23-Le début de l'enfer

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POINT DE VUE D'ÉLOÏSE

Je sors de chez Anastasia avec Éliot, nous avons passés la journée tous les trois.

-Je t'accompagne jusque chez toi. Dis-je en souriant.

-Tu n'es pas obligée, si ça te dérange.

-Tu sais depuis la morts de nos amis j'ai réalisée que je ne passe pas assez de temps avec vous.

-C'est vrai, moi non plus.

La maison d'Éliot n'est qu'à dix minutes de chez Anastasia.
Nous sommes devant sa porte je lui fais la bise, puis une accolade et il rentre chez lui.
Je prends le chemin qui mène chez moi, tout en écoutant ma musique. Il fait sombre,mais ce n'est pas un problème, j'aime l'obscurité.

J'avance tranquillement quelques mètres, puis très vite je me sens observée. J'accélère le pas. Je sens une main se refermée sur mon poignet avec force, je me retourne et vois un homme musclé me fixer de l'excitation dans les yeux, comme le regard d'un enfant quand il voit ses cadeaux sous le sapin le matin de Noël. Il me sourit, mais son sourire me fait peur. J'agite mon bras pour me libérer de sa poigne, mais il est trop fort.

POINT DE VUE DE L'AGRESSEUR

Enfin je suis libre je vais pouvoir reprendre mes activités. Cette jeune fille seule me plaît bien, elle va devenir ma victime. J'attrape son poignet et elle se retourne. Je lui sourit, elle a peur je le vois dans son regard. Elle essaye de se libérer, mais cette petite chose n'a pas assez de force. Elle panique et essaye de crier, mais je plaque ma main libre sur sa bouche. Je l'emmène dans ma camionnette la bâillonne et lui injecte des tranquillisants. Je m'assure qu'elle soit bien attachée et m'installe au volant.

-Que c'est bon de reprendre du service.

Je démarre et me dirige vers ce que mes victimes aiment appeler "leur prison"

POINT DE VUE EXTERIEUR

Une camionette s'arrête devant un ancien corps de ferme abandonné.
Un homme descend et ouvre la porte arrière du véhicule. Cet homme c'est Adcock, il entre dans la camionette et en sort avec une jeune fille endormie dans les bras.

Il se dirige vers le bâtiment, entre et l'emmène dans une pièce entourée de barreaux. Il l'a déposé sur un matelas et attache son poignet à une chaîne.

Il s'écarte et la contemple avec un sourire sadique collé sur son visage.

-Tu es vraiment belle, mon employeur t'a bien choisi, on va bien s'amuser tout les deux.

LE LENDEMAIN À LA GENDARMERIE

Un couple entre dans le bâtiment, la femme a le visage pâle et les yeux gonflés. Son mari tient sa main et l'entraîne vers le bureau d'accueil.

-Bonjour, que puis-je faire pour vous? Dit une femme assise derrière le comptoir.

-Notre fille a disparue. Répond l'homme.

-Je vais prévenir un de mes collègues pour qu'il prenne votre déposition.

La femme prend le téléphone et compose un numéro.

"-J'ai besoin d'un agent pour une disparition.

-Je t'envoie quelqu'un.

-Merci."

-Une personne va vous prendre en charge.

-D'accord.

POINT DE VUE D'ABIGAIL

Je me dirige vers l'accueil où l'on m'a dit qu'un couple attend pour signaler une disparition. En temps normal je laisse Loukas s'en charger, mais il n'est pas encore revenu.

-Bonjour, vous êtes le couple qui vient signaler une disparition?

-Oui, c'est ça. Répond le mari.

-Suivez moi.

Le couple me suit jusqu'à mon bureau. Ils s'assoient et reste muet.
Je m'assois également sors les papiers nécessaires et commence à leurs poser des questions.

-Vous allez commencer par me donner vos noms prénoms et celui de la personne disparue.

-Je m'appelle Olivier Patrick et je suis venu avec ma femme Olivier Céline, nous venons signaler la disparition de notre fille Éloïse.
Nous ne l'avons pas revu depuis Hier matin, quand elle est partit passer la journée chez sa meilleure amie Anastasia Coalman. On l'a appelé et elle nous a dit ne pas l'avoir revue depuis son départ de chez elle, mais qu'elle est partit avec Éliot. Alors nous avons...

-Attendez. Dis-je pour stopper le débit de paroles du père d'Éloïse.
Avez-vous une photo d'Éloïse? Je voudrais être sûr de quelque chose.

-Oui. Répond la femme qui n'avait pas encore parlé depuis le début.

Elle sort son téléphone et quelques minutes après me montre une photo de la jeune fille. Un déclic se fait dans ma tête, je sens que cette affaire est liée aux autres.

-Bien, vous disiez que vous avez appelés Martin, qu'est-ce qu'il vous a dit ?

-Qu'Éloïse l'avait raccompagné jusqu'à chez lui et qu'il ne l'a pas revu après.

-Est- ce qu'il y a des tensions à la maison, qui aurait pu la pousser à fuguer?

-Non, notre fille n'a pas fugué on vous dit qu'elle a disparu et vous vous entendez ce que vous voulez!Crie la femme.

-Calme toi chérie, la dame n'y est pour rien, elle doit faire son travail et il se trouve qu'elle doit nous poser cette question. Dit calmement le mari en prenant sa main.

-Je suis désolée, c'est juste que j'ai peur pour ma fille.

-Je comprends. Donc vous dîtes qu'elle n'a pu fuguée. Vous pensez à quelqu'un ou plusieurs personnes qui pourraient lui en vouloir?

-Non, Éloïse s'entend bien avec tout le monde.

-D'accord je vais prévenir un collègue je reviens tout de suite.

Je sors de mon bureau et me dirige vers celui du lieutenant Gardner.
Je frappe et entre avant d'en avoir l'autorisation.

-Un couple est venu déclarer la disparition de leur fille. Cette jeune fille n'a aucuns ennemi et n'a aucuns contacts avec les trafiquants de drogues, donc ce n'est pas un règlement de compte. Je pense plutôt que c'est Adcock.

-Tout semble l'indiquer, préparez l'alerte enlèvement et faites la paraître partout.

-Bien, Lieutenant.

POINT DE VUE DANASTASIA

Je suis chez moi, mon téléphone à la main, le regard fixé sur l'écran, je guette la moindre notification. Je n'ai pas de nouvelles d'Éloïse depuis qu'elle est partit de chez moi avec Martin. Ça n'est pas son genre de ne pas répondre à mes messages.

J'allume la télé pour me changer les idées et met une chaîne que j'aime bien. Quand tout d'un coup un fond rouge apparaît avec la photo d' Éloïse. Une alerte enlèvement, ses parents on été voir la police, elle a été enlevée...

Une vie trop parfaite. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant