Chapitre XI :

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PRÉCÉDEMMENT :

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PRÉCÉDEMMENT :

Je me suis endormie comme une grosse merde et j'ai par la même occasion raté sa réponse.

✴✴✴

Quand j'ai vu que Logan m'avait remercié je n'y ai tout simplement pas cru. J'ai lu et relu le message en prenant bien soin de regarder le destinataire et contre tout attente oui, c'était bien lui. C'était bien l'homme qui a plus de fierté que le président qui m'a répondu "merci".

Moi qui pensais que peu importe ce que je ferais tous le monde me verrait toujours de la même façon. N'est-ce pas triste ? Que tu n'aies pas le moindre espoir d'évoluer aux yeux des autres.

Moi je trouve ça bien trop triste pour le souhaiter à ma pire ennemi et dieu sait que j'ai des ennemis plus que des amis. Rectification c'est évident vu que je ne possède aucun ami.

Je n'ai donc pas besoin de faire des efforts pour évoluer vu que je n'ai pas de personnes chères à mes yeux.

Sauf que malheureusement c'est plus compliqué que ça. Je veux changer pour les autres alors que je ne les connais pas. Cependant, peu importe mes efforts le monde me voit toujours comme une bonne à rien qui n'arrive qu'à engendrer des problèmes. Je voulais être quelqu'un d'autres aux yeux des autres, quelqu'un qui est utile, qui peut être une bonne amie sur lequel s'appuyer. Il suffisait juste de me donner ma chance. Néanmoins, j'ai pris conscience que je n'y arriverais pas, que peu impose que je ferais on n'avait collé une étiquette sur mon front à l'encre indélébile. D'où ma tentative de suicide.

Alors qu'en Logan m'a remercié je n'ai pas pu échapper le frissonnement de joie qui m'a parcouru le corps.

Les choses ditent normales pour certains, sont précieuses pour d'autres.

Ce n'est pas parce qu'un sourire n'est rien pour vous, qu'il n'est rien pour moi.

Son remerciement m'a rechaufffé le coeur. Un simple sourire, un mot gentil, un "bonjour" est ce qui peu rendre une journée plus supportable. C'est ce que j'ai réalisé il y a peu mais que je n'ai jamais osé faire aux autres. J'ai bien parfois tenter sans grand résultat. Je repense à cette nouvelle qui était à côté de moi en cours d'histoire, qui m'avait detruit mon dessin par le simple fait de trembler comme une feuille sur la table. Celle-ci même qui avait peur de Xavier et dont après avoir reçu un petit bout de papier comme quoi je devais la laisser tranquille sous peine qu'on me fasse pareil, je l'avais abandonné. Je n'ai rien fait pour elle malgré mon envie, résultat des choses je ne la vois plus en cours. J'espère qu'elle est toujours en vie.

Il était lundi, et comme tout, le lundi est synonyme de travail.

Je m'étais levée avec difficulté, je m'étais lavée, brossée, habillée, préparée et j'avais mangé.

Le bus s'arrêtant à notre niveau, les voisins et moi montèrent à l'intérieur sans bousculades ni bruit. Ce qui est bien différent de l'intérieur : cris, moqueries et j'en passe.

Le Tourment De Deux IdiotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant