Comment Passer Son Permis En Une Leçon : Oralie #21

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On aurait pu se croire dans un film de Fast and Furious.

Hormis le fait que les deux jeunes femmes portaient des diadèmes, roulaient en Peugeot 205, et qu'il n'y avait pas le moindre poursuivant.

Quelques petits détails.

Les mains moites, "l'apprentie conductrice" ne décollait pas le pied de l'accélérateur, supprimant tous les obstacles qui se dressait sur sa route. La passagère, le teint verdâtre, semblait prête à rendre ses éclateroles après une nouvelle montée sur le trottoir.

— Sincèrement, je ne comprends pas pourquoi les elfes ont si peur de ces machines, s'exclama Oralie, c'est génial !

À ces mots, elle grilla un énième feu rouge, tandis qu'un flash fugace attira son regard.

— Trop bien ! Tu as vu, ils nous prennent en photo, s'extasia-t-elle, on va devenir des stars !

Je ne suis pas sûre que ce soit ce type de photo cocotte...

— Au départ, on partait pour vérifier si l'allergie de ta fille n'empirait pas, balbutia Clarette entre deux gargouillements.

Oralie se pinça les lèvres, honteuse de son comportement. Elle secoua ses boucles blondes qui tombaient négligemment sur ses épaules, lâchant du regard la route pour questionner sa collègue.

— Je suis à ce point une affreuse mère ?

— Tu es une affreuse mère, mais en plus de ça, une horrible conductri... ATTENTION, UN ARBRE DROIT DEVANT !

Oralie tourna le volant de dernière minute, continuant de bavarder comme si de rien n'était.

— Je suis perdue, soupira la jeune femme.

Elle se tourna de nouveau vers Clarette, qui se pencha, saisissant le sac en plastique le plus proche.

BEURK ! Heureusement, j'ai déjà mangé... (MOUHAHAHAHA !)

— Tu viens de rouler sur des milliers d'insectes ! s'indigna la brune.

Bon, okay, j'avoue : je ne sais pas du tout à quoi ressemble Clarette. On va dire que c'est une brune, point.

Oralie, incommodée par l'odeur, plissa son petit nez dans une grimace de dégoût, s'effaçant ensuite pour laisser apparaître des traits déformés.

Sans prêter gare, elle se gara en heurtant une voiture, déclenchant une sirène d'alarme retentissante.

*note* Entrée en toute discrétion...

— Dis-moi, gargouilla sa collègue, pourquoi ne pas avoir tout simplement pris un cristal de saut, qui nous aurait emmené juste en face du paillasson ?

Elle lui répondit d'un haussement d'épaules évasif, secouant la poignée du portail, s'ouvrant dans un cliquetis familier.

Elle s'accrocha à la main de Clarette, comme source de réconfort, lui adressant un regard intimidée.

— C'est ici.

Elle leva les yeux au ciel, puis rétorqua :

— Sérieusement ? Je pensais que c'était la maison d'en face !

Elle l'a dévisagée, incrédule qu'elle puisse en plaisanter.

— Qui êtes-vous ? murmura une petite voix dans leur dos.

— Des vendeuses de bonbons ! s'écrièrent-elles en cœur.

Carrément pas louche...

Sophie hésita. Sa mère lui avait répété inlassablement de ne jamais faire confiance aux inconnus. Et surtout aux vendeuses de bonbons avec des airs de gentilles poupées.

— Et vous faites du porte-à-porte ? fit-elle, soupçonneuse.

Elles acquiescèrent, telles des chiots bien dressés. La seconde suivante, un agent du FBI les embarqua, au grand étonnement de Sophie, dont les yeux se voilèrent subitement.

JE SUIS DE RETOUR ! Je reviens toujours, comme un boomerang, et en pleine figure ! Vous vous souvenez encore de moi ? *scrute la réaction de tous ses lecteurs*

Je vous avoue que j'ai de plus en plus de mal à poster, car ça me rapproche de la fin de ce livre...(mais il reste des tonnes de chapitres encore !)

*lève son cristal de saut en cachant ses yeux humides* Je vous retrouve dans les commentaires !










À la Découverte des Cités Perdues ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant