Breakdown (Tome 1)©

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Je m'allonge sur le lit en soupirant. Je n'ai pas appelé ma mère depuis lors et ça me rend mal à l'aise. Elle s'inquiète déjà, je crois. La question que je lui avait posé bourdonne toujours à l'oreille.

Tu veux venir me trouver ?

Pourquoi ai-je posé cette question ? Qui est si débile. Ma mère n'oubliera jamais cette question. Elle voudra venir habiter ici avec moi. Bon... Pas maintenant. Ce sera un jour, oui. Mais. Pas maintenant.

Je jette un coup d'œil à la fenêtre, où j'aperçois un jardin, je me lève du lit, étonnée. Je ne savais pas si Il y avait un jardin ici. Je descends rapidement les escaliers, ouvre la porte qui se trouve dans un couloir tout près du salon. Oui. J'avais remarqué cette porte mais je pensais que c'était pour sortir dans la rue.

Je me retrouve enfin au milieu du jardin. Que c'est beau. Il y avait un petit banc, près de la sortie, les roses alignées parfaitement. La terrasse, dont le nettoyage date quelques mois. Cette maison est parfaite pour ma nouvelle vie.

Je m'assis sur le banc, bascule ma tête et respire bruyamment. La vie à New-York, semble être ravie. Les gens sont sympa et accueillants, ce sont vraiment des personnes de bons coeurs. C'est ce que je pense.

Si ma mère vient s'installer ici, elle ne va pas demander d'y retourner au contraire elle va aimer cet endroit et préfère ici jusqu'à son dernier jour.

Je rentre à l'intérieur, il fait déjà nuit, demain le troisième grand jour commence pour moi. Aujourd'hui à été une journée saccagée. Les cours sont déjà commencés et je  trouve déjà que l'université Hills n'est pas mal du tout.

J'ouvre mon livre d'Arlequin, c'est un de mes livres préférés. J'aime toute la collection d'Arlequin, ça me fait voyager dans l'aventure d'un narrateur qui n'existe même pas. L'amour. Oui. Quand on entend Alerquin, ça sonne le mot amour. Parce que tous ses livres parle d'un aventure d'amour.

C'est quoi l'amour, au juste ?

Parfois je me pose souvent cette question. Un sentiment qu'on éprouve pour quelqu'un d'autre. Je n'ai jamais ressenti ce sentiment après ma relation que j'avais avec Mickaël, lui, c'est un con. Les gars ne sont pas faîte à aimer, ce sont tous des malhabiles, ils ne savent rien en l'amour. Pourquoi moi, devrais je les aimer. Ce sont tous des cons.

Je ne suis pas le genre de fille qui passe plein de mec, qu'à un instant, je ne peux même pas les compter. Je ne suis pas aussi du genre à ouvrir les cuisses au premier venu. Je suis plutôt réservée à moi même et seulement à moi même.

Je bois une gorgée d'eau, pendant que le sommeil me traverse déjà les yeux. Je ferme le livre en marquant la page que je me suis arrêtée. Je ferme la lumière du salon et monte dans ma chambre.

Je me jette sur le lit, la tête sur l'oreiller, les yeux au plafond et les mains croisés sur mon ventre. Mon commencement ici, à New-York, va être dur ou doux ? Les gens à New-York, me faient horriblement peur avec leur façon de bien accueillir les autres.

Surtout le mec du couloir qui m'avait aidée à retrouver la direction. Il me semble être sympa. Mais dangereux. Son regard qui fait référence à une arme braquée sur moi, le frissonne. Ses lèvres charnues, et sa façon de parler. Mais c'est qu'un inconnu. Pour l'instant oui. Mais je ne veux plus le rencontrer il me fait sentir un mauvais présentement.

Il faut se méfier des gens...

Et c'est ce que je vais faire. Le méfier. Le monde est tellement petit, qu'on arrive même pas à identifier la mauvaise personne et la bonne personne. Tout se mélange. Tout est dans le même sac. Je ne pensais pas que le garçon en question était un originaire espagnol. Il parle l'espagnol parfaitement bien, et j'ai su qu'il à tout de suite remarqué que je suis une mexicaine. Dont le genre, j'articule mes mots. Je crains qu'il ne parle l'anglais mais qu'est-ce que ça me fiche. Je ne vais pas passer toute ma vie à lui parler donc il parle l'anglais ou pas. Ça m'est égal.

Je ferme enfin les yeux, espérant de ne pas faire un de mes cauchemars...