Chapitre XIV :

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PRÉCÉDEMMENT :

Elle s'assoit en face de moi, mais je tourne la tête vers l'étagère à ma droite. Ne me regardez pas.

Un silence se pose entre nous. Un silence qui me tue à petit feu.

Je ne veux pas qu'elle me voit comme ça, elle va me dire qu'une femme ne doit pas être faible ou l'un de ses discours militaire et stéréotypés dont elle a le secret.

Je m'autorise à la regarder et ce que je vois me laisse bouche bée.

Elle me fixe en pleurant silencieusement, laissant ses yeux remplacer ses mots. Et comme une chaine, je me remets à pleurer.

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Je reste immobile sur ma chaise me demandant bien ce qui va advenir de mon sort.

Elle a pris ma main dans la sienne et mes tremblements n'ont pas miraculeusement cessés bien au contraire j'appréhendais qu'elle le remarque mais elle ne dit rien. Elle ne fait rien d'autres que caresser doucement ma main de son pousse libre et je la remercie de son geste et de son silence. Mes tremblements ont continué mais ils ont diminués. Elle m'a caressé la main sans un mot. Me regardant de ses yeux embuees de larmes. Bien-sûr mes pensées continuait d'aller et venir mais mon pouls s'était calmé. Je regardais le soleil avec un caresse constante sur la main. Ça me rassurait. Ça n'allait pas faire long feu mais elle me permettait de souffler. Elle était compréhensive.

Je ne sais pas pourquoi elle pleurait mais à ce moment je m'en foutais. Je n'avais plus aucune énergie. Il n'y avait que le soleil et moi, rien d'autres. Je ne voulais plus rien dire.
Mais ça ne pouvait pas être éternel. Toute chose avait une fin et la mienne fut trop courte.

Un léger rire gêné sortit de ses lèvres.

- Tu dois me prendre pour une folle.

À vrai dire, c'était plutôt moi qui aurait eu ce rôle mais je m'abstint de le dire. D'une part car je n'en avais pas la force et d'autres part car l'idée de pensée à une folle, une sorcière ou tout autre adjectif me faisait retomber dans mes pires états.

- Désolé, je suis allergique au pollen. Dit-elle en essuyant ses larmes.

Je la regarde sans comprendre pourquoi elle se justifie.

- Est-ce que tu te souviens de moi ? Dit-elle avec dévouement.

Je fronce les sourcils ne comprenant pas là où elle voulait en venir. Cette fois ça devient bizarre. Je coupe le contact avec elle.

Le Tourment De Deux IdiotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant