Être un chasseur d'ombre n'est pas facile.
Être un oméga l'est encore moins.
Dans mon monde, il faut se battre contre des démons, des vampires, des loups-garous... Nettoyer les rues des démons de l'enfer.
Effectuer mission sur mission, éviter une...
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Après avoir repris son poste de directeur à l'institut, Alexander a dû recruter et accueillir de nouveaux chasseurs d'ombres. Qui sont là pour remplacer les soldats tués lors du chaos d'Azazel. Un peu plus de deux mois qu'il était de retour de Dudael et deux mois à peu près depuis sa dernière chaleur. Il avait avec le sourire découvert ce matin de légères nausées, rien d'inquiétant. Donc, il attend encore quelques jours.
Maintenant, il attend Clary dans son bureau. Ils doivent se rendre dans les cellules pour faire l'interrogatoire de Jonathan. Le moment est venu. Cela fait deux mois que Clary repousse le moment et l'enclave doit venir l'interroger, elle doit avoir des réponses avant l'arrivée de l'enclave.
— Alexander ? demande Clary entrant dans son bureau tenant son ventre de sept mois.
— Prête ? demande-t-il en se levant pour aller la rejoindre, mais il ne peut pas s'empêcher de poser sa main sur le ventre arrondi de sa meilleure amie.
— Autant que je peux l'être, souffle Clary.
— Ça va aller ! Je suis là.
— Tu me laisses mener l'interrogatoire ? questionne Clary, mais ça ressemble plutôt à une affirmation.
— Tu es sûr ? demande Alexander en la regardant dans les yeux.
— Oui, mais tu restes à côté de moi, déclare Clary.
Alexander hoche la tête et ils sortent du bureau et font le chemin jusqu'à la cellule dans un calme apaisant.
Jonathan se redresse pour les regarder derrière la vitre.
— Jonathan, souffle Clary en regardant son frère qu'elle voit pour la première fois.
— Clarissa, murmure Jonathan avant de se lever pour se tenir devant la vitre.
— Tu sais pourquoi tu es là ? questionne Clary.
— Oui à cause de mon père, répond Jonathan.
— Pourquoi nous avoir aidés ? demande Clary.
En ce moment, elle est dans diverses émotions. Heureuse de connaître son frère, en colère contre Valentin, apeuré que son frère soit un monstre comme son père et perdu devant lui.
— Je l'ai dit ! Le pardon. Je n'ai en aucun cas voulu ce que mon père voulait de moi.
— Qu'est-il arrivé à Valentin ? Son corps a été retrouvé, tu sais qui a fait ça ? questionne Clary.
— C'est moi. Je n'avais pas le choix, je me suis défendu. Je n'avais pas l'intention de le tuer, mais il m'a attaqué... Il voulait me tuer.
— Pourquoi ? souffle Clary.
La main de son meilleur ami dans son dos la rassure. Elle est perdue, elle ne sait plus quoi ressentir, ni penser.
— Il voulait l'oméga. Il voulait faire des choses horribles et je devais participer à tout ça. Je ne voulais pas ça, déclare Jonathan ses yeux dans ceux de Clary la suppliant de le croire.
