Chapitre 22

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Retour au moment où Katsuki rentrait dans la chambre d'hôpital de Tenshi.

PDV de Katsuki.

Je rentre dans la chambre de Tenshi. Je le vois sur son lit d'hôpital relié par des câbles à diverses machines. Cela me pince le cœur de le voir dans cet état.

Pensée de Katsuki : Que s'est triste de le voir dans cet état ? Et dire qu'il aurait pu devenir un super héro. Même en ayant aucune expérience du combat, il n'a pas hésité à intercepter un coup pour moi. Alors que se coup avait des chances de le tuer. Pourtant sans aucune hésitation il m'a servi de bouclier. Certainement que sans lui je ne serais déjà plus de ce monde. Et je ne pourrais pas tenir ma promesse que j'ai fait à Izuku enfant et que j'ai refait sur sa tombe.

Cela me rappelle que sur le moment de son enterrement j'avais eu une impression bizarre.

Pensée de Katsuki : Ah quoi je pense. Je suis ici pour remercier quelqu'un qui m'a sauvé et je pense à Izuku. Je ne peux pas me racheter pour ce que je lui ai fait. Mais avec Tenshi je peux au moins essayer de me faire pardonner.

Tenshi me regarde droit dans les yeux. Son regard semble me pénétrer et regarder directement mon âme.

J'ai l'impression d'être devant le juge qui décide si je dois aller au paradis ou aux enfers. Pas que je sois croyant mais je pense que cela doit être la même sensation.

Avoir l'impression que rien ne lui échappe.

C'est déstabilisant.

Pensée de Katsuki : Eh dire que c'est à lui que j'ai avouer que j'ai harceler mon ami d'enfance. Au moins il ne l'a jamais balancé. Et il ne pourra bientôt plus le dire.

Je secoue ma tête de droite à gauche.

Pensée de Katsuki : Ce n'est pas la bonne façon de penser. S'il ne l'a jamais dit, il ne le dira pas sur son lit de mort.

-Tenshi : Arrête de tergiverser. Je t'ai connu plus fonceur. On dirait presque que tu as réussi à un peu murir.

-Katsuki : Comment tu me parles le nabot ?

-Tenshi : Je te signale que je reste plus grand que Mineta.

-Katsuki : Lui je l'appelle la grappe de raisin ou le pervers.

-Tenshi : Les deux lui vont bien.

Il soupire. Je ne sais pas quoi répondre.

-Tenshi : On dirait que tu recommences à te morfondre. Le passé ne peut pas être changé. Tout ce que l'on peut faire s'est en tirer l'expérience pour ne pas refaire les mêmes erreurs faites dans le dit passé. Se morfondre ne sert à rien à part à montrer que tu as des regrets. Ce que je comprends parfaitement. Je ne serai pas fier à ta place.

-Katsuki : Désolé.

-Tenshi : S'excuser ne sert pas à grand-chose, j'en ai peur. Sinon nos politiciens auraient déjà dû être des dieux de miséricordes si cela était vraiment efficace.

Je ne sais pas quoi répondre. Il a toujours su me faire taire celui-là dès notre première rencontre.

-Tenshi : Alors un chat t'a mangé la langue.

-Katsuki : Bien sûr que non.

-Tenshi : Alors utilise là pour me poser des questions ou me parler. Au lieu de rester là raide comme un piquet.

-Katsuki : Désolé.

-Tenshi : Te voir t'excuser une fois s'est déjà extrêmement rare mais deux fois d'affiler s'est juste divinement impossible.

-Katsuki :Oh ça va.

-Tenshi : J'imagine que tu veux savoir comment je vais. Bah je ne vais pas te mentir ça me déprime de ne pas pouvoir devenir un héro.

-Katsuki : Tout est ma faute.

Je reçois un coup derrière la tête. Il a tapé fort le bougre pour quelqu'un qui est resté longtemps dans un lit d'hôpital, il a encore pas mal de force.

-Tenshi : Ce n'est pas ta faute. Ce n'est pas toi qui m'as rendu malade.

-Katsuki : Mais s'ils n'avaient pas eu à faire un scanner tu aurais encore pu faire des études pour être un héro. De plus le coup m'était destinée comment veux-tu que je ne me sente pas responsable.

Il me donne une claque sur la joue.

-Tenshi : Ce n'est pas ta faute. C'est moi qui suis malade, c'est moi qui me suis pris le coup parce que je voulais le faire poing. Le seul truc que tu peux t'en vouloir s'est se qu'il s'est passé avec ton ami.

-Katsuki : C'est pour cela que je veux devenir un héro.

-Tenshi : Ce que tu dois faire en plus, c'est faire comprendre les soucis qu'il y a dans cette société. C'est ce que je voulais faire. Il t'incombe de le faire compris.

Je tape mon poing sur ma poitrine.

-Katsuki : D'accord pour toi et Izuku.

Retour au présent.

Izuku gangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant