Chapitre 38 : Maman, je t'aime

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Contrairement à ce qu'espérait une certaine docteure coincée avec un certain général à des millions d'années lumière du vaisseau, son partenaire n'était pas en sécurité chez les Rebelles. Contrairement à ce qu'elle lui avait demandé de faire (en l'occurrence de se mettre à l'abri pour avoir peut-être la chance de revoir sa fille en vie), il était parti avec Liberty pour retrouver la Demoiselle Rouge et lui faire payer tout ce qu'ils avaient subi, lui, sa famille et... Alaska. 

Son Alaska. 

Resté dans un recoin sombre près de la porte de sortie au cas où cela dégénè, il tenait fermement son arme, fermant les yeux pour prononcer une prière silencieuse. 

Il n'avait pas l'habitude de prier, même s’il était croyant depuis qu'il était tout petit. 

Il se tourna vers Liberty, qui revenait vers lui après avoir fait un tour rapide, habillée d'un uniforme de guerre Amarisien pris sur un des cadavres qu'elle venait d'achever. Elle était habillée d'un uniforme moulant noir qui épousait parfaitement toutes ses formes, les cheveux  en bataille. 

" Andrew, mauvaise nouvelle. 

- Quoi ? Elle n'est pas ici ? 

- Si, elle l'est. Cependant, Root lui appartient, elle est en quelque sorte son bras-droit et son garde du corps, mais ce n'est pas cela qui m'inquiète le plus. 

- Alors quoi ? demanda-t-il les sourcils froncés près à bondir pour aller tordre le cou à cette "femme". 

- Il faut passer par une salle... 

- Avec des pièges, avec de la torture, avec quoi ? Bon sang quoi ? Mais dis-moi ! murmura-t-il angoissé 

- Une salle des souvenirs. lâcha-t-elle, la gorge serrée rien que d'y penser. 

-... Ils ont... cette technologie-là maintenant ? demanda-t-il surpris et légèrement perplexe. 

- Ils l'ont toujours eu, malheureusement, si nous voulons l'avoir, il va falloir que quelqu'un se dévoue  pour y aller. 

- Et tu te proposes ? 

- Je suis plus résistante à la douleur morale que toi Andrew... Sans vouloir te vexer. 

- Je ne me vexe pas... Comment puis-je t'aider ? demanda-t-il en lui prenant le bras pour la retenir alors qu'elle se dirigeait déjà dans les couloirs sombres. 

- Repars là-bas, c'est un chemin que je dois faire seule. Je dois me souvenir seule, je n'ai pas le choix.

- Repartir ? Je ne peux pas... 

- Tu vas le faire... tu vas me promettre de dire quelque chose à Sam... Si je ne reviens pas. 

- Tu reviendras, tu n'as pas le choix, je dois encore te battre aux échecs. 

- Dis à Sam d'embrasser les enfants pour moi, d'accord ? Et dis-lui que les derniers moments que j'ai passés avec elle étaient les meilleures de ma vie depuis des années.  Murmura Liberty avec douceur en enlevant le pendentif de son cou pour le lui donner.

- Qu'est-ce que tu vas faire ? 

- Vendre mon âme au diable et espérer qu'il l'accepte.

- Je te porterai dans mes prières. Dieu t'acceptera près de lui, Gillianne. 

- J'en doute, Andrew, mais pour toi, je vais y croire. 

- Bon voyage, camarade. 

- Bon voyage camarade. Eh... Andrew... 

- Oui. 

- Embrasse-la pour moi, ta chérie. dit-elle avec un clin d'œil, qu'il était le seul à comprendre.

Stargate SG-1 : Carter VS CarterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant