Chapitre VIII :

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Précédemment :

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Précédemment :

Je plonge mon regard dans ses yeux et prend son menton entre mes doigts pour ne pas qu'elle ne tourne la tête.

- Ta pas intérêt à te suicider car j'ai besoin de toi !

Je la vois éviter mon regard et j'esquisse un sourire.

Les femmes tombent toutes dans mes bras. Elle n'est pas une exception,par contre le chien vient de se barrer !

**********

J'ouvre les yeux et penche ma tête vers elle.

- Tu peux arrêter de me fixer ?

Elle est assise en tailleur en face de moi, les bras croisés, me fixant depuis tout à l'heure en ne se gênant pas pour m'envoyer des éclairs. Comme si ça changeait quelques choses.

Je redresse mon dos et me gratte la tête.

Je ne m'attendais pas à une réponse de sa part mais elle pourrait au moins avoir l'amabilité d'être plus discrète.

Un sourire s'étire sur mes lèvres bien que je ne le veuille.

- Tu sais, j'ai compris que tu me trouves beau mais quand même..

Je ne finis pas ma phrase qu'elle avait déjà tourner la tête.

Bon ben au moins j'aurais eu le mérite de ne plus avoir ce regard perçant et désagréable sur ma personne.

Le silence retombe, laissant la place aux bruits lointains des voitures.

Nous sommes toujours sur cette aire d'autoroute. Et je sens qu'il y en a une à qui ça ne plait pas.

Soudain elle se lève et se dirige vers moi. Elle me tend la main et je me contente de la fixer.

- Donne les moi !

Je ris voyant qu'elle n'a toujours pas capté.

- C'est toujours la même réponse que tout à l'heure et te lever ni change rien.

- MAIS POURQUOI ? Explique moi au moins pourquoi on reste ici depuis trois plombes.

- Non. Affirmais-je simplement en riant.

Elle râle et commence à retourner à sa place.

Je finis par me calmer. Elle a vraiment pas les lumières à tous les étages mais je souris quand même.

J'aime bien me payer sa tête ! Et puis j'avoue que je suis un peu rancunier sur les bords.

Je me repositionne pour être plus à l'aise.

Je sens de nouveau qu'on me fixe. Je regarde dans sa direction. J'avais bien raison.

Je dirais vu sa tête qu'elle se dit que je suis un emmerdeur, un con et que je cite "il m'énerve". Oui ! C'est certain qu'elle est en train de penser ça.

Le Tourment De Deux IdiotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant