Un hôpital.
Un médecin légèrement fou.
Des parents désespérés.
Une équation idéale pour mettre au monde des personnes quelques peu atypiques dans le plus grand secret.
Sans tout cela Logan Willensia, un homme au charme troublant n'aurait jamais renc...
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La pluie me tombe dessus mais c'est au moment de rentrer dans le bar que je mets ma capuche.
J'ouvre la porte dans un fracas assourdissant et lentement relève la tête regardant la personne en face de moi. Il est toujours assis au même endroit dans le recoin du restau.
- Qu'est-ce tu fous là Logan ?, dit la voix en serrant les poings.
Je m'approche grand sourire et enlève ma capuche. C'est quand j'arrive près de son oreille que je lui chuchote :
- Je n'ai aucun compte à te rendre
Je recule car je ne suis pas idiot au point de lui tourner le dos et m'assois sur un tabouret, enlevant mon sweet trempée. Il ne me reste que mon tee-shirt blanc transparent avec l'eau comme seule rempart aux regards de ces dames. Le barman me prépare mon whisky par habitude et me le sers dans un bruit sourd qui coupe les gloussements. J'ai toujours été conscient d'être bien foutu et je fais en sorte de le rester. Une femme dans son lit et tu réussis ta vie.
Tout les clients chuchotent à voix basse n'osant pas faire de bruit. Je n'ai pas besoin de me.tourner pour savoir que je suis le centre des discussions. Tout ce qui me.préoccupe c'est le gars qui me fixe depuis tout à l'heure. Il ne demande qu'une ouverture pour me donner une raclée. Bien-sûr je vais le lui donner. Une ouverture maîtrisé et c'est lui que je foutrais au sol.
Le barman essuye un verre et le range avant de se tourner vers moi.
- Logan tu ne devrais pas être là. Tu me causes des ennuis en restant ici.
Les bruits autour de moi commencent à fuser mais je les ignore et bois une gorger de mon breuvage.
- Mon père ne te fera rien ni à toi ni à ton bar/restaurant
Il n'a pas l'air convaincu mais ne dis rien de plus car mon plan a fonctionné.
Le mec de tout à l'heure me prend brusquement par l'épaule avant de me faire basculer en arrière. Je dégringole de mon siège dans un fracas qui me fait manger le sol. Plus un seul bruit ne se fait entendre.
Et moi qui finissait par perdre espoir.
Le barman essaye fe prévenir le gars mais c'est trop tard. En deux coups je le mets à terre avant qu'il n'ait le temps de se redresser.
Désolé mon cher barman mais pour la discrétion c'est raté. Je vais lui casser la gueule.
