« Merci beaucoup, on a eu beaucoup de chance de tomber sur quelqu'un de l'organisation. » je remercie l'homme qui nous a menés ici en m'abaissant une fois que nous sommes descendus de la voiture.
« Pas de soucis, la Guilde doit aider les Pourfendeurs dans le besoin. Je suis navré de ne pas pouvoir vous mener plus proches du Quartier Général mais en véhicule cela grillerait la couverture du lieu. »
« On sait, ne vous en faites pas. Passez le bonjour à Kurogane-san si vous le voyez. »
Il baisse la tête avant de remonter sa vitre et démarrer le moteur. Désormais nous sommes tous les deux, Haru et moi, sur le chemin de retour. J'ai encore pas mal de douleurs et mon compagnon m'aide à marcher en me laissant m'appuyer contre lui. Ce serait peut-être le moment de lui souhaiter, maintenant qu'on a un moment de calme et de solitude ?
« Haru, au fait euh... Je n'ai pas eu le temps de te le dire l'autre jour et je m'en excuse sincèrement ! »
« Quoi donc ? » demande-t'il, curieux.
« Tu as eu dix-neuf ans, non ? Joyeux anniversaire ! » je lui annonce avec un sourire.
« T-Tu n'étais pas obligé... Je ne t'ai pas souhaité le tien après tout... »
« Tu m'as offert une journée très agréable à la place, ce jour là à Yuugure. Ne fais pas l'innocent. »
Il faillit trébucher lorsque j'ai prononcé cette phrase. Sans doute ne pensait-il pas que j'avais deviné son petit manège lorsqu'il a insisté pour aller voir un cirque ! Mais je suis plus observatrice que j'en ai l'air.
« Tu m'as découvert haha... Merci en tout cas. »
Après quelques heures nous arrivons finalement face à la Fuji no Mori que nous avions quitté hier matin, ce calvaire est presque terminé. Dans les derniers mètres qui nous restent avant de revenir au niveau du mur de bois qui entoure le Quartier Général nous accélérons le pas de sorte à arriver plus rapidement. Je pense que je n'aurais pas dû, pour ma part, car mon dos me brûle encore plus qu'avant. Une fois entrés nous allons directement du côté du Domaine des Papillons où je suis vite prise en charge par Kanzaki-san et ses assistantes. Apparemment j'ai perdu pas mal de sang contrairement à ce que je pensais au début et suis priée depuis quelques jours de rester alitée et de reprendre des forces. Haru vient me voir régulièrement pour me raconter sa journée, il passe le plus clair de son temps à s'entraîner avec les exercices que je lui ai inculqué depuis notre rencontre. J'ai hâte d'être rétablie pour pouvoir continuer les missions à ses côtés ! Nous n'avons pas vraiment reparlé de ma déclaration de l'autre jour, mais j'ai comme l'impression que notre relation est à la fois inchangée mais aussi qu'on se dit plus de choses. Haru reste un timide au grand cœur mais il s'ouvre d'avantage à moi, avec plus d'émotions et je lui rends bien. Le soir où j'ai été admise, en me quittant, il m'a même accordé un petit bisou sur la joue. Je ne le laisserai pas s'en tirer comme ça la prochaine fois ! Aujourd'hui est censé être mon dernier jour alitée, les deux personnes chargées de vérifier l'état des patients avant de les relâcher sont Kanzaki Aoi-san et Kocho Shinobu-san. Je perdais un peu espoir de voir le Pilier de l'Insecte jusque là mais bizarrement c'est elle qui passe la porte de ma chambre.
« Bonjour, Aiko-chan. Comment te sens-tu ? » demande le Pilier en sortant un stéthoscope pour s'installer sur un tabouret du bureau.
Je suis surprise de la voir arriver et bien que je ne puisse pas sortir du lit pour m'agenouiller je baisse le haut de mon corps par respect.
« Je ne vous pensais pas déjà rentrée, Kocho-san. »
« Mon voyage en terres lointaines s'est terminé ce matin même, le Domaine m'avait plutôt manqué alors j'ai demandé à m'occuper des patients sur le départ aujourd'hui. De plus un jeune homme m'a bien fait comprendre que tu voulais me voir. » exprime-t'elle avec un ton doux et souriant très légèrement.
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Ancien | Aiko [Kimetsu no Yaiba - FR]
FanfictionRésumé: Aiko est une pourfendeuse solitaire malgré elle qui, comme tous les autres membres de l'armée anti-démons, arpente le Japon pour accomplir ses missions jours après jours et sans relâche. Quand son corbeau la convie à Tokyo car quelqu'un souh...