Chérophobe [ BxB ]

Chapitre trente-six

Antoine

Willi me lance un " Bon appétit " avant de commencer à mangé son repas. Je lui souhaite à mon tour avant de manger.

Je décide de commencer de lui parler de mon livre, comme cela me tient à cœur.

<< J'ai bientôt finit d'écrire mon roman, commençais-je

- Ho!, s'exclame t-il.

- J'ai pleins d'autres idées pour mes prochaines histoires, alors j'ai hâte de la terminé!

- Quand elle sera terminé, je pourrais la lire?, demande Willi.

- Ça me ferais plaisir que tu la lise! >>

Je lui fait un immense sourire, heureux qu'il veuille la lire.

<< Tu as écris des livres, toi? >>

Je regarde Willi se mordre la lèvre et il hoche lentement la tête.

<< Je pourrais les lires?, demandais-je.

- Et bien, je... D'accord, dit-il légèrement gêné.

-Super! Tu les écris où?

- Sur un vieux compte Wattpad.

- Moi aussi, j'écris la dessus! Si ça se trouve, j'ai déjà lu une de tes histoires! >>

J'observe Willi et je peux voir ses yeux avec une lueur différente... Elle semble moins sombre et j'en suis content!

Quand nous avons terminé notre repas, nous sortons pour nous diriger vers chez nous. Et après une dizaine de minutes, nous devons nous quitter, pour nous rendre chacun chez soi.

<< Tu vas être correct pour rentrer chez toi?, demandais-je sans m'empêcher de m'inquiéter un peu.

- Oui et puis, c'est plus très loin, dit-il et je vois le coin de ses lèvres se redresser légèrement. >>

Je fixe son visage et ses lèvres, heureux. Sans vraiment me contrôler, mes mains vont d'elles-mêmes se réfugier sur ses joues, alors que mes lèvres vont se coller contre ses lèvres légèrement froides.

J'entends Willi émettre un petit son de surprise, mais se laisse aller au baisé. Je sens ses mains agrippé mes bras. Sans lui faire mal, je mordille sa lèvre inférieure et il ouvre légèrement la bouche. Je me recule à bout de souffle et j'ouvre les yeux que j'ai fermés plus tôt. Mon regard tombe directement sur le visage de William. Il a les joues rouges entre mes doigts, de froid et de gêne, les lèvres entrouverte laissant passé un léger brouillard dû au froid, ses yeux grand ouvert.

<< Pou-pourquoi?, demande Willi. 

- Mon corps a agi tout seul, dis-je en retirant mes mains de ses joues. >>

Et je vois un voile de tristesse passé dans les yeux de William. 

<< D'accord, dit-il froidement. Je vais rentrer. >>

Il se tourne, mais je l'enlace par derrière. 

<< Willi...  

- Tu ne peux pas m'embrasser comme ça!

- Je suis désolé...

- Et tu regrettes de m'avoir embrassé? >>

J'entends Willi renifler avant que je n'aille le temps de lui répondre.

<< Pourquoi tu pleures, Willi...

- Parce que moi, je t'aime, idiot! >>

Il cri cette phrase, les poings serrés et se sépare de moi.