Chapitre XII :

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(Média : Infirmerie)

(Média : Infirmerie)

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° 5 heures plus tôt °

- C'EST À QUI CETTE CULOTTE ? Hurle ma sœur du salon.

Je me tourne dans mon lit pour essayer de me rendormir.

- TU TE FOUS DE MOI ? JE SAIS QUAND MÊME QUE CE N'EST PAS LA MIENNE !! Crie ma sœur encore plus fort.

Décidément je ne sais vraiment pas ce qu'elle trouve à son mari.

Je prends mon oreiller et me le mets sur la tête pour camoufler le bruit.

- ARÊTE DE MENTIR, TU SAIS TRÈS BIEN D'OÙ ELLE VIENT !

Oh bordel ! Ils ne peuvent pas se disputer plus tard ?

Je me lève et descends pour atterrir dans la cuisine a une vitesse hors norme. Je vois ma sœur en pleure en train de tendre une pauvre petite culotte en tissu. Son conjoint, assit sur la chaise m'a l'air plutôt serein pour quelqu'un qui vient de se prendre en flagrant délit de tromperie.

Je rentre dans la pièce pour intervenir.

- Qu'est-ce qui se passe ? Risquais-je de demander.

Après tout je suis en droit de savoir pour quelles raisons ils m'ont réveillé. Même si j'ai déjà deviné le noeud du problème depuis longtemps.

- ÇA NE TE REGARDE PAS ! Crie ma sœur de rage.

Les larmes défilent en file indienne sur ses joues rougies. Elle a bout de nerf. Elle fait les même gestes à répétition, le souffle coupé par ces cris.

Et là comme si ça ne suffisait pas. On entend Lily se mettre à pleurer. Je reste quelques instants à fixer ma sœur qui entre temps à poser la culotte sur la table et me tourne le dos pour pleurer. Puis décide de laisser tomber et d'aller voir Lily.

Je remonte les escaliers et entre dans sa chambre. Quand elle entend le bruit de la porte, elle s'arrête de pleurer. Elle m'apercoit et me tend ses petits bras. Je la prends dans mes bras et la sort du lit par la même occasion.

Elle renifle fort, je lui caresse le dos et l'a fait sautiller un peu pour la calmer.

Tout est de la faute de cet enfoiré de mari infidèle !

Lily m'enlace en reniflant. Je la serre contre moi et pose ma tête dans son petit cou. Elle sent le produit de bébé.

Je souris malgré moi.

Heureusement qu'elle est là. Autant pour ma sœur que pour moi.

Je me calme en même temps qu'elle et me décide à relever la tête et reculer pour voir son visage. Il est tout bouffi par ses pleures, ça me fait rire. Elle est trop chou.

Le Tourment De Deux IdiotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant