Chapitre 2: le souvenir qui raviva la flamme

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Une porte s'ouvre et son regard croisa le mien. Un flash me parcouru, ainsi que des frissons tout le long de mon corps. Ce regard si bleu ne pouvait être celui de la princesse quand même, pensais-je. Je tentais de me raisonner, lui proposant mon bras afin de l'accompagner jusqu'à la voiture avant de refermer la portière derrière elle.

Je restais en silence une partie du trajet, me rappelant cette soirée banale où je l'ai rencontrée.

Flashback

C'était une simple soirée à thème techno 90's, j'essayais simplement de me fondre dans la foule en profitant de la musique. Soudain une demoiselle apparue dans la pénombre, tout ce que je retenu dans ma mémoire ce sont ses yeux bleu perçants. D'un seul regard, je lui proposais une danse (un slow : take that – back for good), qu'elle ne refusa point. 3 min de bonheur, où nos regards restèrent plongés l'un dans l'autre, sans un mot. À la fin de la musique, elle reparti, me laissant perturbée par ce court instant.

Fin du flashback

Une mélodie me sortait de mes rêveries, nooooonnn!!! pensais-je. Elle vient de demander à Karl de passer cette chanson précisément, en me regardant du coin de l'œil. M'avait-elle reconnue ? Cette chanson pour tester mes limites ? me déstabiliser ? Des questions me parcoururent l'esprit, mais je décidais inconsciemment de fredonner cet air si envoutant. Une larme me coule sur la joue, elle le remarque et me le fit savoir.

Amélia : - Tout va bien ?

Moi : - Oui oui, lui répondit-je. J'ai maladroitement oublié mes lunettes chez moi ajoutais-je. Mes yeux pleurent comme une fontaine en me retournant vers elle et croisant ses yeux inquiets.

Amélia : - Nous pouvons faire un détour, pour que ceci ne soit pas un problème pour vous ? me demandait-elle.

Moi : - Je vous remercie mademoiselle, mais le temps du trajet suffira à calmer ce petit incident disais-je d'une voix enrouée et triste.

Amélia : - Bien, je vous fais confiance dans ce cas.

D'un nouveau frisson je fixa sa main qui venait de se poser sur la mienne. Ce geste raviva la flamme que j'avais terrer afin de ne plus jamais ressentir ce genre de chose. J'avais peur de souffrir inutilement.


Royalement impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant