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J'apporte un pot d'eau accompagné de trois verres. Pour ce travail, il nous faut d'eau. Je le dépose sur la table basse, et rejoins les filles sur le canapé qui commencent déjà à préparer les feuilles.

- Bon. Commençons, exclamai-je en m'asseyant près d'elles.

Katty, me donne une feuille blanche ainsi que Claire et prend aussi une feuille. Je fronce les sourcils, ne sachant pas vraiment quoi faire avec une feuille blanche. Claire détourne le regard sur moi et dessine un sourire amusé en remarquant que je suis hermétique.

- C'est pour écrire ce que tu pense sur la grossesse d'adolescence personnellement et après on verra pour tout mettre ensemble.

J'hôche positivement la tête, couchée par terre je commence à écrire tout mon point de vue.

La grossesse d'adolescence. Je peux dire moi, que c'est un manque de prudence. Cette prudence semble éloignée de l'esprit de la plupart des jeunes gens. C'est aussi une manque d'intelligence chez l'adolescente, aveuglée par le plaisir. Elle pense pouvoir dire que << C'est seulement une seule fois, je n'aurai rien >>. Cette jeune fille, parfois, aveuglée par l'amour, par ce qu'elle ressente pour le jeune garçon. Et parfois même, le garçon n'assume pas ses actes et ce qui provoque le manque d'espoir, le manque d'économie parfois, le manque de solidarité pour élever cet enfant qui n'a pourtant rien demandé.

Ça arrive parfois, la mère abandonne l'enfant dès sa naissance en pensant qu'elle est assez jeune pour être mère. Ce qui provoque chez l'enfant, le vide. Cet enfant ressent que le vide, sans son paternel et sa maternel. Et des parents condamnent, souvent, d'être détestés par l'enfant.

Parfois aussi, la mère meurt dans l'accouchement, elle n'a pas la force de pousser. Et là, elle quitte un enfant sans mère, sans père. Cet enfant devient un orphelin, pour toute sa vie.

La grossesse d'adolescence n'est pas un fait insignifiant mais plutôt considérable. Il faut considérer ce fait même si dans certains cas, la situation est terrible. Avoir un bébé, ce n'est pas aller en enfer mais c'est plutôt naître quelqu'un de nouveau. Quelqu'un qui vous saura et aussi à la société, un très grand entrepreneur, un très grand docteur.

La grossesse d'adolescence, peut condamner quelqu'un à la pauvreté, même la jeune fille est riche. Elle connaîtra la misère, oui. Même si ce n'est pas la misère économique mais la misère de se sentir différente des autres. Tout le monde se moquera d'elle, les gens trouveront quand même une insulte. On ne pourra pas continuer les cours, on ne pensera pas comme une jeune fille, on pensera maintenant comme une mère qui a le devoir d'élever son enfant. On jouira plus de votre adolescence. Vous serez maintenant maman que vous n'acceptez ou pas.

Faut pas décourager quand on apprenne que vous êtes enceinte vous les jeunes filles, ce n'est pas la fin du monde. La prudence, c'est de vous protéger, une chose assez simple pour faire. Vous protéger. Je ne vois pas le problème pour qu'on ne se souvienne pas du préservatif. Seulement cette obligation, mettre la capote.

Je soupire bruyamment en déposant la plume sur la feuille. J'avais trop réfléchi et ça m'ennuyait un peu, j'en avais aucune idée de ce que c'est la grossesse personnellement mais j'y étais obligée d'user mon cerveau pour expliquer ce que c'est.

Je pose mon regard sur les deux filles, qui écrivent l'air sérieuse. On n'arrivera jamais toute seule, il nous faut quelqu'un. Une personne si doit sûrement savoir de A à Z de la grossesse prékos, et cette personne c'est soit une mère qui était enceinte durant sa jeunesse, soit un gynécologue qui a déjà consulté une adolescente ou soit un psychologue qui s'est déjà occupé de certains cas.

- T'as déjà fini ? Me dit Katty en me voyant plus entrain d'écrire.

- Oui. Vous savez. Nous arriverons jamais toute seule, il nous faut quelqu'un... Une personne expérimentée.

Katty porte sa plume sur la bouche, plie ses yeux et réfléchi. Elle esquisse un sourire sur les lèvres avant de se tourner vers Claire qui nous regarda , l'air incompréhensible

- T'en pense quoi Claire ?

- Bah. J'en sais rien... Et ? Mia, où allons nous retrouver cette personne là ?

Je lui souris, on peut retrouver seulement le gynécologue et aussi le psychologue. Mais. Et.la mère, on va la trouver où ?

- Bon on va aller à l'hôpital pour parler avec un gynéco et un psy, expliqué je.

- Parfait alors. On y va lundi après les cours. Vous en dites quoi ? Hein, Mia ? Katty ?

Breakdown (Tome 1)©Où les histoires vivent. Découvrez maintenant