Une Âme Perdu [ Livaïxoc ]

~ ° Chapitre 16 : A sad corporal ° ~

Précédemment :

Il la regarda en affichant un sourire pour la remercier et la pris dans ses bras pour avoir un peu de réconfort. Elle répondit à son étreinte avant d'entendre un sanglot venant d'Eren. Elle lui caressa alors le dos, essayant de le réconforter comme elle le pouvait. Shizu ressentait sa tristesse et elle voulait pleurer avec lui mais elle ne le fit pas. Il n'a pas besoin de voir une deuxième personne pleurait. Il a besoin de réconfort. Un peu plus tard, Eren se releva et remercia Shizu avant de lui dire qu'il allait rejoindre les autres.

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Un peu plus tard, Eren se releva et remercia Shizu avant de lui dire qu'il allait rejoindre les autres. Shizu, voulant rester encore un peu pour respirer l'air du soir et regarder le ciel se retourna pour laisser tomber ses pieds dans le vide. Elle semblait légèrement perdue mais elle-même ne s'y en apercevait pas.

Pourtant quelque chose d'humide se fis sentir sur sa joue droite. Elle pensa d'abord que la pluie aller arriver mais en ne voyant aucun nuage dans les environs. Elle toucha sa joue pour s'apercevoir que s'était une larme. Elle l'essuya rapidement quand elle entendu la porte du toit s'ouvrir.

« _Que fais une gamine sur le toit, toute seule. »

Shizu ce crispa en ayant reconnue la personne qui lui avait adressé la parole et se retourna pour saluer.

« _Bonsoir caporal. Répondit simplement la brune. »

Il ne lui répondit pas et s'avança vers elle pour venir s'asseoir près d'elle, dos au ciel étoiler. Elle changea de direction son regard pour se retourner et observer encore une fois les étoiles. Elle ne voulait pas trop le regarder, par peur de ressentir une gêne ou qu'il la surprenne.

« _Dit moi Satori, commença-t-il, tu es amie avec Reiner et Bertolt ? Entama le caporal.

_Je sais pas si le mot ami leur convient...je ne connais rien d'eux, se sont juste des camarades. Répondit honnêtement Shizu. Pourquoi me posez-vous cette question ?

_Pour savoir, ils sont souvent collés à toi et ton amie. Répondit Livaï d'un ton neutre.

_Vous les suspectez de quelque chose ? Demanda-t-elle pas très confiante.

_Non. Dit-il froidement.

_Excusez-moi...

_Si je les suspecterais je m'y serais pris autrement. »

Elle le regarda quelques instants étant sur ses gardes, bien qu'elle voulait être détendu. Mais la situation dans laquelle elle était lui obligée à se méfier de tout le monde, même le caporal.

Cette pensée l'attrista, elle voulait tellement vivre une vie normale, comme avant. Elle pourrait lui dire, elle pourrait lui dire que Reiner et Bertolt sont des titans, elle pourrait tout dévoiler mais une chose la bloquée. Elle ne pouvait rien faire, elle était impuissante face à eux. Si elle venait à les vendre, tout serait fini pour elle. Ils s'en prendraient aux personnes qu'elle aime le plus et jamais elle ne pourrait vivre sans eux. Elle ne peut plus faire marche arrière maintenant. Et pourtant Annie avait dit qu'ils les avaient abandonnés. Elle ne sais plus où elle en est. L'on-t-il vraiment abandonné ? Elle baissa la tête voulant arrêter de penser cela.

« _Quelque chose te perturbe ? Demanda-t-il. »

Shizu leva la tête vers lui. Elle avait envie de pleurer mais elle se retenait, elle se forçait. Elle fit un léger sourire au coin de ses lèvres avant demander.

« _Depuis quand vous vous souciez de vos soldats ?

_Je me soucis toujours d'eux.

_Apparemment vous êtes un homme froid, dépourvue de sentiments, désagréable avec les autres, impolie et j'en passe. C'est vrai tout ça ? Votre visage est cependant froid et votre attitude envers les soldats est sûrement pour les durcirent ou pour pas qu'ils vous fassent chier. Fit Shizu, en cherchant à changer de sujet. Ça avait l'air de marcher puisque le caporale répondit.

_Tu es la deuxième personne à me poser cette question. Dit-il en se mettant dans la même position que cette dernière. Tu n'as pas peur que je te réprimande.

_Si un peu quand même. Dit-elle en rigolant nerveusement.

_Avant...j'étais pas comme ça...avait-il lâché. »

Elle se tourna vers le lui. Il regardait le ciel de son habituel visage mais elle aperçut une pointe de tristesse.

« _Avant ?

_J'ai perdu quelqu'un dont je tenais beaucoup...j'ai perdu une personne que j'aimais beaucoup.

_Je...je suis sûr que cette personne pense encore à vous, peu importe où elle est...

_Moi aussi je pense à elle... dit-il en se relevant pour quitter les lieux. Merci. Avait-il prononcé avant de partir. »

Une fois la porte fermait, Shizu éclata en sanglot en plaçant ses mains sur sa bouche, horrifié, les yeux écarquillaient. Elle se détestait, elle voulait mourir, quittait ce monde. Pour qui se prenait-elle ? Comme ci dire ses mots avaient réconforter le caporal, tu parles. Il a dû encore plus avoir mal après ce qu'elle lui a dit.

Shizu souffrait, beaucoup...comment pouvait-elle faire cela ? Elle se reposait toujours les mêmes questions alors qu'elle savait qu'elle ne pouvait rien faire. Elle releva la tête, regardant les étoiles...

« _Pourquoi...pourquoi je peux pas vivre normalement...dit-elle en pleurant une seconde fois. »

Elle sentit des bras l'entourait et reconnue le parfum de la personne qui la tenait. Ses pleurs s'intensifièrent alors. Pourquoi tout le monde venait sur le toit aujourd'hui ?

« _Shizu...calme toi... fit la personne. »

Elle se calma difficilement et peu après que ses pleurs ont cessé, la personne s'écarta de Shizu pour la regardait avec un doux sourire.

« _Je ne sais pas pourquoi tu pleures et je ne vais pas te demander pour pas que tu recommences de pleurer. Ça va mieux ?

_Oui, merci...Petra. »

Elle lui offrit un sourire rassurant avant de la raccompagner jusqu'à sa chambre. Elle lui dit de venir manger plus tard puis la laissa devant sa porte en lui faisant une petite accolade.

A suivre...

Mais qu'elle est bête cette Shizu je vous jures. Ralalah, sinon comment ça va ? Moi je vais bien même si j'ai plein d'évaluations à préparer. Heureusement que j'écris mes chapitres à l'avance parce que je vous le fait pas dire le gros retard que j'aurais sinon. Bref on s'en fou de ma vie, vous êtes là pour lire et moi je vous embête.

So, tchao !