CHAPITRE 10

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Point de vue de Louis.

Je me réveille en sentant du mouvement à côté de moi, puis on me recouvre en douceur. Je me redresse aussitôt et force un peu pour ouvrir les yeux. Harry est à genoux sur le matelas et penché vers moi.

- Désolé, je dois aller à la caserne, il chuchote avant de m’embrasser la joue. Rendors-toi.

- Quoi ? Il est quelle heure ? je marmonne en me frottant les yeux.

- A peine 8h, on a une réunion.

- Faut que je me lève, je souffle en m'asseyant complètement.

- T’es sûr ?

J’acquiesce et pousse la couverture pour me lever. J’ai un peu froid, donc j’attrape un sweat qui traîne et l’enfile. Je remarque qu’Harry est déjà habillé, limite près à partir.

- J’ai une interview à la radio ce matin. Tu comptais filer en douce ?

Il esquisse un sourire en prenant son portable sur la table de nuit et pose son regard sur moi.

- Je comptais te laisser dormir. Tu sais que t’es adorable quand tu dors ?

Je fais une petite moue qui le fait rire. Je me rapproche et ses bras m’entourent aussitôt. Je suis rassuré qu’il n’y ai pas cette gêne du matin, malgré qu’on ai juste dormi ensemble cette nuit.

- T’as le temps de déjeuner avec moi quand même ?

- Je comptais prendre un truc en route, mais vu que t’es réveillé…

Je souris, attrapant sa main pour lier nos doigts et l’entraîner hors de la chambre. On descend pour aller dans la cuisine, alors que la porte d’entrée s’ouvre pour laisser entrer Eleanor. Elle nous sourit et retire ses lunettes de soleil alors que les chiens entrent dans la maison.

- Salut Harry, sourit la jeune femme. J’ai d’abord cru que Louis avait kidnappé ta chienne, puis j’ai vu ta voiture dehors et j’ai compris que c’était un double kidnapping.

Olympe s’approche aussitôt d’Harry pour se faire câliner, alors il lâche ma main pour s’occuper d’elle.

- Salut Eleanor, il sourit en caressant sa chienne, et Clifford qui s’incruste un peu. C’est moi qui me suit imposé en fait, Louis n’osait pas me demander de rester.

- Pour que tu lui serve de doudou, elle rit en retirant ses baskets. C’est adorable. Vous êtes adorables.

- El, je soupire d’un air désespéré.

- C’est exactement ce que je me suis dis hier soir, se moque Harry en laissant les chiens pour se coller contre mon dos, puis m’enlace et pose son menton sur mon épaule. J’ai été un doudou efficace ?

- Très, je souris malgré moi en sentant mes joues rougir.

- Tant mieux alors.

- Manue ne va certainement pas rater ton air béat et tu vas avoir le droit à une tonne de question Louis, rit Eleanor en partant vers la cuisine. J’ai préparé de la pâte à crêpe avant de partir pour le petit-déjeuner.

- C’est pas grave ça. Dépêche-toi de nous les cuire alors, on meurt de faim !

Nous la suivons dans la cuisine et je sors le jus d’orange du frigo avec trois verres, puis met la bouilloire à chauffer. Eleanor fait cuire nos crêpes, tout en discutant avec Harry d’Olympe qui reçoit plein de compliment de ma fausse petite-amie. C’est vrai que cette boule de poil est adorable, à l’image de son maître. Harry a posé sa main sur ma cuisse, mais ne semble plus tellement faire attention à moi. Je crois qu’il a compris que je ne suis pas tellement du matin, et que j’ai besoin d’un moment pour me réveiller totalement. Je participe un peu plus à la conversation après avoir mangé deux délicieuses crêpes d’Eleanor.

HéliantheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant