Stargate SG-1 : Carter VS Carter

Chapitre 18 : Le secret

A peine avait-elle murmurer ce nom qu'une armée entière de Goa'ulds les avait encerclés et les ordonnait de se lever en langue Goa'ulds que toutes les deux avaient l'habitude d'entendre en mission depuis le temps qu'elles les combattaient ! Bien que son Goa'ulds était un peu poussiéreux, Liberty parla avec le chef, une lueur passa dans le fond de ses yeux et il la menaça de son arme en l'armant. Sam allait s'exécuter l'ordre mais Liberty n'était pas du même avis. Ce qui eut pour conséquence un cri de douleur de Sam qui avait fait un faux-mouvement. Liberty tressaillit mais ne bougea pas pour autant. Liberty regarda le garde dans les yeux et continuait à parler dans un semblant à Sam comme une formule magique. 

" Je ne vais pas faire ce que ces babouins en sous technologie me demande. lui murmura-t-elle enfin

- LIBERTY ! Bouge tes fesses, bon sang !  Je n'ai pas envie de mourir ici. murmura Sam en soupirant d'agacement face à la réaction plus que puérile de sa soeur. 

- C'est vrai, toi tu as une famille... dit amèrement Liberty

- Commence pas Gillianne !! 

- Je ne me relèverai pas. Tu as deux choix devant toi, soit tu continues à te débattre et à te faire mal, soit tu reprends des forces et tu fais comme moi. dit Liberty avec un sourire mystérieux tout en fermant les yeux. 

- J'ai des dossiers sur vous ma chère Liberty qui pourraient être... compromettante sur votre défunte famille. Au cas où cela vous intéresserait plus à lever votre humble fessier de notre geôle ! 

- Vous n'oseriez pas ?" demanda-t-elle en ouvrant un oeil. 

Elle ne souriait plus du tout et était en proie, Sam pouvait le voir, à un débat intérieur et une terreur qu'elle n'avait jamais vu sur aucune des personnes qu'elle connaissait. Le rire atroce de grincement de porte de la Demoiselle Rouge retentit. 

- Je me gênerais sous aucun prétexte. Et puis... ce serait bien si... elle était au courant. Histoire qu'elle se fasse un opinion sur vos faits et gestes. 

- Je vous INTERDIS ! JE VOUS INTERDIS DE LUI DIRE. hurla Liberty à pleins poumons. 

- Alors levez-vous et suivez-moi, j'ai des choses à vous montrer... Des choses qui vont vous ravir. 

- Ce qui pourrait me ravir c'est pouvoir mettre mon poing dans votre gueule ! Vous refaire le portrait jusqu'à ne plus voir votre sourire de merde ! 

- Oh Liberty ! Tant de violences dans vos propos ! Votre mère ne vous a jamais dit de ne jamais utiliser la violence pour régler ses différents ?  Je veux dire... votre véritable mère ! 

- Ne. Parler. Pas. De. Notre. Mère ! hurla Sam en essayant de se débattre. 

- Votre ? Sérieusement ? Vous croyez vraiment que votre sœur se sent vraiment de la famille. Que votre mère est vraiment la sienne ? Non, je veux parler de sa véritable  mère, celle qui l'a abandonné. 

-NON ! C'est ma sœur ! 

- Et votre mère ? Que dirait-elle ? 

- Ne. Prononcez. Pas. Son. Nom." 

Sam était littéralement entre de fumer de colère. Liberty la retenait mais pour une fois, ne disait rien. Ce qui étonna Sam car au fond d'elles, elles savaient qu'elles aimaient leur mère. Mais... Sam avait des doutes. Elle avait de plus en plus de doutes sur tout et en particulier sur sa soeur. C'est vrai ça, pourquoi était-elle revenue ? 20 ans après. POurquoi ? Connaissant Gillianne depuis l'enfance, Sam savait qu'elle avait une idée derrière la tête mais laquelle ? Et puis... pourquoi avoir parlé qu'une personne ne voulait pas qu'elle sache quelque chose ? Qui était cette personne d'ailleurs. Toutes les pensées de Sam commençait à s'entremêler dans son cerveau. 

" Allez Mesdames, vous allez faire attendre le Conseil et si j'étais vous, je ne les ferais pas attendre plus longtemps car... ils ne sont pas très patients. Je les connais très bien, et vous... Je dois dire que vous aussi. 

