Chapitre XXXIV :

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Dans ce lieu sans jour ni nuit, je me mets à compter dans les aires

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Dans ce lieu sans jour ni nuit, je me mets à compter dans les aires. 3001, 3002, 3003,... 5008, 5009, 5010.

Le temps est long. Je m'ennuye. Mes bras engourdis me font mal.

Depuis combien de jour n'ais-je pas vu la lumière ?

Je me sens nauséeux, fiévreux et j'ai une migraine de l'âge de pierre.

Je n'arrive même pas à bouger. Ce sont les chaînes qui me portent les bras, ce qui me fait un mal de chien aux articulations.

Ma respiration est brulante malgré la température de la pièce. J'ai froid et chaud en même temps et mes cheveux se collent à mon front sous l'effet de la sueur.

Une ombre s'approche. C'est elle. Je ferme cependant les yeux sous l'effet de la lumière et de la fièvre.
Elle me donne un peu d'eau mais c'est quand elle pose sa main sur mon front que je ressens que ce n'est pas sa main. Elle est beaucoup plus grosse et rugueuse.

J'ouvre les yeux mais n'arrive pas à bien voir. Tout es flou.

La personne me met un médicament dans la bouche. Je l'avale avec un peu d'eau. Ça me fait un bien fou dans la gorge. Je ressens l'eau circulé dans mon corps.

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé après mais je me retrouve sur les épaules de quelqu'un. Je ne suis plus dans la cellule.

J'aimerais être soulager et heureux mais le seul sentiment que j'ai, est une envie de vomir.

****

Des bruits me sortent de ma rêverie.

- C'est d'accord, je le surveillerais quand tu ne le pourras pas mais je te préviens s'il t'arrive quoi que ce soit, je le tue.

Mes paupières papillonnent pour s'habituer à la faible lumière de la pièce.

- Je te le promet. Lance la deuxième voix.

Je regarde les alentours.

Je me trouve sur un lit avec une lampe de chevet éclairant la pièce d'une lumière jaune tamisé. Le lit est contre le mur ce qui me permet de voir l'entièreté de la pièce en tournant la tête seulement à gauche.

Je cache d'une main la lumière éblouissante le temps que mes yeux s'y habituent.

Quand j'appercois la pièce dans son ensemble, un gars roux qui me semble être Natsu sort de la chambre. Je le vois bien, car la porte est opposée au lit.

C'est une chambre par sa petite superficie avec la seule présence d'un bureau et d'un placard.
C'est déjà bien plus que mon simple coussin que j'avais au début.

Je me redresse, ce qui fait grincer le lit.

Le samurai se tourne brusquement vers moi. Il me fixe sans un mot comme un lion aux aguets. Il finit par s'installer sur la chaise de bureau en déposant ses sabres sur le côté. Il est vêtu d'une simple chemise blanche à moitié ouverte, dévoilant un torse saillant, et un pantalon marron foncé.

Le Tourment De Deux IdiotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant