Cinq longs jours étaient passés depuis que j'étais allée au cimetière où ma mère reposait. Et durant ces derniers jours, je me sentais déprimée et triste comme si elle venait de mourir. Chaque souvenir me broyait le cœur et je devais prendre sur moi pour ne pas pleurer encore. C'était vraiment la pire des épreuves que j'ai vécu jusqu'ici, même ce que m'avait fait subir Hibiki n'était rien à côté de ça.
J'étais tellement vidé que j'avais même laissé le carnet de côté, je n'avais franchement pas la tête à ça. Natsu avait essayé de me convaincre de m'y remettre, mais il était impossible que je réussisse à me concentrer. Mes pensées dérivèrent automatiquement vers ma mère et mon père, sur ce qu'aurait été ma vie s'ils étaient tous les deux en vies à ce moment. Je me demandais si nous aurions été heureux et si mon père traînerait toujours dans ses affaires louches.
Je ne sais pour qu'elle raison, dans ma vision de la vie dans j'aurais aimé avoir, Natsu en faisait toujours parti. Même si au fond je savais que jamais il ne se serait intéressé à moi sans le carnet, je le voyais toujours auprès de moi. Je voulais à tout prix me dire que nous étions faits pour être l'un avec l'autre, que de toute manière nous nous serons rencontrés d'une façon ou d'une autre.
Alors aujourd'hui au lieu de continuer à rêvasser sur toutes sortes de choses, j'avais décidé de me reprendre en main. Je ne devais pas continuer comme ça, je devais passer par-dessus cette épreuve et me battre pour retrouver une vie normale. Mais je devais surtout me changer les idées. Natsu étant partit aider Grey, ne pouvait pas continuer les entraînements avec moi. Alors j'avais demandé à Juvia de passer la journée avec moi, ce qu'elle avait accepté avec grand plaisir. Elle devait juste finir le travail que Grey lui avait donné à faire. Ce n'était pas bien compliqué, mais assez long. Elle devait entrer toutes les données des nouvelles voitures dans l'ordinateur et les envoyer à un homme qui fournirait les faux papiers.
Nous étions donc assises toutes les deux dans le salon, Juvia avait son ordinateur sur les genoux. J'étais près d'elle à me faire les ongles attendant qu'elle finisse. Elle m'avait prêté un assortiment de vernis de chaque couleur possible et le nécessaire pour m'occuper correctement de ma manucure. J'avais choisi un magnifique vernis rouge mat. Je relevais la tête vers elle qui avait les sourcils froncés et elle était très concentrée sur ce qu'elle faisait.
- Tu as choisi quelle couleur alors ? Dit-elle en relevant la tête.
- Rouge mat. Souriais-je en le montrant.
- Je l'adore celui-là, il tire un peu sur le rose, tu vas voir il est super. M'informa-t-elle avant de reposer ses yeux sur l'ordinateur. Je peux te poser une question ?
- Oui, vas-y. Répondis-je en débouchant le vernis.
- Je me demandais comment tu faisais pour t'en sortir avec ton carnet ? Je soupirais et relevais la tête vers elle. Tu sais pour arriver à trouver des dossiers et tout ça. Dit-elle avant de reposer ses yeux sur son écran.
- C'est assez simple en fait, chaque chiffre inscrit dedans correspond à une lettre, il suffit de savoir à quel chiffre correspond la lettre. Expliquai-je en me mettant le vernis.
- Et comment tu as fait pour savoir comment ça marchait ?
- Tout ce que m'a apprit mon père tout au long de ma vie n'a jamais été fait au hasard. Dis-je en la regardant. Un jour quand j'étais petite il m'a donné mon nom codé. Il a juste fallut que je prenne les lettres de mon prénom et que je complète le puzzle. Je haussais les épaules. Ensuite pour retrouver les dossiers il me laisse des indices sur l'endroit où il se trouve. Le dernier était caché au cimetière. Souriais-je tristement et elle hocha la tête.
- Tu sais déjà où se trouve le prochain ? Demanda-t-elle pour changer de sujet.
- Non je n'ai pas encore commencé, il va falloir que je m'y mette. Dis-je en soufflant sur mon vernis et elle hocha la tête.
- Tu veux faire quoi aujourd'hui ? Demanda-t-elle en refermant son ordi.
- Tu ne finis pas ?
- Non je me suis beaucoup avancée, j'ai le temps de finir. Dit-elle en haussant les épaules.
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« Fight for this love »
Fiksi Penggemar« Méfie-toi des apparences », « N'aie confiance en personne d'autre qu'en toi-même ». Voilà ce que lui a répété son père tout au long de son enfance. Il eut la dure charge de l'élever seul, sa mère ayant quitté ce monde dans un grave accident de voi...