Chapitre 6 : Diamant et Rubis VS brigands.

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Une aura blanche m'entoure. Elle est d'une blancheur éblouissante, voir aveuglante. Mais je ne suis pas concentré sur ça. Tout ce que je voulais, c'est qu'ils soient blessés ! Je n'ai jamais voulu couper la main de quelqu'un ! Bon, ce qu'ils avaient fait à Piko était impardonnable mais quand même. Suis-je si violent au fond de moi ?

La fille s'approche à nouveau de moi et me dit :

-Je ne tiens pas à être témoin de morts sans en être ne serait-ce qu'un peu responsable, donc je vais t'aider. Sois heureux, c'est l'incroyable Ru-

-Ne te donne pas cette peine. Je n'accepte pas l'aide d'une lâche prête à faire tuer un voyageur sans le moindre remords ! lancé-je sans m'en rendre compte.

Je ne lui laisse pas le temps de terminer sa phrase. Elle paraît choquée. C'est comme si j'avais insulté une personne de la haute société.

-Lâche ? Moi ? Je te demande pardon ? Ce n'est pas de la « lâcheté » mais de la « stra-té-gie » ! Et puis, je t'aiderais dans tous les cas, ok ? Tss, c'est pas possible, j'offre mon aide et on refuse ! En passant, je suis le Rubis, alors respecte moi ! répond-elle en faisant bouger ses cheveux.

Attends, elle a bien dit « Rubis » ? Je ne vais pas me faire trop d'illusions.

-Quoi ? Tu as bien dit « Rubis », « je suis le Rubis » ?

-Ben oui, ça t'en bouche un coin, hein ? répond-elle avec un large sourire.

-Prouve-le.

-Quoi ?

Je ne vais pas commencer à croire la première personne qui se fait passer pour une personne puissante. On n'est jamais à l'abri des usurpateurs.

-Prouve-moi que tu es réellement le Rubis ! répétai-je.

-D'accord... si tu veux ; même si je n'ai rien à prouver ; marmonne-t-elle avec une expression de visage perplexe.

Elle prend quelque chose dans ses cheveux...un losange ? Un Rubis sous forme de losange ? Incroyable... il est aussi étincelant que le Diamant.

-Voilà. Ça te va comme preuve ? me demande-t-elle en désignant du doigt sa pierre précieuse.

Je suppose que c'est une preuve fiable, je ne vais pas commencer à me dire qu'elle est vendeuse de pierres précieuses, je n'en finirai jamais sinon.

-Oui. J'aurais quelque chose à te demander après ; lui répondis-je légèrement soulagé.

-Impossible ; répond-elle le regard impassible.

-Comment ? la regardé-je d'un air surpris.

-Je n'accepte aucune requête sauf, si c'est un joyau qui me demande.

-Le Diamant, ça te va ?

-Quoi ? Attends, je savais bien que t'étais bizarre mais pas à ce point ! Allez, sois sérieux ! rigole-t-elle en tapant sur mon épaule.

Je sors le collier qui est caché sous mon tee-shirt –enfin de retour pour ma tendre et chère survie. Et elle voit le Diamant scintiller, comme s'il lui faisait un clin d'œil.

-Quelle étrange coïncidence...Allez, on peut tous les deux les défoncés ! s'écrit-elle avec un grand sourire.

On se serre la main et regardons les brigands.

-Sort combiné ? me propose-t-elle.

-Je veux bien mais.... Je ne sais pas comment faire.

-Alors que t'as réussi à exploser un membre tout à l'heure ? Impressionnant. Il suffit que tu oubli tout autour de toi, dose aussi la puissance de ta future attaque et, relâche tout en une fois.

-D'accord... Je vais essayer.

Je me calme, je fais le vide en moi-même au point d'oublier ce qu'ils ont fait, j'imagine l'attaque, respire un bon coup, lorsque je sens comme un flot d'air traverser tout mon corps, je relâche tout. On tend nos mains jointent vers les brigands et lançons, ma toute première attaque.

Pleins de petites flammes blanches s'envolent pour frapper 8 brigands, qui sont sévèrement brûlés. Juste après avoir été brûlé, ils s'enfuient vers des contrées lointaines... (Sérieusement, j'ai aucune idée d'où ils sont allés). Je ne pensais pas que c'était si simple.

-Ouah...c'était incroyable ; dis-je, impressionné.

-C'est sûr que pour une première, c'est impressionnant.

-Roger ! S'écrie un des deux derniers brigands qui n'est pas parti. Ne nous abandonne pas !

-Simon ! S'écrie le second en larmes.

Les deux derniers brigands se jettent de rage sur nous, mais ils n'ont pas le temps de riposter car une tempête de sable les envoie valdinguer autre part, c'est Piko. Il est vivant. Un peu ensanglanté mais vivant.

Je me jette par terre pour le serrer aussi fort que je peux dans mes bras.

-Piko !

Ça ne fait même pas un jour que je suis avec lui, mais je l'aime déjà.

-Piiiii

Le sort m'a tellement lessivé (et probablement pas que ça) que je m'écroule par terre, pour finir par fermer les yeux.

FilaniOù les histoires vivent. Découvrez maintenant