Poker Face - 𝕁𝕚𝕜𝕠𝕠𝕜 (TERMINÉ)

28. ♡ Dame de Coeur

PDV Jimin
♤♡◇♧

Cette femme penchée au dessus de mon lit, la chevelure blonde avec une tendresse, comme j'en ai rarement vu, qui danse dans ses yeux.

Je la connais j'en suis sûr.

Elle ne me dis rien, elle me regarde juste. J'en profite alors pour l'observer un peu plus.
Le visage fin, les yeux rieurs, un sourire si avenant, que je lui souris à mon tour.

J'ai déjà vu ce visage... Il y a très longtemps.

- Maman ?!

Son sourire s'agrandit, tout comme le miens à mesure que nos yeux s'humidifies.

- Bonjour mon chéri. Elle me dit en glissant la paume de sa main contre ma joue

J'appuie mon visage contre celle ci en fermant les yeux cherchant à m'imprégner de la sensation de sa peau contre la mienne.
Son odeur, je ne saurais la décrire. Elle sent juste la maman... Et c'est si bon !

- Tu as tellement grandis et tu es si beau, gentil, doux et intelligent. Une larme roule le long de sa joue, Je suis si fière de toi mon chéri.

Je l'ai si souvent rêver jusqu'à imaginer ses traits. Je la pensais belle mais pas à ce point. Elle est parfaite... maman.
Je ressent dans son regard, ses gestes, tout l'amour qu'elle n'a pas pu me transmettre durant toutes ces années.

Je me lève alors du lit dans lequel j'étais, vraisemblablement allongé, pour la rejoindre et me blottir enfin dans ses bras.

- Tu m'as tellement manqué ! Je murmure alors en nichant mon visage dans son cou

- Toi aussi mon chéri, c'est pourquoi, il est temps maintenant, que tu me rejoignes. Elle dit en caressant tendrement mes cheveux

- C'est vrai ? Je peux partir avec toi ? Je lui demande en me reculant de sorte à la regarder dans les yeux

Elle sourit.

- Tu peux me suivre si tu le souhaite, Jimin. Seulement, c'est un choix que tu dois faire seul. Elle commence, Je ne peux pas décider à ta place si tu veux mourir ou non. Mais cela tu dois avoir toutes les cartes en mains.

- Quelles cartes ? Je lui demande alors

- Le délai que la marque t'a imposé n'est pas tout à fait terminé, Elle répond en prenant mon poignet dans ses douces mains, Il te reste encore jusqu'à ce soir, minuit, pour trouver ton âme sœur, mon chéri.

- Mais... C'est impossible de la trouver en sachant que je suis enfermé dans ce manoir. Des larmes noient mes yeux, Je suis un esclave... Je ne suis pas libre de courir le monde à sa recherche. J'explique en baissant la tête