Je sors enfin à l'extérieur, aujourd'hui était épouvante, je serre mon sac sur les épaules et sens une douleur à travers mes mains. Celles-là me font tellement mal, j'ai beaucoup écrit à prendre des notes que je dois étudier pour passer un test lundi.
Je reste debout, appuyée contre le mur, tape un texto aux filles dans le groupe qu'elles avaient fait dont le nom c'est << Étincelle >> je n'arrive toujours pas à comprendre la raison pour qu'elles créent ce groupe débile.Après quelques minutes à attendre, je les vois enfin venir vers moi, le sourire aux lèvres. Ça fait quelques minutes que je suis restée debout à les attendre, les jambes fatiguées et là, elles avancent le pas lourd.
- Vous vous foutez de ma gueule ou pas ?!, Ecriai-je
- Hé ! Sois calme là c'est pas la fin du monde.
Je roule mes yeux, et pris la première le chemin de l'hôpital sans savoir où aller vraiment. Je tourne vers elles qui me suivent de près, l'air inquiet.
- Alors ? Où dois je faire pour ...
- C'est moi qui nous emmène alors...? Me coupa Katty.
Claire et moi, nous ne connaissions pratiquement rien dans la ville de New-York. Si. Moi, si. Je sais le bar latino, le magasin à robe, le magasin de téléphone et après ma maison. Contrairement à Claire qui connaît seulement l'université et sa maison.
Une heure à marcher, j'en plaignais déjà. Les jambes me faisaient un mal de chien, je ne pouvais plus marcher sur ses talons. Ce matin en m'habillant je ne me souvenais même pas de notre visite à l'hôpital. Sinon, j'aurai sans doute mais les baskets.
Nous voici enfin devant notre destination. Nous pénétrons à pas décidé, je m'assis sur le premier que je vis, je n'es pouvais plus rester sur les jambes. Je lève les yeux et remarque enfin le bureau du secrétaire en face de moi. Katty, entrain de parler avec la dame de trentaine année qui prétend être la secrétaire.
Katty nous rejoint quelques minutes après et vous qu'elle n'est pas du tout heureuse. Cette secrétaire l'a peut-être envoyé balader. Ça ne doute pas.
- Cette saleté de secrétaire ne sert à rien ici.
- Et elle a quoi ?, S'inquiète son amie.
Elle soupire avant de se lever aussitôt. Je lève les yeux pour enfin voir la raison pour qu'elle agisse du genre. Un homme de trentaine année, haut, blond. Vêtu d'un pantalon bleu et d'un sweat large bleu surmonté d'un blouse blanc. Katty alla à la rencontre de ce monsieur.
Ils étions tellement moins que je n'arrive même pas à entendre ce qu'elle disait. Elle joint ses mains devant le docteur comme pour le supplier. Je me lève, et les rejoins. Je ne pouvais plus attendre. On veut seulement poser quelques questions pour un exposé et là, ils nous refusent d'approfondir nos recherches.
- Docteur, interpellé-je.
- Oui mademoiselle, vous avez un malade ?dit-il en se retournant vers moi.
- Non. Je veux simplement vous demander de nous accorder seulement demain, on viendra vous poser quelques questions mais seulement demain. Dis-je avec la voix plutôt ferme.
Il soupire doucement avant de prendre son petit carnet et sa plume dans la poche de son blouse. Il nous regarda à tour de rôle et
- Bon ok. C'est quoi votre nom
- Katty, Mia et Claire. Merci docteur, réponds Katty,
Il note les noms avant de se retourner pour aller parler avec les parents de ses patients. Mais quelle manque d'éducation ! Je m'étais trompé sur les gens ou plutôt je dois dire que c'est sauf à l'hôpital que les personnes de New-York ne sont pas accueillantes. Je ne vois absolument pas le problème à s'asseoir et à écouter des questions pendant quelques minutes et à les répondre. C'est juste pour un exposé, et ça nous aidera aussi. Comme ça on connaîtra les risques d'une grossesse prématurée.
Je respire profondément l'air au dehors. À l'intérieur ça pu les maladies et les médicaments et c'est la raison pour laquelle que je déteste les hôpitaux. Ça donne les maux de tête. Je stoppe un , vide. Je ne voulais plus marcher avec ses yeux talons, je fais un coucou aux filles et monte la voiture.
J'envoie les talents dans un coin dans la chambre et m'assis sur le lit tout en m'étirant. Un journée horrible en faite je crois que ce sont toutes les journées qui seront fatiguantes. Les filles sont sympas, je crois que cette amitié ira loin et que nous nous connaîtrons au fil du temps.
La sonnerie de mon téléphone résonne dans la pièce et laisse un numéro masqué. Personne n'a ce numéro à part ma mère et les filles. Je respire et décroche l'appel.
- Allô, tenté-je de dire
J'entends un long soupir à l'autre bout du fil. La personne ne peut pas m'appeler seulement pour soupirer. Je racle ma gorge afin de prévenir à la personne que je perd ma patience.
- Je pensais que c'est la messagerie qui m'allait répondre.
Je frémis le long du corp jusqu'à la pointe des cheveux. Comment il a eu mon numéro ? Mais comment ? Ma respiration devient court, je ne crois pas les oreilles d'avoir entendu son nom. J'étais à bout de l'oublier, d'oublier qu'on s'était croisé et qu'on a échangé quelques mots. Mais. Qu'est ce qu'il me veut ce mec ?
¿Podemos volver a vernos ?, Avait-il dit
Il n'avait pas menti dans sa phrase, il voulait à tout prix me rencontrer une autre fois.
- Tu t'es évanouie ou quoi ? Dit-il
Je soupire bruyamment, ouvre la bouche mais ne peut rien articuler. Qui l'a filé mon numéro ? Katty ? Claire ? Faut que j'aille régler leur compte à elles demain. J'inspire tout l'air qui me reste du poumon.
- Oui... Vous voulez quoi ?, Finis-je pas articuler
- Ah ! Je pensais que tu parlais seulement l'espagnol
Moi aussi. J'étais étonnée de le voir parler l'anglais. Il parlait si bien l'espagnol qu'on pourrait dire qu'il est un mexicain ou dominicain. Le problème c'est qu'il n'a pas le trait ni d'un mexicain, ni d'un dominicain. Peut-être qu'il prit des cours particuliers
- Et tu veux quoi alors ?
- T'es hystérique aujourd'hui pourtant t'avais l'air sympa il y a quelques jours.
- Oui et alors ? Je peux quand même changer la façon de te parler, non ?
- Oh la ma tigresse ! Calme toi. Je voulais juste savoir comment t'allais.
- Je vais bien et comment t'as eu mon numéro ?
J'entends un rire malicieux s'échapper à travers l'écran. Ce type se foue de ma gueule.
- C'est pas le moment maintenant ma tigresse.
Je soupire et lui raccroche en pleine figure.
Il ne te voulait rien Mia
Pourquoi j'ai fais du sorte avec lui. Il voulait juste savoir comment j'allais rien de plus. Et aussi ce type, me rend la rage. S'il voulait mon numéro, fallait me le demander à moi.
Je lâche un soupir et me dirige sous la douche, où je me déshabille pour filer sous le jet d'eau.Faut me rafraîchir les idées
VOUS LISEZ
Breakdown (Tome 1)©
RomanceAvec tout le mal qu'elle a pu subir dans son passé, elle reste toujours la tête haute... Cherchant à se débarrasser de son passé douloureux, elle décide d'entamer une nouvelle vie loin de sa famille et de la seule personne qu'elle est prête à se sac...