenu à l'aider à trouver des informations sur Hibiki et ses complices. J'étais très touchée de son aide, surtout après que je l'ai repoussé. Il aurait très bien pu rentrer chez lui et oublier tout ça, mais il était encore là à nous aider. Je me promis de le remercier sincèrement la prochaine fois que je le verrais. Après tout, même s'il avait des sentiments pour moi, je le considérais toujours comme un ami.

Lorsque je l'avais dis à Natsu, il s'était raidit et m'avait dit qu'il ne faisait ça seulement pour attirer mon attention. Parfois sa jalousie me faisait rire et puis je le trouvais très mignon lorsqu'il était grognon comme ça à cause de sa jalousie. J'avais beau le rassurer et lui dire que mon cœur était à lui, ça ne l'empêchait pas d'être jaloux et d'avoir peur que quelqu'un m'arrache à lui. Surtout Nathanael. Je savais pas pourquoi il avait aussi peur de lui, lorsque je lui avais posé la question, il m'avait simplement répondu que c'était parce que j'étais amoureuse de lui quand j'étais gamine, mais c'était complètement absurde. Je ne voulais pas insister, mais je devais savoir ce qui le tracassait comme ça.

Aujourd'hui comme les garçons devaient avoir une discussion avec Igneel et mon grand-père j'en avais profité pour m'échapper un peu de tout ça et penser à autres choses. Je m'étais faufilée après le petit déjeuner et j'étais partis rejoindre l'enclos des chevaux. J'avais sellé Oréo et j'étais partie faire une petite balade sur les terres de Igneel. Je devais avouer qu'il avait un terrain immense mais surtout magnifique, ce qui m'avait permis de faire galoper Oréo. Je ne savais qui de lui ou moi était le plus excité, en tout cas nous avions laissé la vitesse et l'adrénaline nous emporter. Il filait comme une flèche à travers le champs et ne semblait jamais épuisé.

Finalement au bout d'un petit moment, je le stoppai et descendis pour le laisser un peu se reposer. Je lui enlevai la selle et la laissai brouter et se rafraîchir dans le petit court d'eau tout près. Je m'assis dans l'herbe et inspirai profondément l'air de la campagne. Ici nous étions assez loin de la ville et du trafic, ce qui fit que l'on entendait rien d'autre à part le chant des oiseaux, la légère brise qui faisait craquer les branches des arbres et Oréo qui s'ébrouait de temps à autre. C'était apaisant, tellement que je finis par m'allonger la tête appuyée sur la selle. Je fermai les yeux et me laissai emporter par les bruits de la nature afin de vider totalement mon esprit. Comme je l'avais fait le jour où j'avais revu ma mère pour la première fois.

Les rayons du soleil caressait mon visage et de mes mains je caressai l'herbe près de moi. J'avais toujours adoré la campagne, mais seulement pour les vacances ou le week-end. La ville finirait quand même par me beaucoup me manquait si je restais trop longtemps à la campagne. Mais de temps ça ne fait pas de mal de se retrouver loin de tout et au calme c'était une bouffé d'air frais surtout avec tout ce qu'il se passait dans ma vie. Loin de tout pour quelques jours, je pouvais me permettre d'oublier, de faire le vide et de puiser la force nécessaire pour affronter Hibiki. Cette balade à cheval et cette petite pause avaient booster mon énergie et je savais qu'en rentrant je me sentirais forte et prête à affronter le monde s'il le fallait.