Premiers rapprochements

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Le vol se déroule confortablement, Harry étant captivé par son ordinateur portable.

Alors que Louis somnole la voix du copilote le sort de ses songes avant d'engager la manœuvre pour descendre.

« Bienvenue à Paris-Roissy Charles de Gaule, le ciel n'est pas couvert et la température est de 18 degrés»

- Il me semble que nous n'atterrissons pas au bon endroit... soupire-t-il en s'étirant, s'attendant déjà à ce que leur avion soit réorienté vers une autre direction.

- Mon avion se pose où il veut et il s'avère que c'est le lieu le plus proche de l'endroit où je veux t'emmener répond Harry avec un flegme déconcertant.

- Très bien acquiesce le châtain qui n'a décidément pas envie d'en découdre aujourd'hui et est relativement stressé par l'atterrissage.

Alors qu'il tente de se concentrer sur le paysage se définissant plus nettement à chaque seconde il sent une main se voulant réconfortante se poser sur la sienne et ne peut alors nier la décharge électrique parcourant son corps en cet instant.

Une fois les contrôles d'usage passés, Harry prend Louis par le coude pour les mener vers une Limousine Mercedes noire garée près de la sortie de l'aéroport.

Le châtain rencontre alors un chauffeur du nom d'Oscar qui gère les déplacements de Monsieur Styles en France.

- Donc tu as du personnel dédié dans chaque pays ou c'est juste en France ? demande-t-il, curieux.

- Oui j'ai un chauffeur attitré dans les endroits où je me rends régulièrement, c'est bien plus pratique.

Alors que le bouclé attrape sa main dès qu'ils sont installés dans le véhicule, Louis décide de laisser les choses se faire et entrelace leurs doigts.

Un léger regard en biais lui fait comprendre qu'Harry semble heureux de la situation.

C'est un petit geste, mais il montre qu'il est prêt à s'ouvrir et ça, son compagnon l'a parfaitement compris, c'est pourquoi il raffermit sa prise pour montrer qu'il a perçu ce que Louis voulait, au-delà des mots, timidement transmettre et lui prouver en retour son désir de bien faire.

Après avoir oscillé tel un serpent entre le flot quotidien de voitures, Oscar s'arrête aux abords de la butte de Montmartre.

- J'espère que cela ne t'ennuie pas de marcher un peu souffle Harry alors que le mécheux avance en regardant de droite et de gauche des étoiles plein les yeux.

- Heu non pas du tout mais je crois apercevoir un funiculaire, non ? répond-il alors qu'ils arrivent a proximité de la colline menant à l'église.

- Oui mais Paris est fait pour arpenter ses ruelles...

Le mécheux ne peut s'empêcher de regarder autour de lui ce quartier si typiquement français.

- Je comprends acquiesce Louis, charmé par ce qui l'entoure. Il ne manquerait plus qu'on croise un monsieur portant un béret et avec une baguette de pain sous le bras et le cliché serait complet, plaisante-t-il.

-En fait, tu risquerais plus de rencontrer un peintre à qui il manquerait une oreille ou un poète maudis, c'est plutôt le quartier des artistes sourit Harry.

- Viens, c'est par ici lui dit-il en empoignant son bras pour l'emmener vers une petite brasserie située sur la gauche de la butte.

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