Chapitre 63 : Le toit

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Me revoilà de nouveau dans son bureau, comme la plupart du temps.

Il semble apprécié ma présence surtout parce qu'il ressent que mon départ est proche, personne ne sait combien de temps il nous faudra pour finaliser l'entraînement.

"Haru, tu m'écoutes ?" Me sort de mes pensées le Raïkage.

- O-oui bien sûr.

"Bien, voilà la lettre dont je te parlais." Me dit-il en me la donnant avant sortir de son bureau après être appelé par quelqu'un.

- Une lettre ?

Je n'ai rien écouté.

- À part mon prénom, il n'y a aucune autre information.

Je décide de retourner dans ma chambre pour éviter de tomber sur d'autres personnes qui pourraient me faire oublier de lire cette mystérieuse lettre.

Je m'allonge rapidement sur mon lit et ouvre cette lettre pour découvrir un court message:

«Rejoins-moi au coucher du soleil sur le toit.»

- De qui ça peut être ?

Je n'ai qu'une seule solution pour le découvrir, en attendant le fameux coucher de soleil, je décide d'aller m'entraîner seule afin de m'aérer l'esprit.

***

Cela fait maintenant au moins deux heures que je m'entraîne sans relâche mais le mystère de ce message reste constamment dans mon esprit.

"Tu t'entraînes toute seule ?" Me demande dans mon dos mon ami.

- J'avais besoin de m'occuper. Dis-je tout en donnant des coups d'épée en bois contre un mannequin.

"Ça tombe bien, je m'ennuie à mourir aussi."

- Tu me lances un défi ? Je demande en arrêtant ce que je fais.

"Un duel avec uniquement du taïjutsu, ça te dit ?"

Comme réponse, je ne manque pas de dégainer mon épée en bois et essaie déjà de lui asséner quelques coups.

Nous sautons, esquivons et parons dans tous les sens, avant que je ne décide d'utiliser ma rapidité contre lui qui me permet de le désarmer rapidement.

Je ne peux m'empêcher de sourire face à cette situation avantageuse pour moi, je continue à lui asséner des coups qu'il parvient toujours à esquiver sauf pour ceux qu'il devrait normalement parer à l'aide d'une épée, d'un sabre ou d'un katana.

En l'espace d'un instant, Shî me paraît plus rapide et réussit à me désarmer à son tour.

Je recule instinctivement de plusieurs sauts, assez interloquée.

"N'oublie pas que moi aussi la rapidité est l'une de mes plus grandes forces, ayant grandi ici à Kumo, dans le pays de la Foudre."

- J'avoue avoir oublié ce détail.

"Et si on passait aux choses sérieuses ?"

- Aux choses sérieuses ? Qu'est-ce que tu veux dire ?

Shî s'éloigne là où on avait déposer nos affaires, attrape nos deux katanas avant de me lancer le mien.

Le Passé d'HaruOù les histoires vivent. Découvrez maintenant