- Un Conseil ? Pour juger  quoi ? Nous n'avons rien fait !

- Vous pensez toujours qu'on doit vous jugez pour quelques choses miss Liberty, c'est... très énervant ! D'après il faudrait vous jugez... Mais je n'ai pas de pouvoir sur mes sœurs. Et l'une des  mes sœurs est vraiment plus influente que moi donc... Allez ! Bougez-vous ! Sinon, il pourrait vous arriver... quelques petits désagrément que... vous avez déjà tester, n'est-ce pas Liberty ?  

- De quoi parle-t-elle ? demanda Sam les yeux suppliants de lui répondre. 

- Vaux-mieux que tu ne saches pas ce qu'ils peuvent faire d'horribles. 

- Dis-moi ! J'en ai marre de tes secrets !

- Ils peuvent nous tuer... dit-elle d'un ton détaché

- Quoi ? 

- ... Puis nous ramener à la vie pendant des heures... C'est un de leurs jeux favoris... 

- QUOI ?! Et... Tu.... 

- Oui. Maintenant ferme-la tu veux bien ? Cela nous épargnerai des moments douloureux de mal de crâne. Surtout pour moi d'ailleurs. " 

Sam avait l'intention de lui répondre mais les Goa'ulds les séparèrent dans deux salles différentes. Liberty savait que cela n'augurait rien de bon. C'est pour cela qu'elle se démena comme un beau diable pour courir vers sa soeur. Pour qu'elle... puisse la sauver tout simplement. 

Elle courut fracassant au passage le nez d'un des gardes. Il ne reste que 2 mètres... 1 mètre 60. 50... 40...

Mais à peine eut elle fait les dernier mètres qui les séparait, Le Goa'uld l'abattit sans aucune pitié devant les yeux ahuris de Sam. Elle hurla de terreur mais elle ne pouvait pas se débattre. Elle ne pouvait même plus la voir. Ils avaient fermé la porte et l'avait détaché. Elle se tourna vers la porte et tapa avec force dessus sans se rendre compte (ou seulement parce qu'elle ne voulait pas les voir) de cinq personnes. Cinq personnes qui avaient... un lien de parenté évident entre-eux.... mais aussi... avec elle. 

Sous le coup de l'émotion intense et des récents évènements, elle tomba dans les pommes, sous les yeux effarés de tous.  

*****

Quelques choses lui tapotaient les joues. Elle se réveilla dans un sursaut. Elle ouvrit les yeux et se redressa devant un homme d'un certain âge habillé d'une tunique blanche et bleue. Il avait des petites lunettes et la regardait  les yeux plissés. Pourquoi avait-elle l'impression de le connaitre ? 

" Qui êtes-vous ? 

- Avez-vous des vertiges ? Des fourmis dans vos muscles ? demanda l'homme ignorant la question, la regardant attentivement les lunettes sur le nez. 

- Vous allez me répondre oui ?! 

- Chérie, laisse-toi oncle tranquille." 

Cette voix... Elle la connaissait. Elle hantait ses rêves et ses cauchemars depuis des années. Non, ce n'est pas possible ??? NON ! Elle devait être en train de rêver ? NON ! Elle devait être morte ! Elle était morte dans un accident de voiture ! 

" Mam... Maman ?! demanda-t-elle cherchant dans la salle une tête familière encore plus que les autres; 

- Bonjour ma chérie. Cela faisait longtemps. Je te présente, ta famille, celle dont je ne pouvais parlé à personnes." 

Bon Dieu est-ce qu'elle rêvait les yeux ouverts ? Elle la regarda avant d'une nouvelle fois tomber dans l'inconscience, la fièvre s'emparant peu à peu chaque parcelle de son corps. Mais cette fois, personne ne l'a réveilla. 

Non.

 Ils avaient une autre mission. 

Dont le nom de code était, La Rose Eternelle.  

" Alcyone. Va chercher Liberty. Nous avons besoin de lui parler. Seuls à seuls." dit l'un des hommes congédiant d'un geste de la main, la mère des deux filles. 

Elle acquiesça sans faire un mot avant de sortir de la pièce dans un bruissement de tissus et de claquements de talons.