CHAPITRE 25

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 - Un miroir dans la douche, tu te moques de moi ?

Il rit et se met sous le jet d'eau pendant quelques secondes, avant de se reculer pour coller son dos contre mon torse. Mes bras l'entourent, et j'embrasse doucement son épaule. Lentement, je fais descendre mes baisers le long de sa peau. Il gémit doucement et appuie ses mains sur ce fameu miroir. Les miennes descendent plus bas, entre ses jambes. Mes dents mordillent et redécouvrent sa peau chaude.

- Tu m'as manqué, je souffle entre deux baisers.

- Je ne peux pas dire que ce n'est pas réciproque, il rit doucement et tourne légèrement la tête vers moi. J'ai pas de capotes...

- Encore heureux que tu ne partes pas en tournée avec des préservatifs.

Son rire résonne à nouveau dans la petite douche et il se colle un peu plus contre moi.

- Je peux te faire plaisir sans, je chuchote à son oreille, continuant de caresser son début d'érection.

Il se mordille la lèvre, son bassin bougeant sensiblement contre le mien. Ma main libre s'accroche à sa hanche, accompagnant ses mouvements. Son souffle s'accélère de plus en plus et ses doigts se crispent sur le miroir. Nos regards se croisent dans le reflet, et il se détourne aussitôt.

- Je peux pas te regarder.

Je ris doucement et lâche sa hanche pour glisser mes doigts sous son menton et l'obliger à tourner la tête vers moi.

- Du moment que je peux t'embrasser ça me va.

Nos lèvres se trouvent et il répond avec passion à mon baiser. Je lâche son menton pour retrouver sa hanche, et accélère un peu mon rythme. J'ai l'impression que mon coeur va exploser.

- Je t'aime, je souffle contre sa bouche. Je t'aime, je t'aime, je t'aime...

Je n'arrive plus à m'arrêter, il faut que je lui dise. On a attendu bien trop longtemps, uniquement parce-qu'on avait peur. Maintenant qu'on s'est tout avoué, je trouve ça vraiment ridicule.

* * *

Il doit être plus d'1h du matin lorsqu'on s'installe dans le lit... qui est bien trop confortable. Je gémis de bien être, ressentant finalement toute la fatigue du voyage et de la journée, enchaînée juste après ma nuit de garde.

- Tu n'as pas remis un de mes sublimes t-shirt ?

- Je préfère te sentir contre moi, je souffle alors qu'il se colle contre mon dos après avoir éteint la lumière.

- Moi aussi.

Il attrape ma main et entrelace nos doigts avant de les poser sur mon ventre.

- Tu m'as trop manqué, soupire Louis dans mon cou. J'aimerais tellement que tu restes un peu plus... toute la tournée ça serait l'idéal.

Il plaisante à moitié, je le sens. Je sais très bien qu'il n'a pas l'habitude de ne pas obtenir ce qu'il veut. Je ne refuse pas juste pour le plaisir de lui tenir tête, au contraire je n'aime pas le voir comme ça... Mais devenir son petit toutou qui le suit partout, non.

- Je ne veux pas exister qu'à travers toi, je chuchote.

- Je sais... ça n'empêche que ça reste difficile quand même sans toi, et que tu me manques énormément.

- Plus que prévu ?

Je le sens sourire contre ma peau, puis son corps se colle un peu plus contre le mien.

- Plus que prévu.

* * *

Je me réveille sûrement au milieu de la nuit car il fait encore sombre dans la chambre du bus. Je ne sens plus la chaleur du bras de Louis autour de moi, mais il est toujours dans le lit. Je me tourne, et la faible lumière qui passe dans la fenêtre au dessus du lit éclaire juste assez son visage pour que je vois qu'il ne dort pas.

HéliantheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant