3 ou 4 ans plus tard :
Le général Jack O'Neill était seul dans son bureau, attendant patiemment (est-ce que ce mot était dans son vocabulaire ?) que Georges Hammond ancien commandant de cette base arrive pour proposer une nouvelle idée pour la sécurité de la Terre et des équipes off-words. "Georges avait eu une idée de génie" d'après le président lui même.
Depuis 3 ans maintenant, Jack était devenu le nouveau chef de la base. Oui, le super-héro de SG-1, devenu Général après avoir épousé Samantha Carter, maintenant Colonel à la tête de l'équipe mythique.En trois ans, quatre ans, la vie ici avait changé, dans le bon sens et dans le mauvais sens. Dans son bureau, spacieux mais croulant sous la paperasse, voilà une chose qui avait changé dans le mauvais sens. Oui, avec les années, Jack avait plutôt évolué. Maintenant, c'était devenu pire !
Mais une chose qui ne changerait jamais pour autre chose étaient sa vie de famille. Poussant quelques dossiers qui tombèrent à terre comme une crêpe, il put entre-voir un cadre, posé entre deux dossiers, des lumières de sa vie. Il sourit et prit le petit cadre que sa femme avait déposé sur son bureau, il y a quelques minutes à peine. Sa femme ! Douce musique à ses oreilles d'un homme amoureux à en mourir.
Ses enfants, c'était sa joie de vivre. Celle de sa femme bien évidemment aussi. Ses mi-diables mi-démons qui lui servaient « d'enfants ». Sa petite Iliana et son petit Julius. D'une façon, l'ancienne Major A.E McMesser, dans son délire après avoir été libérée, avait intuitivement donnée envie à Jack, d'appeler son fils, Julius. Allez savoir pourquoi ? Il entendait encore son amie hurler le nom de son frère décédé dans les couloirs de l'hôpital. Ce nom l'avait percuté. Iliana était en référence à la grand-mère de Sam qu'elle n'avait pas beaucoup connue mais dont son souvenir restait toujours présent et celle d'une grand-mère qui faisait tout pour satisfaire ses petit-enfants avec des bonbons et autres.
Ses petits démons étaient bien comme Jack et avaient l'intelligence de leur mère, même du haut de leur 3 ans. Ils étaient toujours en train de demander à manger et à faire quelques bêtises mais qu'est-ce qu'il les aimait. Il reposa le cadre avec la photo de ses deux enfants dans les bras de leur mère, l'un avec une grenouillère verte, l'autre jaune poussin. Ils dormaient au moment de la photo, choses qu'ils ne faisaient plus vraiment car, les petits monstres avaient trouvé, depuis peu, la porte et la poignée pour rentrer à leur guise partout. Ce qui était parfois très gênant, plus qu'énervant.
Il soupira lourdement et se passa une main derrière sa nuque pour détendre ses muscles encore douloureux de la séance de sport qu'il venait de faire.
« Il fait pas bon d'être vieux » se dit-il à lui-même en grimaçant.
Il attendit quelques instants avant de demander si l'ancien Général Hammond était arrivé. La réponse fut positive. Walter, fidèle à lui-même, le préviens qu'il était de très bonne humeur. Autrement dit dans un état d'énervement et de stress proche du 20/20. Jack soupira. Cela allait encore être une longue journée. Et il n'était pas au bout de ses peines pourtant.
Quelques minutes plus tard, Jack dans un état de stress total car il avait toujours un peu peur de son ancien chef, quelqu'un frappa à sa porte, le faisant sursauter. Il se leva, les mains moites, tirant ses vêtements, la gorge serrée.Georges Hammond du haut de son crâne chauve et de son visage joviale était un personnage qui inspirait toujours autant le respect. Naturellement, il voyait que la base c'était considérablement habitué face à l a reprise du commandement de Jack. Ce qui était un véritable plus. Parfois, il aimait bien repassé dans ses couloirs sentant la poussière, entendant les bruits de voix, comme avant. Voir passé les nouvelles recrues, qui, pour eux, Hammond était vraiment une célébrité de son courage légendaire. Parfois, il repassait dans certains lieux, restant un moment, regardant quelques dossiers du SG-C et d'Atlantis, retrouvant le plaisir de ses anciennes et dures années de commandement. Même si son cœur ne supportait plus tout le stress des missions périlleuses, le passé ne faisait qu'un avec le présent. Bien qu'il ait pris ses pilules, cela l'empêchait toujours de dormir la nuit. Alors après mûr nuit blanche, mûr recherche et après avoir déterrer quelques secrets de famille bien enfouit, il avait la solution ! La pire solution de tous les temps, certes, une idée foireuse. Même lui se demandait comme ils allaient tous, réagir.
