Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
◦༄◦
CE QU'OLIVIA ressentait à ce moment là était tout simplement indescriptible, tout comme ce que ressentait JJ. Les papillons dans le ventre, le souffle coupé avant que le coeur ne s'emballe, et cette impression d'être isolés du monde, que le temps s'arrête et que plus rien n'existe à part eux.
Eux.
Juste eux deux, et personne d'autre.
Il ne savait pas pourquoi il avait fait ça, pourquoi il l'avait embrassé. Peut-être pour qu'elle se taise, ou bien simplement parce qu'il s'était rendu compte qu'elle était prête à tout pour lui, et que ce qu'il ressentait pour elle était bien réel.
Il le devait, tout simplement. Il en avait besoin.
Et elle en avait besoin aussi.
C'était comme deux aimants. Depuis plusieurs jours, ils ne cessaient de penser l'un à l'autre et de se rapprocher de plus en plus. Ils avaient beau lutter contre leurs sentiments, nier à leurs amis qu'il y avait un quelconque rapprochement, la réalité les rattrapait.
C'était plus fort qu'eux.
C'était sans doute stupide d'agir ainsi alors qu'ils étaient au milieu d'un foutoir inimaginable, mais c'était surtout la meilleure décision qu'il avait prise depuis des semaines.
Ils étaient sur un petit nuage.
Du moins, jusqu'à ce que Sarah, qui avait remarqué leur absence une fois arrivés devant la maison de Pope, ne vienne les rejoindre à la fin de leur baiser. Elle savait bien qu'elle venait d'interrompre un moment important, elle le sentait. L'atmosphère était tendue, et les deux adolescents étaient gênés. C'est pourquoi Olivia l'a rejoint sans même lancer un regard à JJ qui, lui, était complètement perdu.
Comment pouvait-elle l'ignorer ?
Sarah lança un regard d'incompréhension au blond quand son amie passa devant elle pour rejoindre les autres chez Pope. Il haussa simplement les épaules, déçu. J'aurai pas dû, pensa-t-il. C'était une grosse connerie. Elle m'en veut, c'est sûr.
Il était désormais allongé dans son lit à fixer le plafond. Il repassait en boucle cette scène dans sa tête, encore et encore, et ce durant toute la nuit. Il n'avait qu'une seule envie, c'était de voir la jeune femme et parler de ce qu'il s'est passé. Seulement, Léonard serait loin d'être ravi si un Pogue venait à son domicile. Encore moins si c'était le jeune Maybank.
— Mec, commença Pope en entrant dans le bureau. Il est huit heure !
— Je sais, soupira le blond en se redressant.
Sarah allait enfin revoir son père, et elle allait enregistrer toute leur conversation. C'était le moment tant attendu.
