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Elle vient s'asseoir près de moi, et m'observe. Son sourire d'ange sur le visage. Seulement, elle, en a la beauté de la mère, seulement, elle, l'aînée des filles dans cette famille est la plus jolie. Je ne crois pas qu'elle est venue jusqu'à ma chambre juste pour me scruter du regard.

- Je suis contente pour toi Mia, dit-elle enfin

Contente pour quoi ? Je ne crois pas que c'est pour l'héritage de mon père si c'est le cas, je ne le remercierai pas d'être contente. Je prends appuie sur les coudes et le regarde. Ses yeux décrit la tristesse, le bonheur et même temps de la pitié. Mais elle a pu avoir pitié de moi.

- Pourquoi ? T'es contente ?

- Bah très bientôt tu iras à l'université. Maman me l'a dit tout à l'heure.

- Ah ça ! Merci

- Tu pars quand ?

- Vendredi.

Elle hôche la tête et la pièce devient silencieuse. C'est super gênant ! Je racle la gorge pour briser le silence mais c'est pour une seconde. Elle m'embrasse sous la joue et me tend une enveloppe et se lève du lit. Elle ouvre la porte, de retourne vers moi et me sourit de nouveau.

- Bonne chance Mia.

Et elle ferme la porte derrière elle, me laisse seule dans mes pensées. Je ne compte pas rester à New-York toute seule. Faut que j'aille avec quelqu'un, une personne plus petite que moi, une personne qui ne me donnera pas de problème. Mais où trouver cette personne ? Nul part.

J'aménagerai dans la maison que mon père m'a cédée comme ça je n'aurai pas à acheter ou à louer une maison. Mes dépenses seront réduites

Je soupire avant de prendre l'escalier pour descendre à la salle à manger pour boire un peu d'eau. J'atteins la salle sans me faire remarquer. Je prends le pot d'eau dans le frigo et le verse dans un verre que j'ai pris dans le levier. J'apporte le verre à ma bouche et le bois en deux secondes.

- Alors là ?

Je sursaute en entendant sa voix. Celui que j'ai le plus peur, il me terrifie lui. Il avance d'un pas vers moi, je recule de deux pas. Il s'arrête en voyant ma peur et éclate de rire. Mais qu'il est con celui-là ! Il me fait peur et là il se moque de moi. Je voulais toujours lui sauter dessus mais je n'ose pas puisque qu'il est le plus grand et moi je suis qu'une fourmis à sa taille.

- T'as peur ? Une conne comme toi sait avoir peur. Je ne sais même pas pourquoi papa t'a héritiée, une conasse du genre mérite seulement une partie de jambe en l'air et après une bonne claque. Je me demande parfois où ma mère a pu te ramasser. Oh lala ! Elle va à l'université la petasse, quand tu arriveras là-bas, Demande au directeur si il était ivre quand il a prit la décision de t'accepter dans l'établissement. Mais quelle chienne !

Mes yeux humides, ma joue rouge de colère. Je respire un coup d'air et le rejette après. Les larmes se multiplient sur la joue, je passe auprès de lui en le bousculant et cours monter dans ma chambre, mon coeur rempli de haine.

Il a peut-être raison, ma mère m'a ramassée où ? Peut-être dans la rue. Papa ? Lui, il me détestait aussi donc si c'est lui qui m'avait vu ce jour là, il aurait me jeter à la poubelle. Mais quelle connerie ! Ils ne savent pas que ma mère m'a portée pendant neuf mois comme elle les a portés. Pourquoi je vis dans une telle famille ? Je préfère la pauvreté, parce que la vie dans une famille riche n'est pas du tout facile. Et si la pauvreté était bien pire que je le pense.

Très bientôt ça va finir. Je vais enfin vivre en paix. Ils ne me trouveront plus pour insulter. Dire des chose mauvaises à mon propos. Pourquoi mes frères me détestent autant ? je n'ai rien fait de mal pourtant, ils sont de même sang que moi pourtant ils me regardent comme si j'étais une adoptée.

Mais quelle vie ! Je préfère mourir au lieu de supporter tout ça. Si je n'étais pas acceptée dans cette université, je serai peut-être folle dans un an plus tard...

Breakdown (Tome 1)©Où les histoires vivent. Découvrez maintenant