Il n'était pas tout à fait serein... Il ne savait pas comment l'équipe de SG-1, son équipe fard, allait prendre la nouvelle. C'était certes la meilleure équipe SG qu'il n'avait jamais vu, ils avaient quand des points faibles. Bien qu'il doutait que cela leur plaise, le président lui même avait donné son accord. Alors dans son état de stress total et de son énervement à cause de sa voiture qui l'avait lâché sur son chemin, appelant une dépanneuse qui n'arriva pas avant une heure bien dépassé. Il était là. Devant cette porte. Devant le bureau, qui, autrefois était le sien. De bons souvenirs et des souvenirs douloureux se mirent à jaillir dans son esprit. Il les chassa avant d'ouvrir la porte.
Dès qu'il entra dans la la pièce, (enfin c'était un grand mot) il se demanda s'il ne faudrait pas qu'il loue un tractopelle pour pouvoir véritablement passer dans ce... foutoir ? Comment faisait Jack pour vivre dans cette espèce de bureau ? Il soupira lourdement et regarda sévèrement un Jack pire qu'un petit garçon qui venait de faire une bêtise.
« Bonjour Monsieur, entrez ! Faîtes comme chez vous !
- Autrefois, ce fut mon bureau... maintenant, aucun qualificatif ne peut correspondre à ce qu'il est devenu...
- Oui, hein ? Ça met du temps à cultiver ces choses là !
- Très drôle Jack... Quand allez-vous vous y mettre sérieusement ?
- Mais tous les jours mon Général ! Sauf que mes petits monstres me donnent beaucoup de fils à retordre...
- Je sais ce que c'est, en effet.
- Que me vaut cette visite Georges ?
- Parlons affaire...
- Oh, à ce point-là ? Demanda-t-il en voyant le visage grave de son ancien chef
- Le président a accepté ma demande.
- Ne me dîtes pas que vous revenez parmi nous ?! Demanda-t-il avec un ton pince sans rire
- J'ai décidé de fonder des autres équipes... des équipes extraction les gens en mission dans les autres mondes.
- Quoi ?! Des équipes suicides ? Vous êtes vraiment sérieux ? Je n'accepterai pas ça...
- J'ai ici, des agents de terrains, des soldats, prêts à s'engager dans cette mission.
- Quelle mission, Georges ? Celle de se suicider à tout bout de champs ?
- Non, simplement de venir vous aidez vous en avez besoin.
- Et qui est partant.
- Voyez par vous même Jack. »Il lui tendit le dossier qu'il avait sous le bras avec un brin d'hésitation, les mains tremblantes.
De toute façon ce n'est pas comme s'il avait le choix ! Jack lui arracha littéralement des mains. Mais à la seule vu du nom du Colonel commandant ses équipes le laissa sans voix. Jack pâlit. Aucun son ne passait la barrière de ses lèvres. La bouche ouverte, les yeux grands ouverts, les mains lâchèrent le dossier, qui, s'écrasa à terre, déversant ainsi toutes les feuilles sur le sol. Encore trop choqué de la personne, il n'aida pas Georges à ramasser. Jusqu'à ce qu'il tomba sur la photo à ses pieds avec un dossier considérable. Il la ramassa et remarqua que la personne était le portrait crachée d'une personne qu'il connaissait. La Colonel ressemblait comme deux gouttes d'eau à... sa femme ?
« Que... quoi ?
- Elle ne vous l'a jamais dit, je suppose ?
- Non... Mais comment... ? Je croyais qu'elle n'avait qu'un frère !
- Vous ne savez pas tout, c'est vrai...
- Quoi ?
- L'équipe attend à l'extérieur de l'enceinte si vous voulez les rencontrer.
- Je vais appelé SG-1 dans la salle de réunion. Je vous jure que cela ne va pas leur plaire. A moi déjà cela ne me plait pas du tout alors à mon équipe !
- Je sais mais c'est pour leur bien. »
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Stargate SG-1 : Carter VS Carter
FanfictionEt si Sam n'avait pas qu'un frère? Si elle avait une grande soeur dont elle cache l'existence ? Et si elle était militaire comme elle, dans la même base qu'elle, comment réagira-t-elle après plus de 20 ans d'absence sans nouvelle ? Elle la hait, ell...