Breakdown (Tome 1)©

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Je passe une dernière fois ma main dans mes cheveux, regarde mon reflet dans le miroir. Les cheveux entremêlés, mes yeux bombés toutes rouge à cause de mon manque de sommeil.
Ce soir, j'ai encore fait un cauchemar comme d'habitude, depuis la mort de mon père.
Je n'arrive toujours pas à le voir pourtant j'entend le son de sa voix. Crier mon nom au loin.

Je soupire bruyamment avant de filer sous la douche, j'ouvre le robinet et attends que l'eau vienne s'écraser sur ma peau assoiffée d'un bon bain. Finis de me laver je sors du bassin, et jette un coup d'oeil au miroir, mon teint fatigué commence à disparaître, il suffit d'une bonne tasse de café bien sucré pour enlever pour toujours ce teint. Je passe la serviette sur la porte-serviette et me dirige dans la chambre à coucher.

J'enfile un tee-shirt jaune et un jeans noir qui me donne sur les genoux. Laissant lisible ma forme : ma taille élancée, la postérieur arrondie. C'est seulement ça qui font ma beauté, la plupart des gens me disent que je suis moche, enfaite la plupart des filles jalouses, ça fait environ quelques années puisque j'étais au lycée.

Je brosse mes cheveux entremêlées, passe un léger mascara et mets mes baskets jaune.
Je descends dans la salle à manger à pas précipité, pour que je trouve assez de quoi à manger parce que mon ventre ballonait.
Je traverse le seuil de la salle et trouve ma mère, derrière le comptoir, penchée à l'avant, la tête dans la paume des mains.
Je me sers d'une tasse de café, je m'assis sur le tabouret et scrute ma mère du regard.

- Maman ? T'es stressée ?

Aujourd'hui nous irons auprès de l'avocat pour le testament de mon père. Je n'ai même pas l'espoir qu'il a laissé des parts pour moi puisqu'il me détestait. Il ne voulait pas me remarquer dans la maison, ce qui me faisait enfermer chaque jour dans ma chambre.

- Non ma chérie. Je ne suis pas prête pour entendre des condoléances.

- Ah oui ! Mais faut que tu sois forte maman.

Perdre la personne qu'on partageait le même lit le soir. Celle qu'on voit à chaque réveil. La personne avec qui, vous avez fondé une famille. C'est dur à supporter et aussi à accepter.

Je descends du tabouret, prends mon sac à main devant la porte avant de sortir de la maison, suivie de ma mère. Je monte la voiture, attache ma ceinture. Après quelques minutes, ma génitrice soupire et j'entends le moteur se démarrer, et la voiture commence à rouler.

J'enfuie mon regard dans de paysage qui défile sous mes yeux. Enfonce mon attention dans leur langage mais je n'arrive toujours pas à le comprendre, ce langage est vraiment un grand énigme. Un silence s'installe dans la voiture ce qui est gênant.

Je m'adosse sur le fauteuil de passager et ferme les yeux. Un visage défile encore une fois dans la tête, j'ai l'impression parfois d'entendre sa voix même si il me détestait et on ne s'entendait pas vraiment quand même c'était mon père et jamais je ne souhaiterais sa mort. C'est un type bien, je me demande pourquoi on l'a tué. Avec qui il était en querelle pour qu'on puisse vouloir sa mort. Pourquoi on l'a tué ?

Le moteur s'éteint, je reste pendant un instant dans la voiture, regarde ma mère défiler devant la voiture avant de pénétrer dans la grande maison.
Je descends à mon tour et entre dans l'enceinte de cette maison qui pu l'argent. Je remarque ma mère et les autres qui devraient nous attendre dans un canapé à cinq pas de moi.

Je soupire d'inquiétude et lève la tête pour aller affronter les insultes de mes frères. Je traverse la pièce, salue avec la main, je m'installe auprès de ma mère qui frotte ses mains contre son genoux.

Bon vous êtes tous là. Je peux commencer ?, Demande l'avocat en ouvrant un dossier marron

Ma mère lui fait signe avec un hôchement de tête, il se redresse dans son fauteuil, lâche une petite tousse.